dimanche 2 décembre 2012
Résultat du combat de croche lors des championnats de la Réunion de lutte gréco-romaine (du 2 décembre 2012), et prolongements sportifs et culturels
Frédéric Audebert (du Lutte Club de Saint-Joseph) a
remporté le combat de croche (officiel) qui l'opposait à
Gérard Allouette (du Club de Lutte de Sainte Suzanne) par
étranglement en 1'30''. C'est la 6ème victoire consécutive (toutes avant la
limite) du champion de la Réunion catégorie -74kg en titre.
La rencontre s'est ensuite prolongée sous la forme d'une exhibition dans le
respect de la tradition amicale de ce sport ("Allons jouer la croche") et pour
faire connaître cette discipline traditionnelle réunionnaise à la jeune
génération formée aux luttes olympiques (gréco-romaine, libre
ou féminine).
Le dimanche 16 décembre 2012, la croche sera à nouveau invitée : lors du
Tournoi de Noël (compétition internationale de lutte
libre réunissant de jeunes lutteurs -essentiellement minimes et cadets-
des îles de l'Océan Indien). Les combats de croche seront
ouverts aux licenciés FFL seniors et pourquoi pas aux
Mauriciens déjà habitués à cette forme de lutte.
Rappelons que les 1ers Championnats de l'Océan Indien, du 22 janvier 2012,
avaient couronné plusieurs champions et championne de la République Mauricienne
: Hercule Jolicoeur (-120kg, Rodrigues), Jean-Daniel Edouard (-84kg, Rodrigues),
Laurent Pascal (-60kg, Maurice), Guyliane Bandou (-55kg, Maurice) et Angel Laval
(dames toutes catégories, Maurice), et mis en valeur des combattants tels que :
Chrisno Abdool (-74kg, Rodrigues), Lalaina Rakotoarisom (-74kg, Madagascar),
Ricaud Ravina (-66kg, Rodrigues), Cédric Adroit (-66kg, Maurice), Joel Laval
(-60kg, Maurice), Joanne Comolle (-55kg, Maurice) et Jossen Jameer
(-55kg, Rodrigues) qu'on aimerait revoir en action sur notre île.
Parallèlement à la compétition sportive de ce jour (à l'Etang Salé les
Hauts), Jérôme Sanchez répondait (à Saint-Paul) aux questions de l'ethnologue
Cendrine Lagoueyte (CNRS/Bordeaux 2/Bordeaux3) qui effectue des recherches sur
les jeux et sports traditionnels: leur transmission et leur apprentissage, leur
transformation en patrimoine.
Cette démarche de valorisation culturelle permettra
peut-être un jour à la croche d'être reconnue au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO comme le fut le maloya en
2009.
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