vendredi 4 juin 2010
Arts Martiaux Mixtes à la Réunion : pourquoi et comment
par Jeronimo le 10/02/2005 @ 19:50
Dans les murs de leur Académie, à Saint-Paul, les professeurs de l'A.S. La Croche enseignent trois disciplines :
- tout d'abord : la lutte traditionnelle réunionnaise "La Croche", par son restaurateur Patrick Blanca (titulaire du BE et professeur de Lutte),
- puis la Lutte Libre, par Guillaume Genou, champion d'Île de France et 5 fois champion de la Réunion catégorie 84 kg,
- et enfin le Muay Thaï, par Long Lapaï, natif d'Udornthani dans le nord-est de la Thaïlande (combattant professionnel dès l'âge de 11 ans).
L'idée d'échanger les techniques entre les différents pratiquants, de combiner ces trois disciplines et de rencontrer des compétiteurs de tous horizons, a conduit les membres de l'A.S. à se lancer dans l'organisation d'une "Rencontre d'Arts Martiaux Mixtes" au delà de l'enceinte de l'Académie. La première étape a été de réfléchir à des règles offrant autant de chances aux spécialistes de percussion qu'aux spécialistes de préhension.Le premier choix s'est porté sur la Lutte Contact de Stéphane Dervaux (voir le "Livre d'Or"). C'est une bonne synthèse :
- les frappeurs peuvent s'exprimer pleinement avec les pieds, poings et même les genoux (mais sans les coups de coude, probablement jugés trop coupants, ni les coups de tête),
- les lutteurs et les judokas sont aussi à égalité de chance puisque la tenue officielle est un kimono/judogi sans manche mais avec un col solide,
- par contre, le travail au sol est plus limité. Les frappes y sont interdites (ce qui n'est pas une mauvaise chose pour l'intégrité des pratiquants, combattants amateurs) et la recherche de soumission est très limitée dans le temps. En effet, au bout de 20 secondes, si aucune clé n'est engagée, il faut se relever.
Après réflexion, ces règles défavorisent trop les spécialistes du sol et favorisent les kick-boxeurs; exactement l'inverse des règles appliquées le 29 janvier à Saint-Benoît (combinaison de karaté kyokushinkaï et de sambo) favorisant trop les "grapplers".
Ces déséquilibres nous ont conduit à pousser plus loin nos investigations notamment auprès de deux ou trois structures :
- l'Union Internationale de Bugeï, Grappling et Self Defense Pro Bugeï
- le Combat Complet de Rafaël Schmitz
- et l'Union Internationale de Pancrace et Disciplines Assimilées.
Nous avons comparé les nombreuses variantes de règles, du "grappling" pur (combinaison de lutte debout et de soumissions au sol), au "combat libre" version UFC ou pire Vale Tudo, en passant par diverses nuances : quelques frappes debout (mais pas toutes), quelques frappes au sol (mais pas toutes), quelques soumissions au sol (mais pas toutes) sans parler des nombreuses variantes d'équipement et de tenue imposée, et bien entendu les cotations des diverses techniques. A ne plus s'y retrouver !
Finalement, pour une première et afin de rassembler le maximum de personnes, nous allons faire simple. Des combats de 5 minutes (voire 2 x 5 mn) avec :
- frappes debout en coups de poings, de pieds et de genoux,
- projections
- et soumissions au sol (mais pas de frappes) sans limite de temps.
Tenue libre (chacun pouvant ainsi représenter sa discipline).
Décompte des points : 10 pour le vainqueur de la reprise ... et moins pour le perdant. L'important étant que chacun ait envie de participer sans se sentir lésé. Et de toute façon, dès que les autorisations auront été obtenues, une réunion sera organisée avec tous ceux que cela intéresse pour discuter de cette réglementation, de l'assurance, de l'organisation, etc. Ce sera déjà une grande satisfaction que tout le monde se retrouve autour d'une table.
Dans les murs de leur Académie, à Saint-Paul, les professeurs de l'A.S. La Croche enseignent trois disciplines :
- tout d'abord : la lutte traditionnelle réunionnaise "La Croche", par son restaurateur Patrick Blanca (titulaire du BE et professeur de Lutte),
- puis la Lutte Libre, par Guillaume Genou, champion d'Île de France et 5 fois champion de la Réunion catégorie 84 kg,
- et enfin le Muay Thaï, par Long Lapaï, natif d'Udornthani dans le nord-est de la Thaïlande (combattant professionnel dès l'âge de 11 ans).
L'idée d'échanger les techniques entre les différents pratiquants, de combiner ces trois disciplines et de rencontrer des compétiteurs de tous horizons, a conduit les membres de l'A.S. à se lancer dans l'organisation d'une "Rencontre d'Arts Martiaux Mixtes" au delà de l'enceinte de l'Académie. La première étape a été de réfléchir à des règles offrant autant de chances aux spécialistes de percussion qu'aux spécialistes de préhension.Le premier choix s'est porté sur la Lutte Contact de Stéphane Dervaux (voir le "Livre d'Or"). C'est une bonne synthèse :
- les frappeurs peuvent s'exprimer pleinement avec les pieds, poings et même les genoux (mais sans les coups de coude, probablement jugés trop coupants, ni les coups de tête),
- les lutteurs et les judokas sont aussi à égalité de chance puisque la tenue officielle est un kimono/judogi sans manche mais avec un col solide,
- par contre, le travail au sol est plus limité. Les frappes y sont interdites (ce qui n'est pas une mauvaise chose pour l'intégrité des pratiquants, combattants amateurs) et la recherche de soumission est très limitée dans le temps. En effet, au bout de 20 secondes, si aucune clé n'est engagée, il faut se relever.
Après réflexion, ces règles défavorisent trop les spécialistes du sol et favorisent les kick-boxeurs; exactement l'inverse des règles appliquées le 29 janvier à Saint-Benoît (combinaison de karaté kyokushinkaï et de sambo) favorisant trop les "grapplers".
Ces déséquilibres nous ont conduit à pousser plus loin nos investigations notamment auprès de deux ou trois structures :
- l'Union Internationale de Bugeï, Grappling et Self Defense Pro Bugeï
- le Combat Complet de Rafaël Schmitz
- et l'Union Internationale de Pancrace et Disciplines Assimilées.
Nous avons comparé les nombreuses variantes de règles, du "grappling" pur (combinaison de lutte debout et de soumissions au sol), au "combat libre" version UFC ou pire Vale Tudo, en passant par diverses nuances : quelques frappes debout (mais pas toutes), quelques frappes au sol (mais pas toutes), quelques soumissions au sol (mais pas toutes) sans parler des nombreuses variantes d'équipement et de tenue imposée, et bien entendu les cotations des diverses techniques. A ne plus s'y retrouver !
Finalement, pour une première et afin de rassembler le maximum de personnes, nous allons faire simple. Des combats de 5 minutes (voire 2 x 5 mn) avec :
- frappes debout en coups de poings, de pieds et de genoux,
- projections
- et soumissions au sol (mais pas de frappes) sans limite de temps.
Tenue libre (chacun pouvant ainsi représenter sa discipline).
Décompte des points : 10 pour le vainqueur de la reprise ... et moins pour le perdant. L'important étant que chacun ait envie de participer sans se sentir lésé. Et de toute façon, dès que les autorisations auront été obtenues, une réunion sera organisée avec tous ceux que cela intéresse pour discuter de cette réglementation, de l'assurance, de l'organisation, etc. Ce sera déjà une grande satisfaction que tout le monde se retrouve autour d'une table.
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