A consulter sur https://lacroche.re/articles.php?lng=fr&pg=631
La Réunion s'agrippe à la croche
Jérôme Sanchez, instituteur depuis quinze ans à La Réunion, raconte pour Au Tapis ! sa rencontre avec la croche, une lutte traditionnelle tombée en désuétude depuis de nombreuses années. Ce passionné d’arts martiaux s’est démené pour en réhabiliter la pratique.
Nous sommes au début des années 2000. Instituteur installé en métropole, j’ai à peine 27 ans quand je pose mes valises sur l’île de la Réunion. Pratiquant d’arts martiaux depuis ma plus tendre enfance, je m’inscris un peu par hasard dans un club de lutte olympique : l’Académie La Croche de Saint-Paul. D’emblée, le courant passe avec le propriétaire des lieux, Patrick Blanca.
A quarante ans bien sonnés, ce Créole en paraît dix de moins. Et sa silhouette athlétique interpelle. Ses muscles semblent taillés comme des lames de couteaux, secs et filandreux, sans excroissance disgracieuse. De là provient cette souplesse étonnante qui lui permet de faire un grand écart à la verticale sur un mur. Son métissage est à l’image de la Réunion : un melting pot où le sang de l’Afrique, de l’Europe et de l’Inde semble avoir trouvé son point de chute. Si les racines du métis paraissent venir du fond des âges, son parcours martial est, lui aussi, des plus éclectiques : sambo, yoseikan budo et luttes olympiques. Et quand naïvement je lui demande d’où vient le nom « chantant » de sa salle pourtant dédiée aux arts martiaux et sports de combat, il répond, goguenard : « La croche c’est la forme de lutte qui a égayé mon enfance. J’y jouais avec mes camarades, sur le sable en bord de mer ou sur l’herbe dans les jardins publics. »
« Quelles peuvent bien être les différences entre cette lutte réunionnaise et les styles olympiques (lutte libre et lutte gréco-romaine) ? » La question traverse mon esprit avant que je me décide à lui en toucher deux mots. « La différence ? Rien de plus simple : le combat ne s’arrêtait pas au sol, explique Patrick Blanca. On continuait jusqu’à ce qu’un des deux dise "La paix !" ou bien "Arrête !" quand il était contrôlé par une prise douloureuse. »
Quelques démonstrations techniques viennent éclairer son récit. Immédiatement, je reconnais les clés articulaires et les étranglements. Ceux-là mêmes que j’avais appris en pratiquant le judo, le ju-jitsu ou le jiu-jitsu brésilien. La curiosité s’intensifie ! Il me faut vite épancher ma soif de savoir et rencontrer d’anciens crocheurs.
A la recherche des anciens
Patrick Blanca, qui était le plus jeune du dernier groupe de crocheurs saint-paulois, réunit ses anciens camarades de jeu. Ces quadragénaires et quinquagénaires sont surpris, pas très rassurés de l’intérêt qu’un étranger porte à leur jeu longtemps pratiqué. L’échange s’installe et la confiance naît progressivement. Chacun révèle, non sans un certain plaisir, sa « spéciale », sa technique de projection favorite ou celle qui lui permettait d’obtenir la victoire une fois au sol. De tous les témoignages recueillis, il ressort que tous les Créoles d’au moins 50 ans ont pratiqué la croche dans leur jeunesse mais qu’aucun Réunionnais aujourd’hui en âge de pratiquer des sports de combat (c’est-à-dire autour de 20 ans) n’en connaît l’existence. Pire, après une recherche bibliographique, il apparaît qu’aucun ouvrage n’a été consacré à ce sujet. A peine une inscription dans un dictionnaire français/créole des années 1980 ! Si rien n’est entrepris, la croche aura très bientôt disparu, définitivement oubliée. Ce qui n’était jusqu’alors que curiosité se transforme en passion. La découverte devient un engagement.
Renaissance d’un sport traditionnel
Pendant trois années, des centaines de témoignages sont épluchés, des dizaines de techniques identifiées et classées en planches techniques. Nous rencontrons des témoins âgés de plus de 90 ans. Certains attestent même que la croche était pratiquée au moins depuis la fin du XIXe siècle. Une carte postale de 1905 certifie en tout cas qu’elle l’était au tout début du XXe siècle.
A ce stade, la rencontre avec Frédéric Rubio est déterminante. Cet expert auprès de la FILA (Fédération Internationale des Luttes Associées) et de la Confejes (branche sportive de la Francophonie) a milité pendant plus de quinze ans pour la survie des luttes traditionnelles en Afrique. Jadis basé au Sénégal, il a synthétisé les différents styles de lutte africaine pour leur permettre de résister à la déferlante du football. C’est Frédéric Rubio lui-même qui va analyser les techniques et les pratiques de la croche pour rédiger une règlementation alliant la tradition et modernité (catégories de poids, durée des combats limitée, etc.).
Cette règlementation est limpide : une projection vaut un point, une immobilisation un point, et la victoire peut s’obtenir avant la limite du temps règlementaire en cas de renoncement de l’adversaire ou d’arrêt de l’arbitre. Un livre est publié en 2006 dans une maison d’édition locale, Azalées, avec une préface du président de la FILA lui-même : Raphaël Martinetti. C’est une reconnaissance institutionnelle mais il reste désormais le travail de terrain : former des cadres, ouvrir des clubs et organiser les premières rencontres sportives officielles (interclubs en 2007 et championnats régionaux en 2008).
Grandir pour ne pas mourir
Reconnue par la FILA comme lutte traditionnelle de la Réunion, la croche n’en demeure pas moins au stade embryonnaire. Six clubs seulement sur l’île de la Réunion … et donc dans le monde. Elle reste très fragile. Pour ne pas disparaître, elle doit s’exporter. Chose possible dans la mesure où les règles sont simples, accessibles à n’importe quel public, et qu’elle se situe à la jonction entre la lutte olympique (saisies sur le corps et non sur les vêtements) et le judo (usage de toute la gamme technique au sol, les ne-waza).
La première rencontre internationale aura lieu le 22 janvier 2012, au Centre National de Lutte de Vacoas, à l’île Maurice. Ainsi seront organisés les premiers championnats de l’océan Indien de Croche. Parfois, il suffit d’un passionné et d’une poignée d’ancêtres pour faire revivre la flamme. Souvenons-nous d’un certain Jigoro Kano qui avait fait un rêve dans les années 1880. Un rêve nommé judo qui a su s'exporter aux quatre coins du monde et rencontrer le succès qu'on lui connaît aujourd'hui.
Jérôme Sanchez, un instituteur fondu d'arts martiaux
Jérôme Sanchez, 42 ans, est professeur des écoles sur l'île de la Réunion, après une brève carrière d'ingénieur en France métropolitaine. Il a commencé la pratique des arts martiaux dès l'âge de 6-8 ans avec le judo, puis la boxe française et le kick-boxing. Il se passionne pour tous les sports de combat, leur histoire et leurs plus grands champions depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Installé à la Réunion en 1996, il a pratiqué le ju-jitsu sportif, le jiu-jitsu brésilien, les luttes olympiques, le muay thaï et le muay boran avant de découvrir la croche, la lutte traditionnelle réunionnaise alors en voie de disparition. Depuis 2002, il contribue à réhabiliter la croche par l'écriture d'un livre (2006), la création de clubs et l'organisation imminente d'une première compétition internationale (2012).
Article du Quotidien de la Réunion 17/12/2014
Article du Quotidien de la Réunion 17/10/2014
Dans le Quotidien de la Réunion - jeudi 25/09/14
Dans le Quotidien de la Réunion - jeudi 22/05/14
La Croche sur RFO
Katiana Castelnau et son équipe de l'émission Kap ou pas kap nous ont rendu visite à l'Académie La Croche pour faire une surprise à Monsieur le Maire de Bras Panon.
Daniel Gonthier s'est aimablement prêté au jeu et a apprécié la démonstration de croche effectuée par les membres de l'Académie parmi lesquels Patrick Blanca, Jean-Pierre Tarley et Daniel Maurer.
Voici les horaires des diffusions sur RFO :
- lundi 10 mai
- mercredi 12 mai
- et vendredi 14 mai à 12h00 dans le Mag qui se déroule en 3 modules.
L'intégralité de l'émission :
- vendredi 22h30 (14 mai)
- samedi 19h30 (15 mai)
- et dimanche 14h45 (16 mai) de la même semaine.
Des démonstrations sont déjà envisagées à Bras-Panon, ce qui permettrait de faire un peu plus connaître notre discipline traditionnelle réunionnaise "la croche" aux habitants de l'est ; tout en rappelant que le CLSS de Sainte-Suzanne, de Jocelyn Ramsamy-Mouti, et le Nikla's Sport Center d'Henri Latouze ont déjà enseigné ce sport dans l'est de la Réunion.
La Croche dans le Quotidien des Jeunes
LUTTE : J-1 des premiers championnats de "LA CROCHE"
01.06.08 .
http://www.aazsport.com/index.php?id=181&tx_ttnews[tt_news]=1307&tx_ttnews[backPid]=46&cHash=d752569780
LUTTE : Premiers championnats de La Réunion de "Croche"
01.06.08 .
http://www.aazsport.com/index.php?id=181&tx_ttnews[tt_news]=1298&tx_ttnews[backPid]=46&cHash=a97b216a78
Les média s'intéressent à l'action de l'AS La Croche.
Archipel n°34 de février 2007
Patrick Blanca, enfant de la Croche
Le Quotidien de la Réunion du 20 janvier 2007 dédicace une page entière à Patrick Blanca, animateur sportif pour la commune (spécialisé "la croche et luttes olympiques") qui raconte le Saint-Paul de son enfance sans oublier l'activité dont il s'est fait le "Sarda Garriga" (pour reprendre l'expression de François Perraut : la Croche (voir l'encart "Enfant de la croche").
Dans le Télémag n°511 du 16 mai 2006
Le magazine Télémag Réunion se fait écho de la sortie du livre "La Croche - Lutte traditionnelle réunionnaise" dans son numéro 511 du 16 mai 2006 (avec toute l'équipe de "Jardinot & Co" en couverture).
Dans les archives de 1991 ... Sur la piste de "la Croche" | ||
Dans un article du Quotidien (de l'île de la Réunion) daté du 18 mars 1991, intitulé "George Carbasse, Sur la piste de la croche ", ce cadre national disait au journaliste Jean Mesnard : "Dans chaque pays, la lutte existe, avec des variantes créées par les traditions. Il faut partir de là. Ici, j'ai entendu parler de "la croche", une forme de lutte traditionnelle. Mettons nous à la recherche de la "croche" ... | ||
Ses propos étaient d'ailleurs confirmés par Bernard Sabatier dans un magazine local (de la même année) qui saluait la création récente du Comité Régional de Lutte de la Réunion : "A la Réunion, la forme de lutte la plus connue n'est autre que "la croche"." 15 années après la déclaration de George Carbasse, le travail de recherche a abouti. Un livre entier est consacré à la croche, la lutte traditionnelle réunionnaise. Patrick Blanca, professeur de lutte, Frédéric Rubio, expert auprès de la CONFEJES et de la FILA et Jérôme Sanchez, ont effectué ce travail de recherche dont il parlait, de synthèse des nombreux témoignages et une règlementation/codification a émergé, compatible avec les règles des luttes olympiques. Le livre a même été présenté à la FFL, ce 28 avril 2006, par René Mardaye, président du Comité Régional de Lutte de la Réunion. Espérons que cette discipline recevra le meilleur accueil de la part de la FFL (c'est-à-dire une reconnaissance équivalente à celle du Gouren, par exemple) avec les développements que cela implique. |
COURRIER DES LECTEURS: La croche ... [18 avril 2006] | ||
A deux pas de la boutique du chinois, il a lancé le défi à l’ensemble des dalons assis sur le muret. Ce jour-là, celui qui donna son accord était loin de se douter de la suite des événements. Le cercle formé, la virilité de la première empoignade retentit dans tout le quartier. Les connaisseurs comprirent tout de suite que les corps allaient souffrir. " Soukali " puis " bat-à-terre ", la " clef malgache " souleva le bras opposé et le claquement qui s’en suivit éteignit d’un coup les encouragements des spectateurs : la grimace de douleur était le signe d’une véritable luxation de l’épaule. A cette époque-là, Sainte-Marie abritait seulement un médecin. Le vainqueur n’hésita pas une seconde, chargea son ami sur le dos et gravit comme un seul homme toute la Grande Montée. 5 Km après, le blessé était entre les mains du docteur des hauts. Joutes amicales en toute combativité, avec le souci d’obtenir " lapé " et de ne jamais (sauf accident) attenter à l’intégrité physique de l’adversaire, les marmailles et les jeunes hommes de l’île adoraient s’adonner à ce type de pratique qui nécessitait courage, technique et loyauté. A la nuit tombée, lorsque mon père désirait vraiment m’endormir, il s’asseyait au bord du lit et me racontait des histoires plus ou moins vécues de combats extraordinaires. Trapu et rapide, son passage arrière suivi d’une immobilisation à terre était redouté de Saint-Denis à Sainte-Suzanne. Ainsi se pratiquait " la croche " jusqu’aux années 1960-70. La télévision puis les sports modernes ont débarqué avec la départementalisation reléguant petit à petit la majorité de nos coutumes au rang d’activité " lontan ". L’identité d’un peuple se construit les pieds fortement ancrés au sol et la tête au -dessus des nuages : maloya, séga, rougail et parler créole se sont adaptés en s’enrichissant de cultures diverses. L’imagination propre à l’espèce humaine a su inventer des sonorités, des saveurs, des mots nouveaux et les activités ludiques mettant en jeu le corps se sont transformées en disciplines sportives. Il paraît que " la croche " serait sur le point de renaître quelque part du côté de Saint-Paul. Si mon père était encore de ce monde, il en profiterait pour me conter à nouveau l’histoire de " Ti clou ", le menuisier de la croisée qui de trois vieilles planches était capable de refaire un meuble-colon grâce à son savoir-faire et son esprit novateur. " La croche ", sport d’hier et de demain : à deux pas de la grotte des premiers Français, des rêveurs " y tire "... Lambi |
La Croche était à l'honneur dans "L'archipel - Le magazine de Saint-Paul", numéro de décembre 2005 :
- la couverture qui titre "La Croche à Saint-Paul : 100% réunionnais"
- et un article en page 5 qui décrit ce sport comme élément incontournable du patrimoine réunionnais.
RÉUNION
Allons jouer à la croche !
Les jeux-longtemps – au même titre que les “z’histoires” et les sirandanes – s’inscrivent dans les traditions populaires qui enrichissent le patrimoine culturel en perpétuel mouvement. Ainsi de la croche, joute conviviale, qu’il importe de sauvegarder et que quelques irréductibles s’appliquent à faire redécouvrir. |
Salon des arts martiaux et des sports de combat | |
Les spécialistes de la Croche n'ont pas manqué ce premier Salon des arts martiaux et des sports de combat. Une manifestation qui a attiré nombre d'initiés. ... Lire l'article complet |
Des Saint-Paulois veulent réhabiliter une discipline pratiquée jusque dans les années 70 dans l'île - JIR(24/11/04) | ||
Activité spontanée, “la croche” a été pratiquée jusque dans les années 70 dans l’île. Entre amis. Elle est ensuite tombée dans l’oubli. S’appuyant sur des témoignages d’anciens, un groupe de Saint-Paulois travaille à sa réhabilitation.... Lire l'article complet |
Categorie: Lutte
Ce dimanche 1er juin de 9h à 18h à l'Etang St Paul se tiendront les premiers Championnats de la Réunion de lutte traditionnelle réunionnaise "La Croche".
La croche est la forme traditionnelle de lutte de La Réunion. Elle est née à La Réunion au 19ème siècle.
Sa réhabilitation a commencé il y a six ans et elle arrive enfin à maturité avec l'organisation de ces championnats.
Lieu de compétition
Salle de danse et d'arts martiaux
33 rue La Croix
Etang St Paul
Catégories de poids
55kg
60kg
66kg
74kg
84kg
96kg
120kg
Récompenses
Les trois premiers de chaque catégorie recevront une médaille et le champion un diplôme supplémentaire orné du logo du Comité Régional de lutte de La Réunion.
Categorie: Lutte
Voici la liste des participants aux premiers championnats de la Croche qui se dérouleront ce dimanche 1er juin à l'Etang St Paul à partir de 9h00.
Les 40 compétiteurs engagés, issus de 9 clubs différents, tous licenciés au Comité Régional de Lutte de La Réunion, sont répartis par poules de 2, 3 ou 4 combattants, avec des têtes de série (en fonction de leur palmarès en croche), dans les 7 catégories officielles des luttes olympiques.
A noter la présence de 10 champions régionaux 2007 ou 2008 de lutte libre, grappling, lutte gréco-romaine, sambo combat et/ou judo. Sans oublier les 5 vainqueurs des précédents interclubs de croche.
Catégorie moins de 60 kg
Poule A
Nabil Timol (CK)
Tony Verbard (BDN) Tête de série
Stéphane Gaudins (CK)
Poule B
Eddy Philogène (FF) Tête de série
Mathieu Bimbard (CK)
Catégorie moins de 66 kg
Poule A
Wilfrid Sellaye (CLPJ) Tête de série et Champion régional
Redwane Ingar (CK)
Alexis Bour (RKH)
Poule B
Romain Gamel (CK)
Patrice Parmanum (CLSP) Tête de série
Judickaël Admette (F1TT)
Poule C
Rafaël Alexandrino (FF)
Frédéric Vaxelaire (CK)
Vincent Germain (RKH)
Josin Remanaly (F1TT) Tête de série
Catégorie moins de 74 kg
Poule A
Lino Charlettine (ALC)
Christian Verlissier (FF)
Aurélien Fosse (FF) Tête de série
Brian Smize (RKH) Champion régional
Poule B
Jérôme Mussard (SE) Champion Régional
Willy Serveaux (FF)
David Vidot (RKH) Tête de série
Yves Kerenfort (CK)
Catégorie moins de 84 kg
Poule A
Pascal Puylaurent (F1TT) Tête de série
Gérard Allouette (SE) Champion régional
Boris Gamel (RKH)
Poule B
Johny Adelin (CLPJ) Tête de série et Champion régional
Romain Paumel (CK)
David Fraumens (FF)
Catégorie moins de 96 kg
Poule A
Yves Preira (CLSP) Tête de série et Champion régional
Christophe Boyer (CLPJ) Champion régional
Faniry Fanomezantsoa (FF)
Poule B
Jean-Hugo Fayol (FF) Tête de série
Johnny Marimoutou (SE) Champion régional
Lionel Sanchez (RKH)
Catégorie moins de 120 kg
Poule A
Michel Thazar (FF)
Alexandre Hoarau (RKH)
Emmanuel Sénardière (CLSP) Tête de série et Champion régional
Poule B
Jean-Pierre Tarley (BDN) Tête de série et Champion régional
Jimmy Mahé (97kg) RKH
Les Clubs
CLSP : Club de Lutte de Saint-Pierre
BDN : Lutte Croche Bois de Nèfles
FF : Culb Sportif et Culturel Cité Hyacinthe - Free Fight
RKH : Run Kyokushin Honbu – Sambo
CLPJ : Club de Lutte Paul Jougla de Saint-Denis
SE : Sambo de l’Est (Saint-André)
F1TT : Fleurimont 1 Top Team – Grappling
CK : Clan K
ALC : Académie La Croche
Le magazine Escale d'Air Austral n°51 (juin-août 2006) | ||
consacre un article au livre "La Croche, lutte traditionnelle réunionnaise" (p.18).... En voici le texte : "La Croche, lutte créole. Beaucoup moins connue que le moringue, la croche aurait pu sombrer dans un oubli définitif sans l'obstination de quelques passionnés. Forme de lutte traditionnelle aux évidentes influences afro-malgaches, la croche a sans doute été pratiquée, comme un jeu, dès les premières décennies de peuplement de l'île. Trois spécialistes de la lutte ont collecté, dans les mémoires, les souvenirs de ces affrontements rituels. Ils se déroulaient, comme le moringue, à l'abri des regards. Sur la base de ces archives orales, les techniciens ont reconstitué les codes et les règles de ce "judo créole du pauvre". Ce petit livre réunit toutes les connaissances accumulées sur la croche et propose des outils pédagogiques pour la faire revivre. " |
Un expert de la lutte pour un ouvrage - JIR(24/11/04) | |
Itinérant de la fédération française de lutte, Frédéric Rubio a longtemps sillonné les villages africains. Ses quinze années passées au ... Lire l'article complet |
"De la Croche au menu des élus" - Le Quotidien (28 octobre 2005) | |
"Une séance qui débuta d'une façon pour le moins originale avec une démonstration de lutte pays : la Croche. Après avoir jeté quelques tapis au milieu de la salle du conseil, deux lutteurs [Florent Chaussalet, de dos, et Jean-Pierre Tarley] ont fait montre de leur technique de combat. Pour l'association la Croche, il s'agissait de sensibiliser les élus saint-paulois sur un sport 100% réunionnais disparu dans les années 1970 et que quelques passionnés tentent aujourd'hui de faire revivre. Ainsi, Patrick blanca et les siens ont retrouvé les principales techniques de ce sport en interrogeant les anciens et les ont consignées dans un ouvrage dont le conseil a fait l'acquisition de 300 exemplaires". (extrait du texte signé L.B)... Lire l'article complet |
Allons jouer la croche ! - JIR (19/11/05) | |
Avant d’être délaissée au profit des sports importés (judo, karaté, kung-fu, etc), la croche, telle qu’elle se pratiquait il y a quatre ou cinq décennies, était une activité à la fois spontanée, indissociable de la vie de tous les jours.... Lire l'article complet |
Article paru dans le Quotidien du 20 avril 2006. | ||
.... |
La Croche renaît dans l'Ouest (JIR - 17 mai 2006) | ||
.... |