vendredi 30 décembre 2011
Festival FILA Wrestling à Maurice, du 16 au 22 janvier 2012
Lundi 16 Jan 2012 - L'arrivée des invités (transfert - aéroport- hôtel)
Mardi 17 Jan 2012 – Briefing sur le festival en général et dans la soirée, en direct sur la chaine nationale MBC dans l'émission "Sports Xtra"
Mercredi 18 Jan 2012 – Stage de Lutte
Jeudi 19 Jan 2012 – Stage de Croche
Vendredi 20 Jan 2012 – Stage Grappling et dans la soirée il y aura un comité technique de lutte
Samedi 21 Jan 2012 – Compétition nationale de Lutte (pesée et contrôles médicaux) et dans la soirée il y aura le comité technique de croche et grappling
Dimanche 22 Jan 2012 – championnat de l'Océan Indien de Croche (pesée, etc) + compétition Nationale Grappling - 20 participants et dans la soirée BBQ à l'hôtel.
Vers une consécration supplémentaire, internationale
Classés par catégories de poids (les 7 mêmes qu'en luttes olympiques), voici les meilleurs performeurs en croche : les plus rapides à conclure un combat et les meilleurs techniciens.
Cinq d'entre eux (dont les noms appraissent en gras) peuvent obtenir une consécration supplémentaire, internationale, en conquérant le titre de champion de l'Océan Indien de croche : les Réunionnais Mickaël Morel, Antoine Delpuech et Tonny Verbard et les Mauriciens Christopher Caron et Emmanuel Dookhit.
Cinq d'entre eux (dont les noms appraissent en gras) peuvent obtenir une consécration supplémentaire, internationale, en conquérant le titre de champion de l'Océan Indien de croche : les Réunionnais Mickaël Morel, Antoine Delpuech et Tonny Verbard et les Mauriciens Christopher Caron et Emmanuel Dookhit.
Catégories de poids | Plus rapide | Meilleur technicien |
- de 120kg | Emmanuel Sénardière (15'') champion de la Réunion 2008 | Mickaël Morel (20-0) champion de la Réunion 2011 |
- de 96 kg | Yves « Charlie » Preira (45'') champion de la Réunion 2008-2009 | Romain Paumel (16-0) champion de la Réunion 2010 |
- de 84 kg | Bruno Courteaud (30'') champion de la Réunion 2009 | David Courteaud (11-0 en 2'17'') |
- de 74 kg | Giovany Sorlier (13'') champion de la Réunion 2009 | Frédéric Ramsamy-Mouti (22-0) champion de la Réunion 2011 |
- de 66 kg | Patrice Parmanum et Antoine Delpuech (25'') | Wilfrid Sellaye (10-0 en 2'54'') champion de la Réunion 2008-2009-2010-2011 |
- de 60 kg | Judickaël Admette (40'') | Tonny Verbard (9-0) champion de la Réunion 2008-2009 |
- de 55 kg | Christopher Caron (2'30'') champion de Maurice par équipe | Emmanuel Dookhit (9-0) |
lundi 26 décembre 2011
Pronostics pour les 1ers Championnats de l'Océan Indien de Croche 2012
Le président du Comité Olympique Mauricien ayant donné son accord, les 1ers Championnats de l'Océan Indien de Croche 2012 seront l'opportunité pour les lutteurs et les judokas mauriciens de se rencontrer sous les règles de la lutte traditionnelle réunionnaise "la croche". Cette discipline permettra à ces compétiteurs de se mesurer à armes égales puisque :
- d'un côté les lutteurs seront plus à l'aise avec la règle "pas de saisie sur les vêtements"
- et d'un autre côté les judokas seront plus expérimentés vis-à-vis des clés articulaires et des étranglements permettant de remporter des combats avant la limite.
Puisque les autres îles de l'Océan Indien (Rodrigues, Réunion, etc) sont également invitées à participer à cet événement, les appariements seront faits pour favoriser les oppositions de styles (lutte/judo) et les rencontres inter-îles (Maurice/Réunion par exemple). Les têtes de série seront attribuées dans cet esprit :
#1 champion de lutte mauricien ou rodriguais
#2 champion de croche réunionnais
#3 champion de judo mauricien
#4 champion de judo réunionnais
Dans la première partie des championnats (matchs de poule), les têtes de série seront séparées (autant que possible). Puis, en phases finales, on assistera en principe à des duels inédits :
- #1 lutte Maurice ou Rodrigues vs #4 judo Réunion
- et #2 croche Réunion vs #3 judo Maurice.
Compte tenu de ces dispositions, voici les pronostics qu'on peut d'ores et déjà faire (sous réserve de la participation des différents champions cités).
Dans la catégorie de poids la plus légère (55kg), l'île Maurice possède le champion de lutte Brandon Guylaine. Il a remporté les deux dernières éditions du Tournoi International de Noël (de lutte libre olympique), à la Réunion, chez les 47kg d'abord puis chez les 54kg (devançant son compatriote rodriguais Janeer Josen). Mais en mai 2011, il s'était incliné en croche avant la limite (sur clé de bras) face au judoka mauricien Christopher Caron. Il faut s'attendre à une revanche disputée entre ces deux jeunes compétiteurs en finale des 55kg.
Juste au-dessus, dans la catégorie des 60kg, la lutte mauricienne possède le talentueux Emmanuel Dookhit qui lui aussi a remporté les deux dernières éditions du Tournoi International de Noël (en lutte libre) à la Réunion : d'abord chez les 53kg puis chez les 58kg. Lors du premier championnat de croche de Maurice (compétition par équipe) en mai 2011, il avait dominé son homologue judoka sur le très large score de 9 à 0. Logiquement, Emmanuel Dookhit devrait se hisser dans la catégorie des 60kg pour ces Championnats de l'Océan Indien de Croche; mais il devra alors se mesurer à des adversaires beaucoup plus expérimentés : le récent champion de la Réunion de judo par équipe, Julien Lallemand, peut-être en demi-finale. C'est un spécialiste de ne-waza (techniques de clés articulaires et d'étranglement au sol). Il faudra être vigilant jusqu'à la dernière seconde des 5 minutes de combat. Dans l'autre demi-finale, il devrait y avoir le Réunionnais Tonny Verbard (champion de la Réunion 2008 et 2009, invaincu chez les 60kg) face au judoka mauricien Steven Gourdin, médaillé d'argent aux derniers JIOI de judo. Du haut niveau ! Peut-être par chauvinisme, je miserais sur une finale réunionnaise et sur une victoire tactique du crocheur face à un judoka plus offensif mais ne parvenant pas à placer une clé ou un étranglement décisif.
Chez les 66kg, c'est Rodrigues qui présente le meilleur lutteur : Ramso Ravina. Lors des deux dernières éditions du Tournoi International de Noël (en lutte libre), il a devancé son compatriote mauricien Cédric Adroit, obtenant la médaille d'or chez les 60kg puis les 69kg devant tous les Réunionnais. Mais en croche, la partie sera très difficile car il faudra se mesurer à Francis Boyer, récent champion de la Réunion par équipe en judo mais aussi, auparavant, médaille d'argent aux JIOI 2011 en judo, vainqueur de la Coupe de la Réunion de grappling 2008 (devant le quadruple champion de la Réunion de croche Wilfrid Sellaye) et champion de France universitaire de lutte libre en 2006/2007 sans oublier un monitorat de MMA obtenu en 2010 ! Dans l'autre demi-finale, on devrait retrouver le "crocheur qui monte" Antoine Delpuech, récent vainqueur du champion d'Europe 2008 de jiu-jitsu brésilien Jean-Marie Guézélot, face au champion de Maurice de judo et de croche, John Nanon, médaillé de bronze aux JIOI 2011 en judo. Selon moi, Francis Boyer fait figure de favori indiscutable dans cette catégorie.
La catégorie 74kg est la plus riche. On pouvait espérer y retrouver les deux recordmen en croche :
- le plus rapide : Giovany Sorlier, auteur d'une victoire en 13'' lors des championnats de la Réunion 2009
- et l'auteur du plus gros score : le lutteur Frédéric Ramsamy-Mouti (22 à 0 lors des championnats de la Réunion 2011).
Hélas, le premier va participer aux championnats d'Europe de jiu-jitsu brésilien à la même période et le second est blessé selon les informations communiquées par son entraîneur.
Mais deux autres hommes pourraient bien faire oublier ces compétiteurs :
- du côté de la vitesse : Irwin Debalman, champion de France de jiu-jitsu brésilien 2010, auteur d'une victoire encore plus rapide que celle de Giovany Sorlier : 10'' grâce à une clé de bras à la volée face au pourtant très expérimenté Expédit Valin, en 2005, dans une compétition de jiu-jitsu;
- et du côté de la technique, la star McLeon "Macoy" Paulin, vainqueur des JIOI 2011, champion de Maurice de croche 2011 (par 13 à 0 face au champion de lutte rodriguais Samuel Speville), vice-champion d'Afrique de judo 2009, médaillé de bronze aux Jeux du Commonwealth 2010, médaillé d'argent au Grand Prix du Président 2010 en kourach, etc.
Face à ces deux athlètes, le jeune lutteur Samuel Speville et le crocheur Lino Charlettine (de tous les podiums à la Réunion depuis 2009 en lutte libre, croche et haltérophilie entre 70kg et 77kg) risquent fort de devoir se contenter de la petite finale pour la médaille de bronze.
Mon pronostic chez les 74kg : 1er McLeon Paulin, 2ème Irwin Debalman, 3ème Lino Charlettine.
Au-delà des 74kg, j'avoue ma méconnaissance des engagés mauriciens, tant en lutte qu'en judo.
Chez les moins de 84kg, la Réunion possède de nombreux compétiteurs de talent : Bruno Courteaud (entre autres titres : champion de la Réunion de croche 2009), Fabrice Lucas (champion toutes catégories de grappling 2009 et champion de la Réunion de croche 2011) et surtout l'homme en forme du moment : David Courteaud (meilleur technicien de croche 2011, vainqueur des compétitions de ju-jitsu combat et récemment de judo ne-waza face au redoutable Thierry Grimaud pourtant vice-champion du monde 2001 de ju-jitsu combat et encore des JIOI 2011 de judo). Hélas, aucun d'eux n'a pu répondre présent à l'appel.
Dans ces circonstances, Olivier Quintin fait figure de favori de la catégorie : judoka expérimenté (vainqueur du TIRUN dès 2002 puis encore du championnat de la Réunion par équipe 2011, avec au passage un titre de champion de France universitaire 2006/2007 en lutte libre), lutteur donc, et même moniteur de MMA depuis 2010.
Chez les moins de 96kg, si l'équipe championne de la Réunion de judo venait à s'aligner au grand complet, on pourrait retrouver Fabrice Payet (par ailleurs champion d'Europe de jiu-jitsu brésilien 2010 et promoteur du judo ne-waza et du ju-jitsu combat). Son rival réunionnais pourrait être le solide Merrick Félicité (pesant habituellement entre 97 et 99kg). En perdant 2 ou 3kg, ce dernier pourrait opposer sa force et sa résistance face à l'expérience sans doute plus grande de ses adversaires.
Enfin, chez les moins de 120kg, s'il venait à s'aligner, le favori serait le lutteur et crocheur réunionnais Mickaël "Président" Morel, impérial lors des derniers championnats de la Réunion de croche 2011.
- d'un côté les lutteurs seront plus à l'aise avec la règle "pas de saisie sur les vêtements"
- et d'un autre côté les judokas seront plus expérimentés vis-à-vis des clés articulaires et des étranglements permettant de remporter des combats avant la limite.
Puisque les autres îles de l'Océan Indien (Rodrigues, Réunion, etc) sont également invitées à participer à cet événement, les appariements seront faits pour favoriser les oppositions de styles (lutte/judo) et les rencontres inter-îles (Maurice/Réunion par exemple). Les têtes de série seront attribuées dans cet esprit :
#1 champion de lutte mauricien ou rodriguais
#2 champion de croche réunionnais
#3 champion de judo mauricien
#4 champion de judo réunionnais
Dans la première partie des championnats (matchs de poule), les têtes de série seront séparées (autant que possible). Puis, en phases finales, on assistera en principe à des duels inédits :
- #1 lutte Maurice ou Rodrigues vs #4 judo Réunion
- et #2 croche Réunion vs #3 judo Maurice.
Compte tenu de ces dispositions, voici les pronostics qu'on peut d'ores et déjà faire (sous réserve de la participation des différents champions cités).
Dans la catégorie de poids la plus légère (55kg), l'île Maurice possède le champion de lutte Brandon Guylaine. Il a remporté les deux dernières éditions du Tournoi International de Noël (de lutte libre olympique), à la Réunion, chez les 47kg d'abord puis chez les 54kg (devançant son compatriote rodriguais Janeer Josen). Mais en mai 2011, il s'était incliné en croche avant la limite (sur clé de bras) face au judoka mauricien Christopher Caron. Il faut s'attendre à une revanche disputée entre ces deux jeunes compétiteurs en finale des 55kg.
Juste au-dessus, dans la catégorie des 60kg, la lutte mauricienne possède le talentueux Emmanuel Dookhit qui lui aussi a remporté les deux dernières éditions du Tournoi International de Noël (en lutte libre) à la Réunion : d'abord chez les 53kg puis chez les 58kg. Lors du premier championnat de croche de Maurice (compétition par équipe) en mai 2011, il avait dominé son homologue judoka sur le très large score de 9 à 0. Logiquement, Emmanuel Dookhit devrait se hisser dans la catégorie des 60kg pour ces Championnats de l'Océan Indien de Croche; mais il devra alors se mesurer à des adversaires beaucoup plus expérimentés : le récent champion de la Réunion de judo par équipe, Julien Lallemand, peut-être en demi-finale. C'est un spécialiste de ne-waza (techniques de clés articulaires et d'étranglement au sol). Il faudra être vigilant jusqu'à la dernière seconde des 5 minutes de combat. Dans l'autre demi-finale, il devrait y avoir le Réunionnais Tonny Verbard (champion de la Réunion 2008 et 2009, invaincu chez les 60kg) face au judoka mauricien Steven Gourdin, médaillé d'argent aux derniers JIOI de judo. Du haut niveau ! Peut-être par chauvinisme, je miserais sur une finale réunionnaise et sur une victoire tactique du crocheur face à un judoka plus offensif mais ne parvenant pas à placer une clé ou un étranglement décisif.
Chez les 66kg, c'est Rodrigues qui présente le meilleur lutteur : Ramso Ravina. Lors des deux dernières éditions du Tournoi International de Noël (en lutte libre), il a devancé son compatriote mauricien Cédric Adroit, obtenant la médaille d'or chez les 60kg puis les 69kg devant tous les Réunionnais. Mais en croche, la partie sera très difficile car il faudra se mesurer à Francis Boyer, récent champion de la Réunion par équipe en judo mais aussi, auparavant, médaille d'argent aux JIOI 2011 en judo, vainqueur de la Coupe de la Réunion de grappling 2008 (devant le quadruple champion de la Réunion de croche Wilfrid Sellaye) et champion de France universitaire de lutte libre en 2006/2007 sans oublier un monitorat de MMA obtenu en 2010 ! Dans l'autre demi-finale, on devrait retrouver le "crocheur qui monte" Antoine Delpuech, récent vainqueur du champion d'Europe 2008 de jiu-jitsu brésilien Jean-Marie Guézélot, face au champion de Maurice de judo et de croche, John Nanon, médaillé de bronze aux JIOI 2011 en judo. Selon moi, Francis Boyer fait figure de favori indiscutable dans cette catégorie.
La catégorie 74kg est la plus riche. On pouvait espérer y retrouver les deux recordmen en croche :
- le plus rapide : Giovany Sorlier, auteur d'une victoire en 13'' lors des championnats de la Réunion 2009
- et l'auteur du plus gros score : le lutteur Frédéric Ramsamy-Mouti (22 à 0 lors des championnats de la Réunion 2011).
Hélas, le premier va participer aux championnats d'Europe de jiu-jitsu brésilien à la même période et le second est blessé selon les informations communiquées par son entraîneur.
Mais deux autres hommes pourraient bien faire oublier ces compétiteurs :
- du côté de la vitesse : Irwin Debalman, champion de France de jiu-jitsu brésilien 2010, auteur d'une victoire encore plus rapide que celle de Giovany Sorlier : 10'' grâce à une clé de bras à la volée face au pourtant très expérimenté Expédit Valin, en 2005, dans une compétition de jiu-jitsu;
- et du côté de la technique, la star McLeon "Macoy" Paulin, vainqueur des JIOI 2011, champion de Maurice de croche 2011 (par 13 à 0 face au champion de lutte rodriguais Samuel Speville), vice-champion d'Afrique de judo 2009, médaillé de bronze aux Jeux du Commonwealth 2010, médaillé d'argent au Grand Prix du Président 2010 en kourach, etc.
Face à ces deux athlètes, le jeune lutteur Samuel Speville et le crocheur Lino Charlettine (de tous les podiums à la Réunion depuis 2009 en lutte libre, croche et haltérophilie entre 70kg et 77kg) risquent fort de devoir se contenter de la petite finale pour la médaille de bronze.
Mon pronostic chez les 74kg : 1er McLeon Paulin, 2ème Irwin Debalman, 3ème Lino Charlettine.
Au-delà des 74kg, j'avoue ma méconnaissance des engagés mauriciens, tant en lutte qu'en judo.
Chez les moins de 84kg, la Réunion possède de nombreux compétiteurs de talent : Bruno Courteaud (entre autres titres : champion de la Réunion de croche 2009), Fabrice Lucas (champion toutes catégories de grappling 2009 et champion de la Réunion de croche 2011) et surtout l'homme en forme du moment : David Courteaud (meilleur technicien de croche 2011, vainqueur des compétitions de ju-jitsu combat et récemment de judo ne-waza face au redoutable Thierry Grimaud pourtant vice-champion du monde 2001 de ju-jitsu combat et encore des JIOI 2011 de judo). Hélas, aucun d'eux n'a pu répondre présent à l'appel.
Dans ces circonstances, Olivier Quintin fait figure de favori de la catégorie : judoka expérimenté (vainqueur du TIRUN dès 2002 puis encore du championnat de la Réunion par équipe 2011, avec au passage un titre de champion de France universitaire 2006/2007 en lutte libre), lutteur donc, et même moniteur de MMA depuis 2010.
Chez les moins de 96kg, si l'équipe championne de la Réunion de judo venait à s'aligner au grand complet, on pourrait retrouver Fabrice Payet (par ailleurs champion d'Europe de jiu-jitsu brésilien 2010 et promoteur du judo ne-waza et du ju-jitsu combat). Son rival réunionnais pourrait être le solide Merrick Félicité (pesant habituellement entre 97 et 99kg). En perdant 2 ou 3kg, ce dernier pourrait opposer sa force et sa résistance face à l'expérience sans doute plus grande de ses adversaires.
Enfin, chez les moins de 120kg, s'il venait à s'aligner, le favori serait le lutteur et crocheur réunionnais Mickaël "Président" Morel, impérial lors des derniers championnats de la Réunion de croche 2011.
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saison 2011/2012
vendredi 23 décembre 2011
Quelques favoris pour les 1ers Championnats de l'Océan Indien de Croche
L'équipe des lutteurs mauriciens (LM) aura de sacrés atouts dans les plus petites catégories avec des compétiteurs jeunes mais talentueux comme Brandon Guylane (47-54kg), Emmanuel Dookhit (53-58kg), Brandon Ventre (60kg) et Cédric Adroit (60-69kg). Autant de chances de médailles pour les catégories 55kg, 60kg et 66kg en croche.
L'équipe des lutteurs de Rodrigues (LR) pourrait pour sa part aligner, entre autres, Ramso Ravina (60-69kg) et Samuel Speville (75kg). Deux belles chances de médailles chez les 66kg et 74kg en croche.
L'équipe des crocheurs de la Réunion (CR) ambitionnera elle-aussi de ramener des médailles : chez les 120kg avec Mickaël Morel (participation non encore confirmée), Merrick Félicité (97-99kg) qui concourra soit chez les 120kg soit chez les 96kg en croche, Lino Charlettine (74kg), Antoine Delpuech (66kg) et Tonny Verbard (60kg).
A Maurice, les judokas (JM) sont également invités en croche. Il faudra donc se méfier des expérimentés McLeon "Macoy" Paulin (74kg en croche), John Nanon (66kg) et Steven Gourdin (60kg) mais sans oublier le jeune Christopher Caron (50-55kg) qui avait contribué à la victoire par équipe de sa délégation en mai 2011 lors des championnats de Maurice par équipe.
Autre équipe redoutable, celle championne de la Réunion de judo (JR) : le CAM Jita Kyoeï (JCM Saint-Paul) qui sera justement présente à Maurice à cette période. Ils effectueront une compétition de judo le samedi 21 janvier et pourraient s'aligner le dimanche 22 janvier en croche avec de sérieuses chances de médailles : Olivier Quintin (81-84kg), Irwin Debalman (73-74kg), Francis Boyer (66kg), etc.
Les catégories les plus disputées seront (en principe) celles des 74kg, 66kg et 60kg.
L'équipe des lutteurs de Rodrigues (LR) pourrait pour sa part aligner, entre autres, Ramso Ravina (60-69kg) et Samuel Speville (75kg). Deux belles chances de médailles chez les 66kg et 74kg en croche.
L'équipe des crocheurs de la Réunion (CR) ambitionnera elle-aussi de ramener des médailles : chez les 120kg avec Mickaël Morel (participation non encore confirmée), Merrick Félicité (97-99kg) qui concourra soit chez les 120kg soit chez les 96kg en croche, Lino Charlettine (74kg), Antoine Delpuech (66kg) et Tonny Verbard (60kg).
A Maurice, les judokas (JM) sont également invités en croche. Il faudra donc se méfier des expérimentés McLeon "Macoy" Paulin (74kg en croche), John Nanon (66kg) et Steven Gourdin (60kg) mais sans oublier le jeune Christopher Caron (50-55kg) qui avait contribué à la victoire par équipe de sa délégation en mai 2011 lors des championnats de Maurice par équipe.
Autre équipe redoutable, celle championne de la Réunion de judo (JR) : le CAM Jita Kyoeï (JCM Saint-Paul) qui sera justement présente à Maurice à cette période. Ils effectueront une compétition de judo le samedi 21 janvier et pourraient s'aligner le dimanche 22 janvier en croche avec de sérieuses chances de médailles : Olivier Quintin (81-84kg), Irwin Debalman (73-74kg), Francis Boyer (66kg), etc.
Pour se résumer :
120 kg : Mickaël Morel (CR)
96kg : Merrick Félicité (CR)
84kg : Olivier Quintin (JR)
74kg : Samuel Speville (LR), Lino Charlettine (CR), McLeon Paulin (JM), Irwin Debalman (JR)
66kg : Cédric Adroit (LM), Ramso Ravina (LR), Antoine Delpuech (CR), John Nanon (JM), Francis Boyer (JR)60kg : Emmanuel Dookhit (LM), Tonny Verbard (CR), Steven Gourdin (JM)
55kg : Brandon Guylaine (LM), Christopher Caron (JM)Les catégories les plus disputées seront (en principe) celles des 74kg, 66kg et 60kg.
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mardi 20 décembre 2011
Retour sur les derniers championnats de la Réunion de croche (2011)
Plus les années passent et plus l'élite se resserre autour d'un nombre réduit de clubs. Lors de l'édition 2011, deux clubs ont accumulé les médailles et les titres : le CLPJ et l'AOSD. Pourtant, il n'y a pas de solution unique pour s'imposer en croche. C'est aussi ce qui fait l'intérêt des compétitions : les oppositions de styles.
On peut réussir en combinant les luttes olympiques et le grappling :
- le Club de Lutte Paul Jouglas associé avec le GJJCD des frères Serveaux a remporté 5 médailles dont 3 en or : Mathieu Grondin (96kg), Fabrice Lucas (84kg), Yoland Poleya (84kg), Frédéric Ramsamy-Mouti (74kg), Wilfrid Sellaye (66kg)
On peut aussi favoriser le travail au sol en pratiquant le grappling mais aussi le jiu-jitsu brésilien et le judo ne-waza :
- l'Association Omnisport Saint-Denis "Icon Jiu-Jitsu" a remporté 6 médailles dont 2 en or : Didier Delètre (120kg), Ken Bourgogne (96kg), Raphaël Mong-Hune (84kg), Didier Maillot (74kg), Jean-Marie Guézélot (66kg), Mickaël Poleya (60kg).
Il y a aussi les lutteurs traditionnels réunionnais, les "crocheurs" qui ont remporté 3 médailles :
- du Lutte Club Bois de Nèfles : Merrick Félicité (120kg)
- du Clan Kérenfort : Romain Paumel (96kg)
- et du Lutte Croche L'Etang Saint-Paul : Lino Charlettine (74kg)
Enfin, la lutte olympique n'a remporté qu'une médaille mais la plus prestigieuse : l'or chez les poids lourds :
- du Lutte Club Saint-Joseph : Mickaël Morel (120kg).
Pour les 1ers Championnats de l'Océan Indien de Croche, on aurait aimé présenter à nos amis mauriciens une combinaison de toutes ces tendances. Hélas, faute de moyens financiers, la délégation réunionnaise sera plus réduite que prévu et, pour cette première édition, une seule tendance sera représentée : celle des purs crocheurs.
On peut réussir en combinant les luttes olympiques et le grappling :
- le Club de Lutte Paul Jouglas associé avec le GJJCD des frères Serveaux a remporté 5 médailles dont 3 en or : Mathieu Grondin (96kg), Fabrice Lucas (84kg), Yoland Poleya (84kg), Frédéric Ramsamy-Mouti (74kg), Wilfrid Sellaye (66kg)
On peut aussi favoriser le travail au sol en pratiquant le grappling mais aussi le jiu-jitsu brésilien et le judo ne-waza :
- l'Association Omnisport Saint-Denis "Icon Jiu-Jitsu" a remporté 6 médailles dont 2 en or : Didier Delètre (120kg), Ken Bourgogne (96kg), Raphaël Mong-Hune (84kg), Didier Maillot (74kg), Jean-Marie Guézélot (66kg), Mickaël Poleya (60kg).
Il y a aussi les lutteurs traditionnels réunionnais, les "crocheurs" qui ont remporté 3 médailles :
- du Lutte Club Bois de Nèfles : Merrick Félicité (120kg)
- du Clan Kérenfort : Romain Paumel (96kg)
- et du Lutte Croche L'Etang Saint-Paul : Lino Charlettine (74kg)
Enfin, la lutte olympique n'a remporté qu'une médaille mais la plus prestigieuse : l'or chez les poids lourds :
- du Lutte Club Saint-Joseph : Mickaël Morel (120kg).
Pour les 1ers Championnats de l'Océan Indien de Croche, on aurait aimé présenter à nos amis mauriciens une combinaison de toutes ces tendances. Hélas, faute de moyens financiers, la délégation réunionnaise sera plus réduite que prévu et, pour cette première édition, une seule tendance sera représentée : celle des purs crocheurs.
dimanche 18 décembre 2011
Tournoi International de Judo Ne-Waza
Lors du Tournoi International de Judo Ne-Waza au Chaudron de ce week-end (17 décembre 2011), le tournoi "toutes catégories" a couronné David Courteaud (1er) vainqueur par clé de bras en finale contre le récent vainqueur des JIOI 2011 chez les 90kg en judo et déjà 2ème des Jeux Mondiaux 2001 en ju-jitsu combat : Thierry Grimaud (2ème); devant Bruno Courteaud (3ème) et Julien Lallemand (3ème).
De gauche à droite sur la photo : David Courteaud, Thierry Grimaud, Bruno Courteaud et Julien Lallemand
Images de la journée sur http://www.ffw.re/index.php?mode=one_news&id_type_articles=1&id_articles=130&id_sport_menu=109
A noter la médaille d'argent d'Antoine Delpuech dans la catégorie des 66kg (?).
Il s'était révélé le 27 novembre 2011 dans le 2ème Rassemblement Amical des Crocheurs :
- dès son premier combat en croche, en égalant le record de la victoire la plus rapide chez les 66kg en 25'' (détenu depuis 2008 par Patrice Parmanum)
- à son troisième combat en croche, en battant Tonny Verbard (double champion de la Réunion 2008 et 2009 des 60kg) en seulement 1 minute;
- et à son 4ème, en tenant la limite contre Romain Paumel (champion de la Réunion 2010 des 96kg) ne s'inclinant qu'aux points 1 à 4 malgré un désavantage de près de 20kg.
Dans le Tournoi International de Judo Ne-Waza, Antoine Delpuech (au centre) est devancé par Jean-Marie Guézélot (1er), champion d'Europe de jiu-jitsu brésilien 2008 et vice-champion de la Réunion de croche 2011; et se place devant Julien Lallemand qui obtiendra aussi une médaille de bronze en "toutes catégories" lors de ce même Tournoi International de Judo Ne-Waza.
En l'absence de Wilfrid Sellaye (quadruple champion de la Réunion de croche 2008-2011) et de son dauphin Jean-Marie Guézélot, c'est Antoine Delpuech qui représentera la Réunion lors des 1ers Championnats de l'Océan Indien de Croche du 22 janvier 2012 à l'île Maurice.
Images de la journée sur http://www.ffw.re/index.php?mode=one_news&id_type_articles=1&id_articles=130&id_sport_menu=109
A noter la médaille d'argent d'Antoine Delpuech dans la catégorie des 66kg (?).
Il s'était révélé le 27 novembre 2011 dans le 2ème Rassemblement Amical des Crocheurs :
- dès son premier combat en croche, en égalant le record de la victoire la plus rapide chez les 66kg en 25'' (détenu depuis 2008 par Patrice Parmanum)
- à son troisième combat en croche, en battant Tonny Verbard (double champion de la Réunion 2008 et 2009 des 60kg) en seulement 1 minute;
- et à son 4ème, en tenant la limite contre Romain Paumel (champion de la Réunion 2010 des 96kg) ne s'inclinant qu'aux points 1 à 4 malgré un désavantage de près de 20kg.
Dans le Tournoi International de Judo Ne-Waza, Antoine Delpuech (au centre) est devancé par Jean-Marie Guézélot (1er), champion d'Europe de jiu-jitsu brésilien 2008 et vice-champion de la Réunion de croche 2011; et se place devant Julien Lallemand qui obtiendra aussi une médaille de bronze en "toutes catégories" lors de ce même Tournoi International de Judo Ne-Waza.
En l'absence de Wilfrid Sellaye (quadruple champion de la Réunion de croche 2008-2011) et de son dauphin Jean-Marie Guézélot, c'est Antoine Delpuech qui représentera la Réunion lors des 1ers Championnats de l'Océan Indien de Croche du 22 janvier 2012 à l'île Maurice.
jeudi 15 décembre 2011
Trophées des 1ers Championnats de l'Océan Indien de Croche
Les premiers Championnats de l'Océan Indien de Croche vont se dérouler à l'île Maurice, le 22 janvier 2012, sous l'égide de la Mauritius National Wrestling & Allied Games Association (fédération mauricienne de lutte) avec l'accord du Comité Olympique Mauricien et en collaboration avec la commission "Luttes traditionnelles" de la Réunion.
Il y aura 7 compétitions individuelles par catégorie de poids (les mêmes que celles de la lutte olympique) : 55kg, 60kg, 66kg, 74kg, 84kg, 96kg et 120kg. Les compétiteurs s'affronteront par poules (mini-championnats à 3 ou 4) puis en phase finale jusqu'à la "petite finale" pour la médaille de bronze et la "grande finale" pour la médaille d'or ou d'argent.
Les trois meilleures équipes (nationales, régionales et/ou fédérales), classées selon le nombre de médailles d'or obtenues, recevront une coupe collective.
Enfin, deux trophées spéciaux récompenseront :
- la victoire avant la limite la plus rapide (le record appartenant à ce jour à Giovany Sorlier en 13'')
- et la victoire avec le plus gros écart de points (jusqu'à 9) ou la plus rapide à atteindre le seuil de 10 points d'écart symbolisant une "supériorité technique" (le record d'écart appartient à Frédéric Ramsamy-Mouti avec 22 points mais le plus rapide à atteindre les 10 points d'écart est jusque-là David Courteaud en 2'04'').
Particularité : la première compétition de croche s'étant déroulée dans l'île soeur, en mai 2011 (1er Championnat de Maurice de Croche par équipe) avait été organisée par la Fédération Mauricienne de Judo Ju-Jitsu et Disciplines Associées. Une sélection de judokas y avait affronté une sélection de lutteurs.
L'invitation va être rendue par les lutteurs qui organisent à leur tour. Ces Championnats de l'Océan Indien de Croche vont donc offrir une belle opposition de style avec des compétiteurs issus de deux disciplines olympiques.
C'est l'occasion pour tous les participants de marquer l'histoire de la croche en devenant les premiers champions internationaux de cette discipline née dans l'Océan Indien.
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mardi 13 décembre 2011
La croche sur le site "Réunionnais du monde"
Deux articles ont été publiés sur le site "Réunionnais du monde" :
> http://www.reunionnaisdumonde.com/spip.php?article4616 et
> http://www.reunionnaisdumonde.com/spip.php?article4617
> http://www.reunionnaisdumonde.com/spip.php?article4616 et
> http://www.reunionnaisdumonde.com/spip.php?article4617
vendredi 9 décembre 2011
La Réunion s’agrippe à la croche
Jérôme Sanchez, instituteur depuis quinze ans à La Réunion, raconte pour Au Tapis ! sa rencontre avec la croche, une lutte traditionnelle tombée en désuétude depuis de nombreuses années. Ce passionné d’arts martiaux s’est démené pour en réhabiliter la pratique
Premiers combats en plein air pour le grand public. A droite, Lino Charlettine, porte-drapeau de la discipline qui représentera La Réunion lors des Premiers championnats de l'Océan Indien de Croche, le 22 janvier à l'ïle Maurice.
Nous sommes au début des années 2000. Instituteur installé en métropole, j’ai à peine 27 ans quand je pose mes valises sur l’île de la Réunion. Pratiquant d’arts martiaux depuis ma plus tendre enfance, je m’inscris un peu par hasard dans un club de lutte olympique : l’Académie La Croche de Saint-Paul. D’emblée, le courant passe avec le propriétaire des lieux, Patrick Blanca.
A quarante ans bien sonnés, ce Créole en paraît dix de moins. Et sa silhouette athlétique interpelle. Ses muscles semblent taillés comme des lames de couteaux, secs et filandreux, sans excroissance disgracieuse. De là provient cette souplesse étonnante qui lui permet de faire un grand écart à la verticale sur un mur. Son métissage est à l’image de la Réunion : un melting pot où le sang de l’Afrique, de l’Europe et de l’Inde semble avoir trouvé son point de chute. Si les racines du métis paraissent venir du fond des âges, son parcours martial est, lui aussi, des plus éclectiques : sambo, yoseikan budo et luttes olympiques. Et quand naïvement je lui demande d’où vient le nom « chantant » de sa salle pourtant dédiée aux arts martiaux et sports de combat, il répond, goguenard : « La croche c’est la forme de lutte qui a égayé mon enfance. J’y jouais avec mes camarades, sur le sable en bord de mer ou sur l’herbe dans les jardins publics. »
« Quelles peuvent bien être les différences entre cette lutte réunionnaise et les styles olympiques (lutte libre et lutte gréco-romaine) ? » La question traverse mon esprit avant que je me décide à lui en toucher deux mots. « La différence ? Rien de plus simple : le combat ne s’arrêtait pas au sol, explique Patrick Blanca. On continuait jusqu’à ce qu’un des deux dise "La paix !" ou bien "Arrête !" quand il était contrôlé par une prise douloureuse. »
Quelques démonstrations techniques viennent éclairer son récit. Immédiatement, je reconnais les clés articulaires et les étranglements. Ceux-là mêmes que j’avais appris en pratiquant le judo, le ju-jitsu ou le jiu-jitsu brésilien. La curiosité s’intensifie ! Il me faut vite épancher ma soif de savoir et rencontrer d’anciens crocheurs.
A la recherche des anciens
Patrick Blanca, qui était le plus jeune du dernier groupe de crocheurs saint-paulois, réunit ses anciens camarades de jeu. Ces quadragénaires et quinquagénaires sont surpris, pas très rassurés de l’intérêt qu’un étranger porte à leur jeu longtemps pratiqué. L’échange s’installe et la confiance naît progressivement. Chacun révèle, non sans un certain plaisir, sa « spéciale », sa technique de projection favorite ou celle qui lui permettait d’obtenir la victoire une fois au sol. De tous les témoignages recueillis, il ressort que tous les Créoles d’au moins 50 ans ont pratiqué la croche dans leur jeunesse mais qu’aucun Réunionnais aujourd’hui en âge de pratiquer des sports de combat (c’est-à-dire autour de 20 ans) n’en connaît l’existence. Pire, après une recherche bibliographique, il apparaît qu’aucun ouvrage n’a été consacré à ce sujet. A peine une inscription dans un dictionnaire français/créole des années 1980 ! Si rien n’est entrepris, la croche aura très bientôt disparu, définitivement oubliée. Ce qui n’était jusqu’alors que curiosité se transforme en passion. La découverte devient un engagement.
Renaissance d’un sport traditionnel
Pendant trois années, des centaines de témoignages sont épluchés, des dizaines de techniques identifiées et classées en planches techniques. Nous rencontrons des témoins âgés de plus de 90 ans. Certains attestent même que la croche était pratiquée au moins depuis la fin du XIXe siècle. Une carte postale de 1905 certifie en tout cas qu’elle l’était au tout début du XXe siècle.
A ce stade, la rencontre avec Frédéric Rubio est déterminante. Cet expert auprès de la FILA (Fédération Internationale des Luttes Associées) et de la Confejes (branche sportive de la Francophonie) a milité pendant plus de quinze ans pour la survie des luttes traditionnelles en Afrique. Jadis basé au Sénégal, il a synthétisé les différents styles de lutte africaine pour leur permettre de résister à la déferlante du football. C’est Frédéric Rubio lui-même qui va analyser les techniques et les pratiques de la croche pour rédiger une règlementation alliant la tradition et modernité (catégories de poids, durée des combats limitée, etc.).
Cette règlementation est limpide : une projection vaut un point, une immobilisation un point, et la victoire peut s’obtenir avant la limite du temps règlementaire en cas de renoncement de l’adversaire ou d’arrêt de l’arbitre. Un livre est publié en 2006 dans une maison d’édition locale, Azalées, avec une préface du président de la FILA lui-même : Raphaël Martinetti. C’est une reconnaissance institutionnelle mais il reste désormais le travail de terrain : former des cadres, ouvrir des clubs et organiser les premières rencontres sportives officielles (interclubs en 2007 et championnats régionaux en 2008).
Grandir pour ne pas mourir
Reconnue par la FILA comme lutte traditionnelle de la Réunion, la croche n’en demeure pas moins au stade embryonnaire. Six clubs seulement sur l’île de la Réunion … et donc dans le monde. Elle reste très fragile. Pour ne pas disparaître, elle doit s’exporter. Chose possible dans la mesure où les règles sont simples, accessibles à n’importe quel public, et qu’elle se situe à la jonction entre la lutte olympique (saisies sur le corps et non sur les vêtements) et le judo (usage de toute la gamme technique au sol, les ne-waza).
La première rencontre internationale aura lieu le 22 janvier 2012, au Centre National de Lutte de Vacoas, à l’île Maurice. Ainsi seront organisés les premiers championnats de l’océan Indien de Croche. Parfois, il suffit d’un passionné et d’une poignée d’ancêtres pour faire revivre la flamme. Souvenons-nous d’un certain Jigoro Kano qui avait fait un rêve dans les années 1880. Un rêve nommé judo qui a su s'exporter aux quatre coins du globe et rencontrer le succès qu'on lui connaît aujourd'hui.
Jérôme Sanchez
http://combat.blog.lemonde.fr/2011/12/09/la-reunion-sagrippe-a-la-croche/
Premiers combats en plein air pour le grand public. A droite, Lino Charlettine, porte-drapeau de la discipline qui représentera La Réunion lors des Premiers championnats de l'Océan Indien de Croche, le 22 janvier à l'ïle Maurice.
Nous sommes au début des années 2000. Instituteur installé en métropole, j’ai à peine 27 ans quand je pose mes valises sur l’île de la Réunion. Pratiquant d’arts martiaux depuis ma plus tendre enfance, je m’inscris un peu par hasard dans un club de lutte olympique : l’Académie La Croche de Saint-Paul. D’emblée, le courant passe avec le propriétaire des lieux, Patrick Blanca.
A quarante ans bien sonnés, ce Créole en paraît dix de moins. Et sa silhouette athlétique interpelle. Ses muscles semblent taillés comme des lames de couteaux, secs et filandreux, sans excroissance disgracieuse. De là provient cette souplesse étonnante qui lui permet de faire un grand écart à la verticale sur un mur. Son métissage est à l’image de la Réunion : un melting pot où le sang de l’Afrique, de l’Europe et de l’Inde semble avoir trouvé son point de chute. Si les racines du métis paraissent venir du fond des âges, son parcours martial est, lui aussi, des plus éclectiques : sambo, yoseikan budo et luttes olympiques. Et quand naïvement je lui demande d’où vient le nom « chantant » de sa salle pourtant dédiée aux arts martiaux et sports de combat, il répond, goguenard : « La croche c’est la forme de lutte qui a égayé mon enfance. J’y jouais avec mes camarades, sur le sable en bord de mer ou sur l’herbe dans les jardins publics. »
« Quelles peuvent bien être les différences entre cette lutte réunionnaise et les styles olympiques (lutte libre et lutte gréco-romaine) ? » La question traverse mon esprit avant que je me décide à lui en toucher deux mots. « La différence ? Rien de plus simple : le combat ne s’arrêtait pas au sol, explique Patrick Blanca. On continuait jusqu’à ce qu’un des deux dise "La paix !" ou bien "Arrête !" quand il était contrôlé par une prise douloureuse. »
Quelques démonstrations techniques viennent éclairer son récit. Immédiatement, je reconnais les clés articulaires et les étranglements. Ceux-là mêmes que j’avais appris en pratiquant le judo, le ju-jitsu ou le jiu-jitsu brésilien. La curiosité s’intensifie ! Il me faut vite épancher ma soif de savoir et rencontrer d’anciens crocheurs.
A la recherche des anciens
Patrick Blanca, qui était le plus jeune du dernier groupe de crocheurs saint-paulois, réunit ses anciens camarades de jeu. Ces quadragénaires et quinquagénaires sont surpris, pas très rassurés de l’intérêt qu’un étranger porte à leur jeu longtemps pratiqué. L’échange s’installe et la confiance naît progressivement. Chacun révèle, non sans un certain plaisir, sa « spéciale », sa technique de projection favorite ou celle qui lui permettait d’obtenir la victoire une fois au sol. De tous les témoignages recueillis, il ressort que tous les Créoles d’au moins 50 ans ont pratiqué la croche dans leur jeunesse mais qu’aucun Réunionnais aujourd’hui en âge de pratiquer des sports de combat (c’est-à-dire autour de 20 ans) n’en connaît l’existence. Pire, après une recherche bibliographique, il apparaît qu’aucun ouvrage n’a été consacré à ce sujet. A peine une inscription dans un dictionnaire français/créole des années 1980 ! Si rien n’est entrepris, la croche aura très bientôt disparu, définitivement oubliée. Ce qui n’était jusqu’alors que curiosité se transforme en passion. La découverte devient un engagement.
Renaissance d’un sport traditionnel
Pendant trois années, des centaines de témoignages sont épluchés, des dizaines de techniques identifiées et classées en planches techniques. Nous rencontrons des témoins âgés de plus de 90 ans. Certains attestent même que la croche était pratiquée au moins depuis la fin du XIXe siècle. Une carte postale de 1905 certifie en tout cas qu’elle l’était au tout début du XXe siècle.
A ce stade, la rencontre avec Frédéric Rubio est déterminante. Cet expert auprès de la FILA (Fédération Internationale des Luttes Associées) et de la Confejes (branche sportive de la Francophonie) a milité pendant plus de quinze ans pour la survie des luttes traditionnelles en Afrique. Jadis basé au Sénégal, il a synthétisé les différents styles de lutte africaine pour leur permettre de résister à la déferlante du football. C’est Frédéric Rubio lui-même qui va analyser les techniques et les pratiques de la croche pour rédiger une règlementation alliant la tradition et modernité (catégories de poids, durée des combats limitée, etc.).
Cette règlementation est limpide : une projection vaut un point, une immobilisation un point, et la victoire peut s’obtenir avant la limite du temps règlementaire en cas de renoncement de l’adversaire ou d’arrêt de l’arbitre. Un livre est publié en 2006 dans une maison d’édition locale, Azalées, avec une préface du président de la FILA lui-même : Raphaël Martinetti. C’est une reconnaissance institutionnelle mais il reste désormais le travail de terrain : former des cadres, ouvrir des clubs et organiser les premières rencontres sportives officielles (interclubs en 2007 et championnats régionaux en 2008).
Grandir pour ne pas mourir
Reconnue par la FILA comme lutte traditionnelle de la Réunion, la croche n’en demeure pas moins au stade embryonnaire. Six clubs seulement sur l’île de la Réunion … et donc dans le monde. Elle reste très fragile. Pour ne pas disparaître, elle doit s’exporter. Chose possible dans la mesure où les règles sont simples, accessibles à n’importe quel public, et qu’elle se situe à la jonction entre la lutte olympique (saisies sur le corps et non sur les vêtements) et le judo (usage de toute la gamme technique au sol, les ne-waza).
La première rencontre internationale aura lieu le 22 janvier 2012, au Centre National de Lutte de Vacoas, à l’île Maurice. Ainsi seront organisés les premiers championnats de l’océan Indien de Croche. Parfois, il suffit d’un passionné et d’une poignée d’ancêtres pour faire revivre la flamme. Souvenons-nous d’un certain Jigoro Kano qui avait fait un rêve dans les années 1880. Un rêve nommé judo qui a su s'exporter aux quatre coins du globe et rencontrer le succès qu'on lui connaît aujourd'hui.
Jérôme Sanchez
http://combat.blog.lemonde.fr/2011/12/09/la-reunion-sagrippe-a-la-croche/
dimanche 4 décembre 2011
Les vainqueurs du Championnat de l'Océan Indien de Croche pourraient être inscrits d'office au CONTENDERS si ils le souhaitent ...
Les vainqueurs du Championnat de l'Océan Indien de Croche pourraient être inscrits d'office au CONTENDERS si ils le souhaitent ...
Le vainqueur chez les 66kg en croche participerait au Contenders 70kg.
Le vainqueur chez les 74kg en croche participerait au Contenders 77kg.
Le vainqueur chez les 84kg en croche participerait au Contenders 84kg.
Le vainqueur chez les 96kg en croche participerait au Contenders 93kg à condition de faire le poids.
Le vainqueur chez les 120kg en croche participerait au Contenders +93kg.
Le vainqueur chez les 66kg en croche participerait au Contenders 70kg.
Le vainqueur chez les 74kg en croche participerait au Contenders 77kg.
Le vainqueur chez les 84kg en croche participerait au Contenders 84kg.
Le vainqueur chez les 96kg en croche participerait au Contenders 93kg à condition de faire le poids.
Le vainqueur chez les 120kg en croche participerait au Contenders +93kg.
vendredi 2 décembre 2011
Plaidoyer pour la Croche
Lorsque les cinq « bibi » costauds franchirent le seuil des éditions pour nous présenter leur Académie et leur discipline... vous savez la Croche, la lutte réunionnaise, j’ai compris que ce n’était plus un jeu et qu’il s’agissait d’une formidable opportunité pour notre île et notre humanité.
La Croche synthétise quasiment toutes les techniques du plus vieux et du premier « sport » du monde. Celui de la lutte de Gilgamesh éveillant l’humanité sur la voie du dépassement. Pour les avoir bien observés, si cette lutte est plutôt virile et sans détour, de la Croche rejaillit un très bon état d’esprit, positif, généreux et enthousiaste... qui rappelle le courage des vieux créoles qui travaillaient sans relâche, sans jamais jeter l’éponge.
Avec nos amis Crocheurs, nous sommes loin des jérémiades actuelles qu’elles soient politico identitaires ou économiques, la Croche étant l’alchimie du présent, la fierté créole qui brandit fièrement l’étendard de la fraternité, elle est simple, bipolaire et efficace.
Aujourd’hui, grâce à Patrick Blanca qui souffla le réveil pour que la tradition locale ne se perde pas, à Jérôme Sanchez le dynamique secrétaire, au généreux combattant Jean Pierre Tarley ou à l’expert international Frédéric Rubio qui a aidé à la restructuration de la lutte en Afrique de l’Ouest et à Madagascar.
La Croche a été sollicitée en Asie Centrale et à l’ile Maurice mais cette dynamique discipline a conservé son intégrité, sans rentrer dans les moules politiques, aussi est-elle boudée par les décideurs locaux... cela est surréaliste. Pourtant, Dieu sait, si elle serait utile au lien socio-éducatif et d’énergies positives. La lutte au Sénégal, en Finlande, en Chine, au Kerala et dans pratiquement tous les pays du monde revêt souvent un caractère sacré... François Ier la pratiquait. La Croche à La Réunion est une discipline qui a pris Platon comme référence. Alors, pour une fois que l’ile s’ouvre sur d’autres horizons, là aussi de grâce, soyez fiers de voir ces jeunes s’investir dans un « jeu ... de cour de récréation » qui s’est métamorphosé en une discipline sportive sérieuse et homologuée qui a pour objet la combativité, l’esprit de liberté dans le profond respect « du maitre » et de son engagement comme le rappelait le lutteur philosophe…
Christian Vittori
24 novembre 2011
La Croche synthétise quasiment toutes les techniques du plus vieux et du premier « sport » du monde. Celui de la lutte de Gilgamesh éveillant l’humanité sur la voie du dépassement. Pour les avoir bien observés, si cette lutte est plutôt virile et sans détour, de la Croche rejaillit un très bon état d’esprit, positif, généreux et enthousiaste... qui rappelle le courage des vieux créoles qui travaillaient sans relâche, sans jamais jeter l’éponge.
Avec nos amis Crocheurs, nous sommes loin des jérémiades actuelles qu’elles soient politico identitaires ou économiques, la Croche étant l’alchimie du présent, la fierté créole qui brandit fièrement l’étendard de la fraternité, elle est simple, bipolaire et efficace.
Aujourd’hui, grâce à Patrick Blanca qui souffla le réveil pour que la tradition locale ne se perde pas, à Jérôme Sanchez le dynamique secrétaire, au généreux combattant Jean Pierre Tarley ou à l’expert international Frédéric Rubio qui a aidé à la restructuration de la lutte en Afrique de l’Ouest et à Madagascar.
La Croche a été sollicitée en Asie Centrale et à l’ile Maurice mais cette dynamique discipline a conservé son intégrité, sans rentrer dans les moules politiques, aussi est-elle boudée par les décideurs locaux... cela est surréaliste. Pourtant, Dieu sait, si elle serait utile au lien socio-éducatif et d’énergies positives. La lutte au Sénégal, en Finlande, en Chine, au Kerala et dans pratiquement tous les pays du monde revêt souvent un caractère sacré... François Ier la pratiquait. La Croche à La Réunion est une discipline qui a pris Platon comme référence. Alors, pour une fois que l’ile s’ouvre sur d’autres horizons, là aussi de grâce, soyez fiers de voir ces jeunes s’investir dans un « jeu ... de cour de récréation » qui s’est métamorphosé en une discipline sportive sérieuse et homologuée qui a pour objet la combativité, l’esprit de liberté dans le profond respect « du maitre » et de son engagement comme le rappelait le lutteur philosophe…
Christian Vittori
24 novembre 2011
Tournoi des Débutants de croche
Suite au Rassemblement Amical des Crocheurs (RAC), rencontre sportive informelle hors du calendrier officiel du Comité Régional de Lutte, il a été décidé de reconduire ce type de manifestation destinée aux crocheurs débutants.
Un Tournoi des Débutants, ouvert aux pratiquants dans leur première année de croche, sera prochainement organisé par le club Lutte La croche pour le développement de l'Etang Saint-Paul de Lino Charlettine.
Un Tournoi des Débutants, ouvert aux pratiquants dans leur première année de croche, sera prochainement organisé par le club Lutte La croche pour le développement de l'Etang Saint-Paul de Lino Charlettine.
jeudi 1 décembre 2011
Comparaison des performances entre « très gros scores » et « victoires très rapides »
A partir de 2012, les combats de croche, dans lesquels un écart de 10 points aura été enregistré, seront arrêtés pour cause de « supériorité technique » et compteront comme des victoires avant la limite.
Depuis les premiers combats officiels en 2006, à peine huit compétiteurs ont réussi une telle performance. Pour les fanatiques de statistiques, le tableau ci-dessous va comparer les performances que le combat soit allé à son terme ou qu'il ait été arrêté.
Dans un second temps, ces performances seront à leur tour comparées aux victoires les plus rapides enregistrées en croche (30 secondes ou moins).
Victoires avec les plus gros écarts au score (au moins dix points)
Nom de l'auteur de la performance / 1 point toutes les ... secondes / Arrêt théorique pour supériorité technique à ... / Nombre de points d'écart en 5 minutes
Seuil théorique des 10 points d'écart en 1 minute (60 secondes) / 6'' / 1'00'' / 50 points
... / ... / ... / ...
Seuil théorique des 10 points d'écart en 2 minutes (120 secondes) / 12'' / 2'00'' / 25 points
David Courteaud 11-0 en 2'17'' / 12''45 / 2'04'' / 24
Frédéric Ramsamy-Mouti 22-0 à la fin du temps règlementaire / 13''63 / 2'16'' / 22
Mickaël Morel 20-0 à la fin du temps règlementaire / 15'' / 2'30'' / 20
Wilfrid Sellaye 10-0 en 2'56'' / 17''60 / 2'56'' / 17
Johny Adelin 17-0 à la fin du temps règlementaire / 17''64 / 2'56'' / 17
Seuil théorique des 10 points d'écart en 3 minutes (180'') / 18'' / 3'00'' / 17
Romain Paumel 16-0 à la fin du temps règlementaire / 18''15 / 3'01'' / 16
McLeon Paulin 13-0 à la fin du temps règlementaire / 23''07 / 3'50'' / 13
Seuil théorique des 10 points d'écart en 4 minutes (240'') / 24'' / 4'00'' / 12 ou 13
Yves Kérenfort 14-2 (soit 12 points d'écart) à la fin du temps règlementaire / 25'' / 4'10'' / 12
Seuil théorique des 10 points d'écart en 5 minutes (300'') / 30'' / 5'00'' / 10
Victoires avant la limite les plus rapides
En … secondes / Nom des vainqueurs
13'' / Giovany Sorlier
14'' / Julien Philogène
15'' / Emmanuel Sénardière
18'' / Julien Philogène
25'' / Patrice Parmanum, Giovany Sorlier, Antoine Delpuech
26'' / Lino Charlettine
30'' / Aurélien Fosse (deux fois), Bruno Courteaud
Au niveau régional, dans le cadre de compétitions sous l'égide du Comité Régional de Lutte, la victoire la plus rapide à laquelle j'ai assistée a eu lieu lors d'une rencontre de « lutte contact et disciplines assimilées » (en l'occurrence grappling gi et no-gi). C'était en 2005 : celle du judoka Irwin DeBalman (champion de France de jiu-jitsu brésilien) en seulement 10'', sur clé de bras à la volée, face au vétéran Expédit Valin (instructeur de kick-boxing et champion d'Europe ou du monde de jiu-jitsu brésilien).
Parmi les compétiteurs suivants, on remarquera la présence de deux poids lourds Emmanuel Sénardière et Mickaël Morel), mais surtout de huit poids moyens (Giovany Sorlier, Frédéric Ramsamy-Mouti, Julien Philogène, Johny Adelin, McLeon Paulin, Yves Kérenfort, Lino Charlettine et Aurélien Fosse), trois lourds-légers (David Courteaud, Romain Paumel et Bruno Courteaud) et trois mi-moyens (Wilfrid Sellaye, Patrice Parmanum et Antoine Delpuech).
Comparaison de la valeur des performances
Fin du combat en … secondes / ... / Point toutes les … secondes
... / 12'' / David Courteaud
Giovany Sorlier / 13'' / Frédéric Ramsamy-Mouti
Julien Philogène / 14'' / ...
Emmanuel Sénardière / 15'' / Mickaël Morel
... / 16'' / ...
... / 17'' / Wilfrid Sellaye, Johny Adelin
Julien Philogène / 18'' / Romain Paumel
... / 19'' / ...
... / 20'' / ...
... / 21'' / ...
... / 22'' / ...
... / 23'' / McLeon Paulin
... / 24'' / ...
Patrice Parmanum, Giovany Sorlier, Antoine Delpuech / 25'' / Yves Kérenfort
Lino Charlettine / 26'' / ...
... / 27'' / ...
... / 28'' / ...
... / 29'' / ...
Aurélien Fosse (2 fois), Bruno Courteaud / 30'' / ...
Depuis les premiers combats officiels en 2006, à peine huit compétiteurs ont réussi une telle performance. Pour les fanatiques de statistiques, le tableau ci-dessous va comparer les performances que le combat soit allé à son terme ou qu'il ait été arrêté.
Dans un second temps, ces performances seront à leur tour comparées aux victoires les plus rapides enregistrées en croche (30 secondes ou moins).
Victoires avec les plus gros écarts au score (au moins dix points)
Nom de l'auteur de la performance / 1 point toutes les ... secondes / Arrêt théorique pour supériorité technique à ... / Nombre de points d'écart en 5 minutes
Seuil théorique des 10 points d'écart en 1 minute (60 secondes) / 6'' / 1'00'' / 50 points
... / ... / ... / ...
Seuil théorique des 10 points d'écart en 2 minutes (120 secondes) / 12'' / 2'00'' / 25 points
David Courteaud 11-0 en 2'17'' / 12''45 / 2'04'' / 24
Frédéric Ramsamy-Mouti 22-0 à la fin du temps règlementaire / 13''63 / 2'16'' / 22
Mickaël Morel 20-0 à la fin du temps règlementaire / 15'' / 2'30'' / 20
Wilfrid Sellaye 10-0 en 2'56'' / 17''60 / 2'56'' / 17
Johny Adelin 17-0 à la fin du temps règlementaire / 17''64 / 2'56'' / 17
Seuil théorique des 10 points d'écart en 3 minutes (180'') / 18'' / 3'00'' / 17
Romain Paumel 16-0 à la fin du temps règlementaire / 18''15 / 3'01'' / 16
McLeon Paulin 13-0 à la fin du temps règlementaire / 23''07 / 3'50'' / 13
Seuil théorique des 10 points d'écart en 4 minutes (240'') / 24'' / 4'00'' / 12 ou 13
Yves Kérenfort 14-2 (soit 12 points d'écart) à la fin du temps règlementaire / 25'' / 4'10'' / 12
Seuil théorique des 10 points d'écart en 5 minutes (300'') / 30'' / 5'00'' / 10
Victoires avant la limite les plus rapides
En … secondes / Nom des vainqueurs
13'' / Giovany Sorlier
14'' / Julien Philogène
15'' / Emmanuel Sénardière
18'' / Julien Philogène
25'' / Patrice Parmanum, Giovany Sorlier, Antoine Delpuech
26'' / Lino Charlettine
30'' / Aurélien Fosse (deux fois), Bruno Courteaud
Au niveau régional, dans le cadre de compétitions sous l'égide du Comité Régional de Lutte, la victoire la plus rapide à laquelle j'ai assistée a eu lieu lors d'une rencontre de « lutte contact et disciplines assimilées » (en l'occurrence grappling gi et no-gi). C'était en 2005 : celle du judoka Irwin DeBalman (champion de France de jiu-jitsu brésilien) en seulement 10'', sur clé de bras à la volée, face au vétéran Expédit Valin (instructeur de kick-boxing et champion d'Europe ou du monde de jiu-jitsu brésilien).
Parmi les compétiteurs suivants, on remarquera la présence de deux poids lourds Emmanuel Sénardière et Mickaël Morel), mais surtout de huit poids moyens (Giovany Sorlier, Frédéric Ramsamy-Mouti, Julien Philogène, Johny Adelin, McLeon Paulin, Yves Kérenfort, Lino Charlettine et Aurélien Fosse), trois lourds-légers (David Courteaud, Romain Paumel et Bruno Courteaud) et trois mi-moyens (Wilfrid Sellaye, Patrice Parmanum et Antoine Delpuech).
Comparaison de la valeur des performances
Fin du combat en … secondes / ... / Point toutes les … secondes
... / 12'' / David Courteaud
Giovany Sorlier / 13'' / Frédéric Ramsamy-Mouti
Julien Philogène / 14'' / ...
Emmanuel Sénardière / 15'' / Mickaël Morel
... / 16'' / ...
... / 17'' / Wilfrid Sellaye, Johny Adelin
Julien Philogène / 18'' / Romain Paumel
... / 19'' / ...
... / 20'' / ...
... / 21'' / ...
... / 22'' / ...
... / 23'' / McLeon Paulin
... / 24'' / ...
Patrice Parmanum, Giovany Sorlier, Antoine Delpuech / 25'' / Yves Kérenfort
Lino Charlettine / 26'' / ...
... / 27'' / ...
... / 28'' / ...
... / 29'' / ...
Aurélien Fosse (2 fois), Bruno Courteaud / 30'' / ...
dimanche 27 novembre 2011
Résultats du 2ème Rassemblement Amical des Crocheurs
Le 2ème Rassemblement Amical des Crocheurs a eu lieu ce dimanche 27 novembre 2011. C'est une formule qui avait déjà été essayée en 2008 : orientée vers les crocheurs débutants mais aussi ouverte à ceux qui, issus d'autres disciplines (wushu, judo, etc), voudraient découvrir la croche. Précision : c'était une rencontre hors calendrier du Comité Régional de Lutte.
Les compétiteurs ont été regroupés en trois catégories de poids : 60kg, 74kg et 84kg. Ce 2ème R.A.C. a permis à certains débutants d'effectuer leurs premiers combats chez les seniors et à des confirmés sélectionnés pour les 1ers Championnats de l'Océan Indien de Croche) de mieux se préparer avant l'événement du 22 janvier 2012.
Résultats détaillés et podiums
Catégorie 60kg
Tonny Verbard (59kg, Lutte Croche Bois de Nèfles) bat Romain Besset (60kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) en 2'50'' alors qu'il menait 6 à 0.Tonny Verbard (59kg, Lutte Croche Bois de Nèfles) bat Thomas Ferblantier (56kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) aux points 3 à 0.Thomas Ferblantier (56kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) bat Romain Besset (60kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) en 3'07'' alors qu'il menait 5 à 1.
1-Tonny Verbard (qui représentera la Réunion aux Championnats de l'Océan Indien à 60kg)
2- Thomas Ferblantier
3- Romain Besset
Catégorie 74kg
Romain Baïkiom (71kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) bat Laurent Maillot (71kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) aux points 4 à 3
Antoine Delpuech (68kg) bat Laurent Maillot (71kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) en 0'25'' alors qu'il menait 3 à 0.Antoine Delpuech (68kg) bat Romain Baïkiom (71kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) en 2'30'' alors qu'il menait 6 à 0.
1-Antoine Delpuech (qui représentera la Réunion aux Championnats de l'Océan Indien à 66kg)
2-Romain Baïkiom
3-Laurent Maillot
Catégorie 84kg
Romain Paumel (83kg, Clan K) bat Mathieu Debast (79kg, La Croche Saint-Paul) dans la prolongation au "point en or" 1 à 0 (en 5'43'')
Lino Charlettine (74kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) bat Mathieu Debast (79kg, La Croche Saint-Paul) en 1'00'' alors qu'il menait 2 à 0.Lino Charlettine (74kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) bat Romain Paumel (83kg, Clan K) aux points 5 à 1.
1-Lino Charlettine (qui représentera la Réunion aux Championnats de l'Océan Indien à 74kg)
2-Romain Paumel (qui représentera la Réunion aux Championnats de l'Océan Indien à 84kg)
3-Mathieu Debast
Hors catégorie
Antoine Delpuech (68kg) bat Tonny Verbard (59kg, Lutte Croche Bois de Nèfles) par clé de cheville en 1'08'' alors qu'il menait 4 à 0.
Romain Paumel (83kg, Clan K) bat Antoine Delpuech (68kg) aux points 4 à 1.
Les compétiteurs ont été regroupés en trois catégories de poids : 60kg, 74kg et 84kg. Ce 2ème R.A.C. a permis à certains débutants d'effectuer leurs premiers combats chez les seniors et à des confirmés sélectionnés pour les 1ers Championnats de l'Océan Indien de Croche) de mieux se préparer avant l'événement du 22 janvier 2012.
Résultats détaillés et podiums
Catégorie 60kg
Tonny Verbard (59kg, Lutte Croche Bois de Nèfles) bat Romain Besset (60kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) en 2'50'' alors qu'il menait 6 à 0.Tonny Verbard (59kg, Lutte Croche Bois de Nèfles) bat Thomas Ferblantier (56kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) aux points 3 à 0.Thomas Ferblantier (56kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) bat Romain Besset (60kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) en 3'07'' alors qu'il menait 5 à 1.
1-Tonny Verbard (qui représentera la Réunion aux Championnats de l'Océan Indien à 60kg)
2- Thomas Ferblantier
3- Romain Besset
Catégorie 74kg
Romain Baïkiom (71kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) bat Laurent Maillot (71kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) aux points 4 à 3
Antoine Delpuech (68kg) bat Laurent Maillot (71kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) en 0'25'' alors qu'il menait 3 à 0.Antoine Delpuech (68kg) bat Romain Baïkiom (71kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) en 2'30'' alors qu'il menait 6 à 0.
1-Antoine Delpuech (qui représentera la Réunion aux Championnats de l'Océan Indien à 66kg)
2-Romain Baïkiom
3-Laurent Maillot
Catégorie 84kg
Romain Paumel (83kg, Clan K) bat Mathieu Debast (79kg, La Croche Saint-Paul) dans la prolongation au "point en or" 1 à 0 (en 5'43'')
Lino Charlettine (74kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) bat Mathieu Debast (79kg, La Croche Saint-Paul) en 1'00'' alors qu'il menait 2 à 0.Lino Charlettine (74kg, La Croche L'Etang Saint-Paul) bat Romain Paumel (83kg, Clan K) aux points 5 à 1.
1-Lino Charlettine (qui représentera la Réunion aux Championnats de l'Océan Indien à 74kg)
2-Romain Paumel (qui représentera la Réunion aux Championnats de l'Océan Indien à 84kg)
3-Mathieu Debast
Hors catégorie
Antoine Delpuech (68kg) bat Tonny Verbard (59kg, Lutte Croche Bois de Nèfles) par clé de cheville en 1'08'' alors qu'il menait 4 à 0.
Romain Paumel (83kg, Clan K) bat Antoine Delpuech (68kg) aux points 4 à 1.
jeudi 24 novembre 2011
Intentions de participation aux 1ers Championnats de l'Océan Indien de Croche
Le 22 janvier 2012, les 1ers Championnats de l'Océan Indien de Croche vont se dérouler à Vacoas, sur l'île Maurice. Ce sera la première compétition internationale de croche, un événement historique.
A l'île Maurice, il n'y a eu qu'une seule autre compétition auparavant mais elle a eu l'originalité d'accueillir une délégation de judokas face à une délégation de lutteurs. Sur l'île soeur, la discipline est en effet reconnue à la fois par la Mauritius Wrestling Association (affiliée à la FILA) et la Fédération Mauricienne de Judo (affiliée à la IJF).
Lors de cette compétition internationale, on devrait en principe retrouver tous les Mauriciens qui se sont essayés à la croche en mai 2011 et d'autres encore.
L'équipe de judokas présente le 7 mai 2011 comprenait : McLeon Paulin (médaillé d'or aux JIOI 2011 à 73kg), John Nanon (médaillé de bronze aux JIO 2011 à 66kg), Steven gourdin (médaillé d'argent aux JIOI 2011 à 60kg), Robinson Collet (60kg), Thierry Touvent (60kg), Christopher Caron (55kg) et Julien Charlot (55kg).
L'équipe de lutteurs présente le 7 mai 2011 comprenait : Samuel Speville (74kg), Axel Julien (74kg), Cédric Adroit (60kg), Brandon Ventre (60kg), Joël Laval (60kg), Dookkit Emmanuel (55kg) et Brandon Guillaume (55kg).
Du côté des Réunionnais, si les finances le permettent, la délégation du Comité Régional de Lutte s'appuiera sur les médaillés des derniers championnats de la Réunion (essentiellement issus de deux clubs : les lutteurs du CLPJ et les grapplers de l'AOSD Icon Jiu-Jitsu), complétée par quelques crocheurs de Saint-Paul, passionnés de la première heure qui ne voudront pas rater l'événément.
120kg : Mickaël Morel a dominé les championnats de la Réunion 2011 de la tête et des épaules mais il sera vraisemblablement retenu par les championnats de France de lutte qui se dérouleront exactement le même jour. En son absence, la Réunion sera représentée par le seul poids lourd qui a tenu la limite contre lui la saison passée : Merrick Félicité (99kg).
96kg : Sous réserve de financement, Ken Bourgogne (champion de la Réunion 2011), Mathieu Grondin (vice-champion 2011) et David Barillet (95kg) s'attaqueront au titre OI dans cette catégorie.
84kg : Le niveau sera relevé puisque Fabrice Lucas (champion de la Réunion de croche 2011 mais aussi champion de la Réunion toutes catégories de grappling en 2009) et Romain Paumel (champion de la Réunion 2010 chez les 96kg, redescendu à 83kg cette saison) vont se présenter. Il seront peut-être rejoints par un troisième Réunionnais, 4ème des derniers championnats à 84kg et ex-champion 2010 à 74kg : Mathieu Debast.
74kg : En l'absence des deux meilleurs de la catégorie, Frédéric Ramsamy-Mouti (champion de la Réunion 2011 et auteur du plus gros score en croche 22 à 0), blessé, et Giovany Sorlier (champion de la Réunion 2009 et auteur de la victoire la plus rapide en 13 secondes), qui doit participer aux championnats d'Europe de jiu-jitsu brésilien, c'est le troisième meilleur Réunionnais, l'expérimenté Lino Charlettine (n°2 en 2009, n°1 en 2010, n°3 en 2011) qui représentera la Réunion.
66kg : On espérait que le lutteur Wilfrid Sellaye (quadruple champion de la Réunion de croche, médaille d'argent des JIOI 2007 en lutte libre) serait du voyage mais il sera peut-être retenu à la Réunion pour raison professionnelle. Cela dit, un autre champion polyvalent a déjà déclaré son intention de participer : Francis Boyer (champion de France universitaire de lutte, vainqueur de la coupe de grappling de la Réunion, multiple vainqueur des championnats de la Réunion et des TIRUN de judo et récemment médaillé d'argent aux JIOI 2011 de judo). Anecdote : ces deux champions se sont déjà rencontrés en 2008 en grappling et c'est Francis Boyer qui l'avait emporté grâce à trois amenés à terre et une position de contrôle au sol.
60kg : Avec le retour du double champion de la Réunion 2008-2009, Tonny Verbard, invaincu dans cette catégorie, et la présence du champion 2011 Mickaël Poleya, la Réunion présentera ses meilleurs atouts dans cette catégorie.
55kg : Pas encore de candidat et pourtant il faudra des compétiteurs de bon niveau pour aller défier le lutteur Dookkit Emmanuel ou le judoka Christopher Caron chez eux.
A l'île Maurice, il n'y a eu qu'une seule autre compétition auparavant mais elle a eu l'originalité d'accueillir une délégation de judokas face à une délégation de lutteurs. Sur l'île soeur, la discipline est en effet reconnue à la fois par la Mauritius Wrestling Association (affiliée à la FILA) et la Fédération Mauricienne de Judo (affiliée à la IJF).
Lors de cette compétition internationale, on devrait en principe retrouver tous les Mauriciens qui se sont essayés à la croche en mai 2011 et d'autres encore.
L'équipe de judokas présente le 7 mai 2011 comprenait : McLeon Paulin (médaillé d'or aux JIOI 2011 à 73kg), John Nanon (médaillé de bronze aux JIO 2011 à 66kg), Steven gourdin (médaillé d'argent aux JIOI 2011 à 60kg), Robinson Collet (60kg), Thierry Touvent (60kg), Christopher Caron (55kg) et Julien Charlot (55kg).
L'équipe de lutteurs présente le 7 mai 2011 comprenait : Samuel Speville (74kg), Axel Julien (74kg), Cédric Adroit (60kg), Brandon Ventre (60kg), Joël Laval (60kg), Dookkit Emmanuel (55kg) et Brandon Guillaume (55kg).
Du côté des Réunionnais, si les finances le permettent, la délégation du Comité Régional de Lutte s'appuiera sur les médaillés des derniers championnats de la Réunion (essentiellement issus de deux clubs : les lutteurs du CLPJ et les grapplers de l'AOSD Icon Jiu-Jitsu), complétée par quelques crocheurs de Saint-Paul, passionnés de la première heure qui ne voudront pas rater l'événément.
120kg : Mickaël Morel a dominé les championnats de la Réunion 2011 de la tête et des épaules mais il sera vraisemblablement retenu par les championnats de France de lutte qui se dérouleront exactement le même jour. En son absence, la Réunion sera représentée par le seul poids lourd qui a tenu la limite contre lui la saison passée : Merrick Félicité (99kg).
96kg : Sous réserve de financement, Ken Bourgogne (champion de la Réunion 2011), Mathieu Grondin (vice-champion 2011) et David Barillet (95kg) s'attaqueront au titre OI dans cette catégorie.
84kg : Le niveau sera relevé puisque Fabrice Lucas (champion de la Réunion de croche 2011 mais aussi champion de la Réunion toutes catégories de grappling en 2009) et Romain Paumel (champion de la Réunion 2010 chez les 96kg, redescendu à 83kg cette saison) vont se présenter. Il seront peut-être rejoints par un troisième Réunionnais, 4ème des derniers championnats à 84kg et ex-champion 2010 à 74kg : Mathieu Debast.
74kg : En l'absence des deux meilleurs de la catégorie, Frédéric Ramsamy-Mouti (champion de la Réunion 2011 et auteur du plus gros score en croche 22 à 0), blessé, et Giovany Sorlier (champion de la Réunion 2009 et auteur de la victoire la plus rapide en 13 secondes), qui doit participer aux championnats d'Europe de jiu-jitsu brésilien, c'est le troisième meilleur Réunionnais, l'expérimenté Lino Charlettine (n°2 en 2009, n°1 en 2010, n°3 en 2011) qui représentera la Réunion.
66kg : On espérait que le lutteur Wilfrid Sellaye (quadruple champion de la Réunion de croche, médaille d'argent des JIOI 2007 en lutte libre) serait du voyage mais il sera peut-être retenu à la Réunion pour raison professionnelle. Cela dit, un autre champion polyvalent a déjà déclaré son intention de participer : Francis Boyer (champion de France universitaire de lutte, vainqueur de la coupe de grappling de la Réunion, multiple vainqueur des championnats de la Réunion et des TIRUN de judo et récemment médaillé d'argent aux JIOI 2011 de judo). Anecdote : ces deux champions se sont déjà rencontrés en 2008 en grappling et c'est Francis Boyer qui l'avait emporté grâce à trois amenés à terre et une position de contrôle au sol.
60kg : Avec le retour du double champion de la Réunion 2008-2009, Tonny Verbard, invaincu dans cette catégorie, et la présence du champion 2011 Mickaël Poleya, la Réunion présentera ses meilleurs atouts dans cette catégorie.
55kg : Pas encore de candidat et pourtant il faudra des compétiteurs de bon niveau pour aller défier le lutteur Dookkit Emmanuel ou le judoka Christopher Caron chez eux.
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saison 2011/2012
mardi 15 novembre 2011
La croche s’accroche
La mondialisation n’est pas qu’un phénomène économique. L’uniformisation culturelle, basée sur le système occidental, agit comme un rouleau compresseur sur les traditions locales. Mais ça et là, quelques poches de résistance subsistent et s’accrochent aux pratiques anciennes.
Sur l’île de la Réunion
Passée du statut de colonie française à celui de département d’outre-mer en 1946, l’île de la Réunion a évolué très rapidement de la « génération coco » à la « génération coca ». Le phénomène s’est même considérablement accéléré à partir de 1964/65 avec l’installation des premières télévisions sur l’île ; ouverture d’une fenêtre sur la France métropolitaine et son mode de vie.
Une des conséquences fut l’abandon des jeux et sports traditionnels au profit des disciplines structurées débarquées de la Métropole. On pourrait faire le même constat au niveau mondial puisque la quasi-totalité des 28 sports olympiques d’été sont des inventions anglaises ou françaises, alors que l’UNESCO recense plusieurs milliers de disciplines sportives toutes cultures confondues.
Récit d’une rencontre
Au début des années 2000, Jérôme Sanchez, un instituteur métropolitain (un « Zoreille » comme on dit à la Réunion) s’inscrit dans un club de lutte olympique, l’Académie La Croche, à Saint-Paul de la Réunion. Il sympathise avec le propriétaire des lieux, Patrick Blanca, un Créole d’une quarantaine d’années au parcours martial éclectique. Très bientôt, il lui demande d’où vient le nom « musical » de sa salle pourtant dédiée aux arts martiaux et sports de combat. Sourire aux lèvres, Patrick Blanca raconte que « la croche » est la forme de lutte qui a égayé son enfance. Il y jouait avec ses camarades, sur le sable en bord de mer ou sur l’herbe dans les jardins publics. Intrigué, le Métropolitain veut en savoir plus, notamment sur les différences entre cette lutte réunionnaise et celles qu’il pratique habituellement (lutte libre et lutte gréco-romaine).
« La différence, c’est que le combat ne s’arrêtait pas au sol. On continuait jusqu’à ce qu’un des deux dise «La paix ! » ou bien « Arrête ! » quand il était contrôlé par une prise douloureuse. »
Quelques démonstrations de techniques accompagnent le récit. Immédiatement, le Zoreille reconnaît des clés articulaires et des étranglements identiques à ceux enseignés en judo, ju-jitsu sportif ou jiu-jitsu brésilien (des disciplines qu’il a également pratiquées auparavant). La curiosité s’intensifie ! Il doit rencontrer d’autres anciens crocheurs.
Témoignages
Patrick Blanca, qui était le plus jeune du dernier groupe de crocheurs saint-paulois, réunit ses anciens camarades de jeu. Ces quadragénaires et quinquagénaires sont surpris de l’intérêt porté à leur jeu « longtemps » par quelqu’un issu de l’extérieur. Mais ils sont quand même rassurés par la présence de leur ami et chacun de révéler sa « spéciale », sa technique de projection favorite ou celle qui lui permettait d’obtenir la victoire une fois au sol.
Au fil des témoignages, il s’avère que tous les Créoles âgés d’au moins 50 ans ont pratiqué la croche dans leur jeunesse mais qu’aucun Réunionnais aujourd’hui en âge de pratiquer des sports de combat (c’est-à-dire autour de 20 ans) n’en connaît l’existence. Pire, après une recherche bibliographique, il apparaît qu’aucun ouvrage n’a été consacré à ce sujet. A peine une inscription dans un dictionnaire français/créole des années 1980 ! Si rien n’est entrepris, la croche aura très bientôt disparu, définitivement oubliée. La curiosité se transforme en passion.
Renaissance d’un sport traditionnel
Pendant trois années, les deux passionnés collectent des centaines de témoignages, identifient des dizaines de techniques et les classent en planches techniques. Grâce à des témoins âgés de plus de 90 ans, il est attesté que la croche était pratiquée au moins depuis la fin du XIXème siècle. Une carte postale de 1905 prouve en tout cas qu’elle l’était au tout début du XXème siècle.
A ce stade, la rencontre avec Frédéric Rubio est déterminante. Cet expert auprès de la FILA (Fédération Internationale des Luttes Associées) et de la CONFEJES (branche sportive de la Francophonie) a milité pendant plus de quinze ans pour la survie des luttes traditionnelles en Afrique. Jadis basé au Sénégal, il a synthétisé les différents styles de lutte africaine pour leur permettre de résister à la déferlante du football.
C’est Frédéric Rubio lui-même qui va analyser les techniques et les pratiques de la croche pour rédiger une règlementation respectant la tradition mais avec l’apport de la modernité (catégories de poids, durée des combats limitée, etc.). Elle est limpide : une projection vaut un point, une immobilisation un point, et la victoire peut s’obtenir avant la limite en cas de renoncement de l’adversaire ou d’arrêt de l’arbitre.
Un livre est publié en 2006 dans une maison d’édition locale, Azalées, avec une préface du président de la FILA lui-même : Raphaël Martinetti. C’est une reconnaissance institutionnelle mais il reste désormais le travail de terrain : former des cadres, ouvrir des clubs et organiser les premières rencontres sportives officielles (interclubs en 2007 et championnats régionaux en 2008).
Grandir pour ne pas mourir
Reconnue par la FILA comme lutte traditionnelle de la Réunion, la croche n’en reste pas moins au stade embryonnaire. Six clubs seulement sur l’île de la Réunion … et donc dans le monde. Elle reste très fragile. Pour en pas disparaître, elle doit s’exporter. C’est possible car ses règles sont très simples, accessibles au grand public, et parce qu’elle se situe à mi-chemin de la lutte olympique (saisies sur le corps et non sur les vêtements) et du judo (usage de toute la gamme technique au sol, les ne-waza).
Sa première rencontre internationale aura lieu le 22 janvier 2012, au Centre National de Lutte de Vacoas, île Maurice. Ce seront les 1ers Championnats de l’Océan Indien de Croche. Souhaitons à ce sport un avenir ensoleillé ! Parfois, il suffit d’un seul passionné au départ. Souvenons-nous d’un certain Jigoro Kano qui avait fait un rêve dans les années 1880, un rêve nommé judo.
Jérôme Sanchez
Sur l’île de la Réunion
Passée du statut de colonie française à celui de département d’outre-mer en 1946, l’île de la Réunion a évolué très rapidement de la « génération coco » à la « génération coca ». Le phénomène s’est même considérablement accéléré à partir de 1964/65 avec l’installation des premières télévisions sur l’île ; ouverture d’une fenêtre sur la France métropolitaine et son mode de vie.
Une des conséquences fut l’abandon des jeux et sports traditionnels au profit des disciplines structurées débarquées de la Métropole. On pourrait faire le même constat au niveau mondial puisque la quasi-totalité des 28 sports olympiques d’été sont des inventions anglaises ou françaises, alors que l’UNESCO recense plusieurs milliers de disciplines sportives toutes cultures confondues.
Récit d’une rencontre
Au début des années 2000, Jérôme Sanchez, un instituteur métropolitain (un « Zoreille » comme on dit à la Réunion) s’inscrit dans un club de lutte olympique, l’Académie La Croche, à Saint-Paul de la Réunion. Il sympathise avec le propriétaire des lieux, Patrick Blanca, un Créole d’une quarantaine d’années au parcours martial éclectique. Très bientôt, il lui demande d’où vient le nom « musical » de sa salle pourtant dédiée aux arts martiaux et sports de combat. Sourire aux lèvres, Patrick Blanca raconte que « la croche » est la forme de lutte qui a égayé son enfance. Il y jouait avec ses camarades, sur le sable en bord de mer ou sur l’herbe dans les jardins publics. Intrigué, le Métropolitain veut en savoir plus, notamment sur les différences entre cette lutte réunionnaise et celles qu’il pratique habituellement (lutte libre et lutte gréco-romaine).
« La différence, c’est que le combat ne s’arrêtait pas au sol. On continuait jusqu’à ce qu’un des deux dise «La paix ! » ou bien « Arrête ! » quand il était contrôlé par une prise douloureuse. »
Quelques démonstrations de techniques accompagnent le récit. Immédiatement, le Zoreille reconnaît des clés articulaires et des étranglements identiques à ceux enseignés en judo, ju-jitsu sportif ou jiu-jitsu brésilien (des disciplines qu’il a également pratiquées auparavant). La curiosité s’intensifie ! Il doit rencontrer d’autres anciens crocheurs.
Témoignages
Patrick Blanca, qui était le plus jeune du dernier groupe de crocheurs saint-paulois, réunit ses anciens camarades de jeu. Ces quadragénaires et quinquagénaires sont surpris de l’intérêt porté à leur jeu « longtemps » par quelqu’un issu de l’extérieur. Mais ils sont quand même rassurés par la présence de leur ami et chacun de révéler sa « spéciale », sa technique de projection favorite ou celle qui lui permettait d’obtenir la victoire une fois au sol.
Au fil des témoignages, il s’avère que tous les Créoles âgés d’au moins 50 ans ont pratiqué la croche dans leur jeunesse mais qu’aucun Réunionnais aujourd’hui en âge de pratiquer des sports de combat (c’est-à-dire autour de 20 ans) n’en connaît l’existence. Pire, après une recherche bibliographique, il apparaît qu’aucun ouvrage n’a été consacré à ce sujet. A peine une inscription dans un dictionnaire français/créole des années 1980 ! Si rien n’est entrepris, la croche aura très bientôt disparu, définitivement oubliée. La curiosité se transforme en passion.
Renaissance d’un sport traditionnel
Pendant trois années, les deux passionnés collectent des centaines de témoignages, identifient des dizaines de techniques et les classent en planches techniques. Grâce à des témoins âgés de plus de 90 ans, il est attesté que la croche était pratiquée au moins depuis la fin du XIXème siècle. Une carte postale de 1905 prouve en tout cas qu’elle l’était au tout début du XXème siècle.
A ce stade, la rencontre avec Frédéric Rubio est déterminante. Cet expert auprès de la FILA (Fédération Internationale des Luttes Associées) et de la CONFEJES (branche sportive de la Francophonie) a milité pendant plus de quinze ans pour la survie des luttes traditionnelles en Afrique. Jadis basé au Sénégal, il a synthétisé les différents styles de lutte africaine pour leur permettre de résister à la déferlante du football.
C’est Frédéric Rubio lui-même qui va analyser les techniques et les pratiques de la croche pour rédiger une règlementation respectant la tradition mais avec l’apport de la modernité (catégories de poids, durée des combats limitée, etc.). Elle est limpide : une projection vaut un point, une immobilisation un point, et la victoire peut s’obtenir avant la limite en cas de renoncement de l’adversaire ou d’arrêt de l’arbitre.
Un livre est publié en 2006 dans une maison d’édition locale, Azalées, avec une préface du président de la FILA lui-même : Raphaël Martinetti. C’est une reconnaissance institutionnelle mais il reste désormais le travail de terrain : former des cadres, ouvrir des clubs et organiser les premières rencontres sportives officielles (interclubs en 2007 et championnats régionaux en 2008).
Grandir pour ne pas mourir
Reconnue par la FILA comme lutte traditionnelle de la Réunion, la croche n’en reste pas moins au stade embryonnaire. Six clubs seulement sur l’île de la Réunion … et donc dans le monde. Elle reste très fragile. Pour en pas disparaître, elle doit s’exporter. C’est possible car ses règles sont très simples, accessibles au grand public, et parce qu’elle se situe à mi-chemin de la lutte olympique (saisies sur le corps et non sur les vêtements) et du judo (usage de toute la gamme technique au sol, les ne-waza).
Sa première rencontre internationale aura lieu le 22 janvier 2012, au Centre National de Lutte de Vacoas, île Maurice. Ce seront les 1ers Championnats de l’Océan Indien de Croche. Souhaitons à ce sport un avenir ensoleillé ! Parfois, il suffit d’un seul passionné au départ. Souvenons-nous d’un certain Jigoro Kano qui avait fait un rêve dans les années 1880, un rêve nommé judo.
Jérôme Sanchez
samedi 5 novembre 2011
APPEL AUX SPONSORS POUR L'AVENIR DE LA CROCHE
Grâce à une poignée de passionnés (Patrick Blanca, Jérôme Sanchez, Frédéric Rubio, ...), le jeu créole "lontan" la croche a été identifié par la Fédération Internationale des Luttes Associées (FILA) comme étant la lutte traditionnelle de l'île de la Réunion.
Depuis lors (c'est-à-dire la saison 2005/2006), il a fallu former des cadres, créer des clubs, qui se sont affiliés au Comité Régional de Lutte, et transmettre ce patrimoine sportif et culturel à la nouvelle génération qui avait failli ne jamais connaître ses racines.
Aujourd'hui, localement, plusieurs centaines de pratiquants ont pu accéder à la croche grâce à des règles aménagées pour les plus jeunes et, pour les adultes, grâce à des compétitions ouvertes à toutes les disciplines associées : lutte gréco-romaine, lutte libre, croche, sambo sportif, sambo combat, grappling, ...
Mais si l'on veut aller plus loin qu'une pratique anecdotique (six clubs dédiés à la croche sur l'île ... et donc seulement six dans le monde), il faut généraliser la pratique à la Réunion (notamment dans les écoles, collèges et lycées ainsi que dans les Offices Municipaux des Sports) puis la diffuser dans toute la zone Océan Indien.
Cette expansion ne sera possible qu'avec le soutien des institutions (l'Education Nationale, les 24 communes de l'île de la Réunion, le Conseil Général, la Région Réunion) et des sponsors privés qui se reconnaissent dans la combativité, la recherche de performance, le courage et l'identité réunionnaise (métissage, fraternité, ouverture au monde ...).
Je lance donc un appel aux mécènes, publics ou privés, qui veulent s'associer à notre démarche de valorisation et de promotion du patrimoine sportif et culturel réunionnais !
L'aide peut prendre différentes formes :
- de financière (par exemple pour nous aider à envoyer des compétiteurs réunionnais le 22 janvier 2012 aux 1ers Championnats de l'Océan Indien de Croche qui se tiendront au Centre National de Lutte, à Vacoas, île Maurice)
- à médiatique (par exemple à travers d'éminents sportifs réunionnais, reconnus hors des frontières de notre île, qui pourraient témoigner avoir pratiqué naturellement la croche durant leur jeunesse)
- en passant par les actions sur le terrain. Nous avons besoin de volontaires (enseignants, éducateurs sportifs, ... ) pour transmettre la croche à la nouvelle génération. Il va sans dire que l'Académie La Croche de Saint-Paul ouvrirait ses portes pour former ces volontaires aux principes de la croche. Comme la croche est la forme la plus naturelle, la plus spontanée des disciplines de préhension, tous les profils peuvent s'y retrouver et même enrichir la discipline créole de leurs différences !
Merci d'avance à toutes les personnes, entreprises, organismes, motivés par ce partenariat.
Jérôme Sanchez
contact@lacroche.com
Depuis lors (c'est-à-dire la saison 2005/2006), il a fallu former des cadres, créer des clubs, qui se sont affiliés au Comité Régional de Lutte, et transmettre ce patrimoine sportif et culturel à la nouvelle génération qui avait failli ne jamais connaître ses racines.
Aujourd'hui, localement, plusieurs centaines de pratiquants ont pu accéder à la croche grâce à des règles aménagées pour les plus jeunes et, pour les adultes, grâce à des compétitions ouvertes à toutes les disciplines associées : lutte gréco-romaine, lutte libre, croche, sambo sportif, sambo combat, grappling, ...
Mais si l'on veut aller plus loin qu'une pratique anecdotique (six clubs dédiés à la croche sur l'île ... et donc seulement six dans le monde), il faut généraliser la pratique à la Réunion (notamment dans les écoles, collèges et lycées ainsi que dans les Offices Municipaux des Sports) puis la diffuser dans toute la zone Océan Indien.
Cette expansion ne sera possible qu'avec le soutien des institutions (l'Education Nationale, les 24 communes de l'île de la Réunion, le Conseil Général, la Région Réunion) et des sponsors privés qui se reconnaissent dans la combativité, la recherche de performance, le courage et l'identité réunionnaise (métissage, fraternité, ouverture au monde ...).
Je lance donc un appel aux mécènes, publics ou privés, qui veulent s'associer à notre démarche de valorisation et de promotion du patrimoine sportif et culturel réunionnais !
L'aide peut prendre différentes formes :
- de financière (par exemple pour nous aider à envoyer des compétiteurs réunionnais le 22 janvier 2012 aux 1ers Championnats de l'Océan Indien de Croche qui se tiendront au Centre National de Lutte, à Vacoas, île Maurice)
- à médiatique (par exemple à travers d'éminents sportifs réunionnais, reconnus hors des frontières de notre île, qui pourraient témoigner avoir pratiqué naturellement la croche durant leur jeunesse)
- en passant par les actions sur le terrain. Nous avons besoin de volontaires (enseignants, éducateurs sportifs, ... ) pour transmettre la croche à la nouvelle génération. Il va sans dire que l'Académie La Croche de Saint-Paul ouvrirait ses portes pour former ces volontaires aux principes de la croche. Comme la croche est la forme la plus naturelle, la plus spontanée des disciplines de préhension, tous les profils peuvent s'y retrouver et même enrichir la discipline créole de leurs différences !
Merci d'avance à toutes les personnes, entreprises, organismes, motivés par ce partenariat.
Jérôme Sanchez
contact@lacroche.com
dimanche 30 octobre 2011
1er Challenge La Croche Bois de Nèfles du dimanche 30 octobre 2011
Avec plus de 140 participantes et participants, le 1er Challenge La Croche Bois de Nèfles est un très grand succès. On peut féliciter Jean-Pierre Tarley, à l’initiative de l’organisation ainsi que tous les bénévoles qui ont aidé en bordure du tapis (accueil, appariements …) ou sur le tapis (juges et arbitres).
Les compétitrices et compétiteurs de toutes les catégories d’âge ont été présents (à parti de six ans) : 64 poussins filles et garçons, 5 benjamines, 21 benjamins, 12 minimes filles, 13 minimes garçons, 3 cadettes, 7 cadets, 2 juniors filles, 4 juniors garçons, 2 seniors filles et 10 seniors garçons (dont 8 en croche).
La matinée a été consacrée aux plus jeunes : poussins, benjamins et minimes selon les règles de la lutte libre. Ils ont évolué sur quatre zones de combat (tapis de lutte homologués).
A l’entracte de midi, quatre combats de croche, la lutte traditionnelle réunionnaise, ont permis aux jeunes pratiquants de découvrir les particularités du style de lutte « pays » pratiqué à la Réunion au moins depuis le XIXème siècle ; bien avant l’introduction de la lutte olympique (Comité Régional de Lutte fondé en 1991).
Enfin, l’après-midi a été consacré aux cadets, juniors et seniors, en lutte olympique. La plupart des poules ont été constitués par catégorie de poids quitte à brasser différentes catégories d’âge. Cela a permis au dynamisme de la jeunesse de se frotter à l’expérience des seniors, ce qui a donné de bien beaux combats.
Au classement par club, c’est le Lutte Club Saint-Joseph conduit par Jean-Pascal Henrion qui s’impose devant le ROCS de Salazie, entraîné par Timothé Damour, tandis que l’AS du collège Saint-Michel de Saint-Denis complète le podium.
Les résultats des combats de croche ont été :
- Johny Adelin (77kg, CLPJ) bat Ulrich Moriscot (69kg, Clan K) aux points 17 à 0. C’est le troisième meilleur score de l’histoire moderne de la croche, seulement devancé par le 20-0 réussi par Mickaël Morel (de Saint-Joseph) et le 22-0 réussi par Frédéric Ramsamy-Mouti lui aussi du CLPJ en juin 2011.
- Stéphane Maillot (83kg, clan K) bat Winny Ibar (84kg, Bois de Nèfles) par clé de nuque en 2’58’’ alors qu’il menait 5 à 1.
- Laurent Fontaine (83kg, Clan K) bat Teddy Richard (95kg, Bois de Nèfles) aux points 3 à 0.
- Et, dans le combat vedette, le champion de la Réunion 2010 des « moins de 96kg », Romain Paumel (redescendu à 83kg, Clan K) bat le médaillé de bronze 2011 des « poids lourds » Merrick Félicité (99kg, Bois de Nèfles) aux points 4 à 1.
samedi 29 octobre 2011
Les grandes étapes du développement de la croche
2001 : Création de l'association La croche Saint-Paul, et ouverture de la salle Académie La Croche.
2002 : Début de la collecte des témoignages auprès les "gramounes" pour identifier les techniques et les règles de la lutte traditionnelle réunionnaise.
2006 : Sortie du livre "La croche Lutte traditionnelle réunionnaise" et, dans la foulée, premiers combats officiels avec la règlementation sportive moderne.
2008 : Après quatre interclubs, organisation des 1ers Championnats de la Réunion de croche.
2012 : Après quatre championnats de la Réunion, un championnat de Maurice par équipe, huit interclubs et diverses rencontres sportives (dont deux au centre pénitentiaire de Domenjod), organisation des 1ers Championnats de l'Océan Indien de croche.
Vers 2016-2017 : Organisation des 1ers Championnats d'Afrique et de l'Océan Indien de croche.
Vers 2020-2022 : Organisation des 1ers Championnats du Monde de croche.
2002 : Début de la collecte des témoignages auprès les "gramounes" pour identifier les techniques et les règles de la lutte traditionnelle réunionnaise.
2006 : Sortie du livre "La croche Lutte traditionnelle réunionnaise" et, dans la foulée, premiers combats officiels avec la règlementation sportive moderne.
2008 : Après quatre interclubs, organisation des 1ers Championnats de la Réunion de croche.
2012 : Après quatre championnats de la Réunion, un championnat de Maurice par équipe, huit interclubs et diverses rencontres sportives (dont deux au centre pénitentiaire de Domenjod), organisation des 1ers Championnats de l'Océan Indien de croche.
Vers 2016-2017 : Organisation des 1ers Championnats d'Afrique et de l'Océan Indien de croche.
Vers 2020-2022 : Organisation des 1ers Championnats du Monde de croche.
lundi 24 octobre 2011
La croche aux 2èmes Jeux de Beauséjour
Après la Journée du Sport Scolaire, aux Avirons, le 21 septembre 2011, la croche a de nouveau pu se faire connaître auprès du grand public, ce dimanche 23 octobre à l'occasion des 2èmes Jeux de Beauséjour.
Une vingtaine d'ateliers sportifs étaient proposés aux parents et enfants de Sainte-Marie et de toute la Réunion. La croche, aux côtés de la canne de combat (avec Alain Descorsier, responsable USEP nord) et de la boxe éducative (avec Antoine Delpuech, responsable USEP est), était représentée par Jérôme Sanchez (association La croche + Luttes olympiques - Plateau Caillou).
Un millier de visiteurs a fait de cette belle journée une grande réussite.
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