Les meilleurs judokas péi tenteront de marquer des
points demain lors des championnats de la Réunion dans la perspective
des Jeux des Îles.
Les choses sérieuses commencent demain
pour les prétendants aux Jeux des Îles. Si un titre régional est en jeu
pour les judokas locaux, c'est bien la perspective de disputer le grand
rendez-vous du mois d'août qui animera nos athlètes. "Nous devons
définir une première liste pour aller se frotter à nos Kréopolitains
lors d'un test-match à la fin du mois de février à Dijon normalement",
annonce Thierry Grimaud, le chef de file de la sélection réunionnaise.
Celui qui est également conseiller technique local attend donc quelques confirmations avant de boucler définitivement son groupe pour s'envoler vers la Côte-d'Or. "Si tout se passe comme on le souhaite, ils seront dix à partir. Ça dépendra de dimanche", concède-t-il.
Chez les filles, Sylvie Clapié en moins de 48 kg et Marion Lagourde en moins de 63 kg partent avec une grande longueur d'avance. Les deux pensionnaires de l'US Salazes ne devraient pas avoir de difficultés à décrocher leurs billets.
Chez les garçons, Christian Ramin (Association Panonnaise) en moins de 60 kg aura à cœur de montrer qu'il a la farouche volonté de défendre sa médaille d'or décrochée il y a quatre ans au Seychelles. Jimmy Damour (US Salazes) en moins de 66 kg, Théo Pitaval (Dojo Huang) en moins de 73 kg et Guillaume Rivière en moins de 81 kg (JCM Saint-Denis) partent avec l'étiquette de favori. Cela reste ouvert par contre en moins de 90 kg entre Cédric Azor (JS Saint-André) et le Joinvillais Jérôme Legarnisson. En revanche, pour les plus de 100 kg, Thierry Grimaud comptera sur l'apport des deux Kréopolitains, Mathieu Dafreville qui se remet d'une blessure à la cheville et de Mathieu Lagourde.
Pour ceux qui ne feront pas partie de cette première short-list, les trois premiers de chaque catégorie auront un petit lot de consolation avec un billet pour les demi-finales des championnats de France. Mais avec un déplacement à la charge des clubs.
Christophe Coindevel
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