mercredi 4 décembre 2019
Sur deux jours au lieu d'un.
La compétition "Japan Ambassador Indian Ocean Island Ju-Jitsu Croche Cup 2019" se fera sur 2 jours (samedi 7 mars 2020 et dimanche 8 mars 2020), surtout pour ceux qui pourraient participer dans plusieurs disciplines qui seront présentes.
* La ju-jitsu se décline en "ju-jitsu ne-waza" et "ju-jitsu fighting".
* La croche se décline en "croche traditionnelle" et "croche bataille".
La délégation réunionnaise, conduite par le président de la Ligue de Croche Lino Charlettine sera à Maurice du 5 au 10 mars 2020.
mardi 26 novembre 2019
Diffusion du film pour France Ô
Thomas Yzebe nous informe : la date de diffusion du film
"Corps à Corps", ce sera le 21 décembre à 19h40 sur France Ô (heure de la
métropole, à vérifier sur vos programmes tv).
Nous le remercions chaleureusement, lui ainsi que toute son équipe, pour leur intérêt porté à la culture et aux sports réunionnais.
Merci beaucoup !
La compétition du 8 mars 2020 à l'île Maurice change de nom
A l'origine, il s'agissait des "5èmes championnats de l'océan Indien" de croche. Mais le partenariat avec la MJJF (Mauritius Ju-Jitsu Federation) a permis d'organiser encore plus prestigieux.
JAPAN AMBASSADOR INDIAN OCEAN ISLAND CUP JU-JITSU/CROCHE 2019
En collaboration avec l'Ambassade du Japon à Maurice, c'est une double compétition internationale qui va se dérouler sur l'île sœur le 8 mars 2020 : en croche et en ju-jitsu.
Chaque sport pourra même être décliné dans chacune des deux disciplines officielles : ju-jitsu ne-waza (sans atemi/frappes) et ju-jitsu fighting (avec frappes); croche traditionnelles (sans frappes) et croche bataille (avec frappes).
Les catégories de poids chez les messieurs sont :
- en ju-jitsu : 56kg; 62kg; 69kg; 77kg; 85kg; 94kg; et plus de 94kg.
- en croche (à condition d'avoir trois engagés minimum dans une catégorie donnée) : 50kg; 54kg; 59kg; 65kg; 71kg; 77kg; 84kg; 92kg; 100kg; et plus de 100kg.
La compétition est bien évidemment ouverte aussi aux dames. Les appariements seront faits selon les engagé-e-s.
Les champions de la Réunion 2019 et les athlètes intéressés sont priés de prendre contact avec le président de la Ligue de Croche, Lino CHARLETTINE, pour l'organisation de la délégation. 0692.37.96.72
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Maurice,
saison 2019/2020
dimanche 29 septembre 2019
La croche au Musée de Villèle
La croche (en mode
traditionnel : le défi dans le rond) et le moring, deux sports
identitaires réunionnais, s'étaient donné rendez-vous au Musée de
Villèle
Les vidéos de croche :
https://youtu.be/r0zVZJElaMs
https://youtu.be/0bvdCSIvtDE
https://youtu.be/sh6Q9uU9Sqo
La vidéo de moring :
https://youtu.be/W0HYgNd_fuY
Les résultats du rond :
Sur le mode traditionnel, c'est-à-dire sans catégorie de poids, "open" en anglais, les crocheurs se sont défiés à tour de rôle. Voici l'enchaînement improvisé des combats et les résultats :
* Jonathan Alexis (54,1 kg) bat Maël Robert (41,5kg) aux points 4 à 0.
* Allan Robert (85,2 kg) bat Jonathan Alexis (54,1kg) par étranglement en 0'58'' alors que le score était de 3 à 0.
* Allan Robert (85,2 kg) bat Erwan Giraud (97,1kg) aux points 7 à 1.
* Jerry Moinoufama (72,6 kg) bat Olivier Lebeau (71,6 kg) par étranglement en 1'31'' alors que le score était de 1 à 1.
* Jerry Moinoufama (72,6 kg) bat Dylan Dambreville (64,3 kg) par clé de talon en 1'47'' alors que le score était encore 0 à 0.
* Théo Payet (72,2 kg) et Roland Macoral (63,2 kg) font match nul 2 à 2.
* Théo Payet (72,2 kg) bat Dylan Dambreville (64,3 kg) par clé articulaire en 4'08'' alors que le score était de 2 à 1.
* Olivier Lebeau (71,6 kg) bat Jonathan Alexis (54,1 kg) par étranglement en triangle en 0'29''.
* Jerry Moinoufama (72,6 kg) bat Olivier Lebeau (71,6 kg)par clé de jambe en 1'12'' alors que le score était 1 à 0.
* Allan Robert (85,2 kg) bat Jerry Moinoufama (72,6 kg) aux points 1 à 0.
* Roland Macoral (63,2 kg) bat Jonathan Alexis (54,1kg) par clé de bras en 1'06'' alors que le score était de 2 à 0 (projection de grande amplitude).
* Roland Macoral (63,2 kg) et Théo Payet (72,2 kg) font match nul à nouveau sur le score de 2 à 2.
Le crocheurs ont ensuite cédé la place aux moringueurs des clubs de Villèle et du Port.
Et la journée s'est terminée sur un pot de l'amitié.
Merci aux clubs participants (L'Etang Saint-Paul de Lino Charlettine, La croche Bois de Nèfles de Jean-Pierre Tarley, Réuion Université Club de Jimmy Mahé et Grapplers Sud de Rémi Chane-To) et aux arbitres et juges de table (Frédéric Rubio, Jean-Pierre Tarley, Jérôme Sanchez et Lino Charlettine, président de la Ligue de Croche qui organisait cette rencontre).
https://youtu.be/r0zVZJElaMs
https://youtu.be/0bvdCSIvtDE
https://youtu.be/sh6Q9uU9Sqo
La vidéo de moring :
https://youtu.be/W0HYgNd_fuY
Les résultats du rond :
Sur le mode traditionnel, c'est-à-dire sans catégorie de poids, "open" en anglais, les crocheurs se sont défiés à tour de rôle. Voici l'enchaînement improvisé des combats et les résultats :
* Jonathan Alexis (54,1 kg) bat Maël Robert (41,5kg) aux points 4 à 0.
* Allan Robert (85,2 kg) bat Jonathan Alexis (54,1kg) par étranglement en 0'58'' alors que le score était de 3 à 0.
* Allan Robert (85,2 kg) bat Erwan Giraud (97,1kg) aux points 7 à 1.
* Jerry Moinoufama (72,6 kg) bat Olivier Lebeau (71,6 kg) par étranglement en 1'31'' alors que le score était de 1 à 1.
* Jerry Moinoufama (72,6 kg) bat Dylan Dambreville (64,3 kg) par clé de talon en 1'47'' alors que le score était encore 0 à 0.
* Théo Payet (72,2 kg) et Roland Macoral (63,2 kg) font match nul 2 à 2.
* Théo Payet (72,2 kg) bat Dylan Dambreville (64,3 kg) par clé articulaire en 4'08'' alors que le score était de 2 à 1.
* Olivier Lebeau (71,6 kg) bat Jonathan Alexis (54,1 kg) par étranglement en triangle en 0'29''.
* Jerry Moinoufama (72,6 kg) bat Olivier Lebeau (71,6 kg)par clé de jambe en 1'12'' alors que le score était 1 à 0.
* Allan Robert (85,2 kg) bat Jerry Moinoufama (72,6 kg) aux points 1 à 0.
* Roland Macoral (63,2 kg) bat Jonathan Alexis (54,1kg) par clé de bras en 1'06'' alors que le score était de 2 à 0 (projection de grande amplitude).
* Roland Macoral (63,2 kg) et Théo Payet (72,2 kg) font match nul à nouveau sur le score de 2 à 2.
Le crocheurs ont ensuite cédé la place aux moringueurs des clubs de Villèle et du Port.
Et la journée s'est terminée sur un pot de l'amitié.
Merci aux clubs participants (L'Etang Saint-Paul de Lino Charlettine, La croche Bois de Nèfles de Jean-Pierre Tarley, Réuion Université Club de Jimmy Mahé et Grapplers Sud de Rémi Chane-To) et aux arbitres et juges de table (Frédéric Rubio, Jean-Pierre Tarley, Jérôme Sanchez et Lino Charlettine, président de la Ligue de Croche qui organisait cette rencontre).
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saison 2019/2020
samedi 7 septembre 2019
Prochaine compétition de croche à la fin du mois (de septembre !)
A l'occasion de la venue de France Ô, la Ligue de Croche va organiser une compétition au Musée de Villèle le dimanche 29 septembre 2019.
Désolé de vous prévenir à quelques semaines seulement de l'échéance mais nous attendions confirmation de leur venue plusieurs fois reportée.
Désolé de vous prévenir à quelques semaines seulement de l'échéance mais nous attendions confirmation de leur venue plusieurs fois reportée.
Appel à participants
Cette saison 2019/2020, la Ligue de Croche va proposer une formation diplômante de "professeur de croche". Le diplôme, reconnu par le Ligue de Croche, permettra d'ouvrir un club de croche.
Cette formation sera assurée par Frédéric Rubio et se déroulera sur trois journées. Elle se conclura par un examen validant ou non les stages lors d'un quatrième dimanche.
Que toutes les personnes intéressées prennent contact avec le président de la Ligue de Croche, Lino Charlettine (lacroche460@gmail.com) et/ou le responsable de la formation, Frédéric Rubio (fredo.rubio@yahoo.fr) en précisant :
/ nom prénom
/ date de naissance
/ club
/ commune de résidence
/ sport de combat pratiqué
/ contacts mail et tel. .
/ nom prénom
/ date de naissance
/ club
/ commune de résidence
/ sport de combat pratiqué
/ contacts mail et tel. .
dimanche 7 juillet 2019
Les futurs 5èmes Championnats de l'Océan Indien de Croche
Les 5èmes Championnats de l'Océan Indien de Croche se dérouleront à l'île Maurice dans la période du 8 mars au 22 mars 2020. La date exacte sera précisée ultérieurement.
Comme lors de la 3ème édition des Championnats de l'Océan Indien, qui s'était déroulée à Madagascar en 2016, le programme de la compétition comportera deux sports :
- Croche
- et Ju-Jitsu
respectivement déclinés en :
- "croche traditionnelle" et "croche bataille"
- "ju-jitsu ne-waza" et "ju-jitsu fighting".
Cette compétition sera organisée par les Mauriciens (plus précisément la Mauritius Ju-Jitsu Federation) en coopération avec la Ligue de Croche de la Réunion. Seront également invités : une délégation malgache et une délégation seychelloise.
Du côté de la délégation réunionnaise, ceux qui peuvent légitimement prétendre à la sélection sont :
- les vainqueurs des 4èmes Championnats de l'océan Indien (janvier 2019) : Eric Rivière (77kg double champion), Wilfrid Sellaye (71kg double champion), Stéphane Chane-Po (65kg double champion), Roland Macoral (59kg) et le jeune Dylan Dambreville (71kg junior)
- et les vainqueurs des 11èmes Champions de la Réunion (juin 2019) : Loïc Bijoux (seniors +de 100kg), Allan Robert (seniors 92kg), Olivier Elisabeth (seniors 84kg), Stéphane Chane-Po (seniors 65kg), Roland Macoral (seniors 59kg), Anna Damour (dames toutes catégories) en croche traditionnelle ainsi que Fabrice Moinache (71kg) en croche bataille sans oublier les jeunes vainqueurs en croche bataille tels que Sylvirio Legay, Mathéo Massonel et Warren Odules.
Au fur et à mesure de l'avancement de l'organisation, nous serons en mesure de répondre aux questions logistiques.
Financièrement, la Ligue de Croche souhaite participer au mieux pour que les athlètes soient pris en charge mais tout va dépendre des choix des politiques concernant les demandes de subventions effectuées auprès de la Région Réunion et du Département de la Réunion. Espérons que les élus seront sensibles à la promotion du sport et du patrimoine culturel réunionnais.
Comme lors de la 3ème édition des Championnats de l'Océan Indien, qui s'était déroulée à Madagascar en 2016, le programme de la compétition comportera deux sports :
- Croche
- et Ju-Jitsu
respectivement déclinés en :
- "croche traditionnelle" et "croche bataille"
- "ju-jitsu ne-waza" et "ju-jitsu fighting".
Cette compétition sera organisée par les Mauriciens (plus précisément la Mauritius Ju-Jitsu Federation) en coopération avec la Ligue de Croche de la Réunion. Seront également invités : une délégation malgache et une délégation seychelloise.
Du côté de la délégation réunionnaise, ceux qui peuvent légitimement prétendre à la sélection sont :
- les vainqueurs des 4èmes Championnats de l'océan Indien (janvier 2019) : Eric Rivière (77kg double champion), Wilfrid Sellaye (71kg double champion), Stéphane Chane-Po (65kg double champion), Roland Macoral (59kg) et le jeune Dylan Dambreville (71kg junior)
- et les vainqueurs des 11èmes Champions de la Réunion (juin 2019) : Loïc Bijoux (seniors +de 100kg), Allan Robert (seniors 92kg), Olivier Elisabeth (seniors 84kg), Stéphane Chane-Po (seniors 65kg), Roland Macoral (seniors 59kg), Anna Damour (dames toutes catégories) en croche traditionnelle ainsi que Fabrice Moinache (71kg) en croche bataille sans oublier les jeunes vainqueurs en croche bataille tels que Sylvirio Legay, Mathéo Massonel et Warren Odules.
Au fur et à mesure de l'avancement de l'organisation, nous serons en mesure de répondre aux questions logistiques.
Financièrement, la Ligue de Croche souhaite participer au mieux pour que les athlètes soient pris en charge mais tout va dépendre des choix des politiques concernant les demandes de subventions effectuées auprès de la Région Réunion et du Département de la Réunion. Espérons que les élus seront sensibles à la promotion du sport et du patrimoine culturel réunionnais.
lundi 1 juillet 2019
[Archive] La lutte traditionnelle africaine s'offre ses premiers championnats
Site internet : https://jacqver.pagesperso-orange.fr/texte/laluttetradit.htm
La lutte traditionnelle africaine s'offre ses premiers championnats
Phénomène culturel sur le continent noir, la discipline allie sport et mysticisme. Ses combats sont de véritables fêtes. Populaire surtout dans les campagnes, elle manque cruellement de moyens
Le Monde 27/04/1995
NIGER
Les premiers championnats du continent africain de lutte traditionnelle, qui ont commencé à Niamey (Niger) le 21 avril, se terminent vendredi. Méconnue hors des frontières, cette discipline ancestrale est restée très populaire en Afrique. La lutte est le premier sport dans des pays comme le Niger et le Sénégal. . Les combats sont avant tout l'occasion d'une fête. Lors de véritables tournois, où s'affrontent les champions, l'ambiance qui règne dans les tribunes n'empêche pas les rencontres de garder une vraie dimension sportive.. Le mysticisme n'est pas absent de ces corps à corps que se livrent les athlètes. Forces de la nature, les lutteurs, tous issus des campagnes et pour la plupart illettrés, ont de fermes croyances dans les esprits, ceux qui font gagner ou perdre. Les champions deviennent des héros nationaux, comme Mutcha M'Pal en Guinée-Bissau.
Au cœur de Niamey, l'arène de lutte traditionnelle est gardée jour et nuit. Les organisateurs nigériens ne s'inquiètent pas de la sécurité de ces premiers championnats d'Afrique dans la discipline. Il s'agit avant tout d'empêcher que les athlètes ne s'introduisent secrètement dans l'enceinte et ne procèdent sur place à des rituels recommandés par leur marabout. Malgré cette surveillance, il est de notoriété publique que le sable de l'aire de combat regorge déjà d'ossements d'animaux, d'amulettes et de fétiches enterrés là à toutes fins utiles.
L'anecdote prête à sourire, mais la lutte traditionnelle ne peut se comprendre sans cette dimension mystique, Les hommes qui s'affrontent débordent de muscles et de talismans, Les uns et les autres sont nécessaires pour assurer la victoire. Ces colosses peuvent se retrouver anéantis par un mauvais présage ou la crainte d'un sortilège. Récemment un champion nigérien s'est fait battre contre toute attente : lorsqu'il a vu la nuque de son adversaire recouverte d'une mystérieuse poudre, là même où il portait habituellement sa prise favorite, Badamassi, dit "Commando ", s'est troublé et n'a pas osé toucher cette tête envoûtée. " Ces combats, c'est aussi un affrontement à distance entre les marabouts", constate Alassane Soulé, l'entraîneur du Bénin, un des rares à ne pas trop se fier aux forces surnaturelles: "Si les sorciers avaient vraiment un quelconque pouvoir, l'Afrique serait championne du monde dans tous les sports! " Avec ou sans les esprits, la lutte traditionnelle est une plongée au plus profond de la culture africaine .
A Niamey, dans des tribunes chaque jour pleines à craquer, les combats se succèdent au son des tam-tams. Sogolo, le plus célèbre griot du Niger, accompagne le spectacle de sa lancinante mélopée, prodigue des conseils et improvise les louanges des lutteurs. " Tu es plus beau que Dieu ", " tu es né avant ton père ", fredonne-t-il. A la fin du combat, des femmes se précipitent vers le vainqueur et l'essuient démonstrativement avec leur mouchoir. Mais qu'un lutteur démérite et aussitôt des clowns le miment pour faire rire à ses dépens sans que l'intéressé s'en offusque. Les terrassements sont accueillis par des débordements d'enthousiasme du public, L'exultation du vainqueur et la détresse du vaincu sont pareillement exubérantes. Commenté en direct à la radio, largement retransmis à la télévision, ces championnats d'Afrique marquent une volonté de relance. Restée le sport le plus populaire au Niger et au Sénégal, la lutte traditionnelle avait tendance à dépérir ailleurs. L'accès à l'indépendance des pays qui la pratiquaient l'avait paradoxalement marginalisée un peu plus.
Venue de la brousse, développée par des paysans illettrés, fortement teintée de superstition, cette discipline paraissait indigne des États modernes que les nouveaux responsables entendaient mettre en place. Dès lors, la pratique se cantonnait aux régions les plus isolées. " Nous avons importé des sports d'Europe comme le football et nous avons négligé celui qui était le plus authentiquement africain ", regrette Nicolas Nlong, juge arbitre camerounais et un des artisans du renouveau. Un Français, Frédéric Rubio, a également largement contribué à cette reconquête. Spécialiste de la discipline, il parcourt depuis cinq ans l'Afrique en VRP de la lutte, forme des directeurs techniques nationaux, des arbitres et tente d'établir des structures solides dans tous les pays. " Turcs, Iraniens, Arméniens s'appuient sur leur pratique traditionnelle pour s'imposer en lutte olympique, explique-t-il. Il est cependant important que l'on garde l'environnement culturel afin que les Africains continuent à se reconnaître dans ce sport. "
En taxi-brousse
Au sein d'une commission, Frédéric Rubio a également participé à l'élaboration de règles communes, les techniques de lutte variant jusqu'alors avec les ethnies. Dans le cadre de la coopération française, il assure surtout le financement des projets. "Pour nous, arriver sur place est déjà une victoire. Rien que pour ça, nous mériterions une médaille ", raconte Frédéric Kuma, directeur technique national de l'équipe du Togo. Lui et ses cinq lutteurs ont mis quarante-huit heures pour venir de Lomé en bus et en taxi-brousse. Ils auraient pu ne pas partir, le gouvernement ayant refusé de financer l'expédition. Finalement, le directeur des sports a accordé un prêt de 2 400 francs sur sa cassette personnelle. Le viatique a payé un équipement sommaire et un aller simple. Frédéric Kuma attend fébrilement l'argent de la mission française pour assurer le retour et rembourser son patron. Partie dans les mêmes conditions, la délégation du Tchad n'a même pas réussi à arriver à temps pour les compétitions. Au bout du compte, d'aléas en bisbilles, seuls dix des trente pays conviés ont réussi à faire le déplacement de Niamey. Il n'empêche que la deuxième édition est déjà programmée en décembre 1996, à Abidjan ou Cotonou. La lutte traditionnelle sera également sport de démonstration aux Jeux d'Afrique en septembre à Hararé (Zimbabwe). Un regain de notoriété continental qui ne satisfait pas encore pleinement le Sénégalais Cheikh Thiaré, vice-président de la Confédération africaine de lutte associée: " Pourquoi la lutte traditionnelle africaine ne deviendrait-elle pas une discipline olympique? Après tout, le judo lui aussi a d'abord été un sport régional. "
Benoît Hopquin
Mutcha M'Pal, une légende qu'on raconte aux enfants de Guinée-Bissau
Mutcha M'Pal ne se souvient pas de son premier combat. Aussi loin qu'il remonte dans ses souvenirs, il y voit des corps-à-corps acharnés avec les autres enfants de Campada, son village natal, et des adversaires qui mordent la poussière. Pour un Balante, - c'est le nom d'une ethnie du nord de la Guinée-Bissau-, lutter va de soi. Des joutes ludiques accompagnent chaque événement de la vie, naissance, récolte, mariage, enterrement. La règle en est simple: faire toucher la nuque l'adversaire au sol. Elle génère un art compliqué, exigeant puissance et souplesse. Le jeune Mutcha, né, selon son passeport, vers 1973, possédait les deux. Très vite, il s'est aperçu qu'il était le plus fort. Son 1,90 mètre et ses quelque cent kilos imposaient respect. Et son agilité lui permettait de terrasser de plus grands et de plus lourds lui. Malgré sa corpulence, son apparence ventripotente, il parvenait à se ramasser sous son adversaire et à le porter dans les airs. Il avait surtout ce don inné de deviner l'autre dès la première prise de contact, d'anticiper ses actions pour mieux le dominer. Mutcha M'Pal n'a jamais appris à lire et à écrire, mais a toujours su lutter.
Dès lors, il n'a eu de cesse d'aller plus loin défier des adversaires à sa mesure. Qu'une cérémonie soit annoncée quelque part, et le jeune homme faisait ses préparatifs. Sa mère, Fasenda, s'enfermait de longues heures dans la case familiale, répandait le vin au pied des fétiches, et suppliait les esprits de donner la victoire à son fils. Le marabout et les anciens se rendaient sous l'arbre sacré et dispensaient offrandes et incantations. Mutcha M'Pal se mettait alors en route, couvert d'amulettes et de peintures. A pied, accompagné d'autres jeunes gens, il parcourait des dizaines de kilomètres, chantant, dansant tout le long du chemin. La joyeuse troupe annonçait son entrée dans les villages au son d'une corne. Elle restait là deux jours à s'amuser et à se battre. Mutcha revenait toujours en vainqueur chez sa mère.
Sa réputation s'étendit à toute la région de l'Oio. Ses succès, son arrogance démonstrative, ses chorégraphies provocatrices, sa manière de ruer comme un animal qui va charger, plaisaient au public et faisaient peur à ceux qui devaient l'affronter. Seuls des esprits pouvaient le battre. Une année, il tomba gravement malade. Persuadé qu'un adversaire lui avait jeté un sort, plutôt que d'appeler un médecin, il se fit exorciser. Le marabout lui confia un pendentif, une dent de cochon, afin d'écarter les sortilèges. Il ne le quittera plus. Pour plus de sûreté, il déménagea et s'installa loin des influences néfastes, dans la petite ville de Bissora.
En 1988, à quinze ans, il remportait son premier titre national de lutte, puis un nouveau chaque année. Il devint un des personnages les plus célèbres du pays. Ses combats attiraient des foules de plus en plus nombreuses. Jamais il n'accepta d'argent en cadeau. Un Balante ne le ferait pas. Des pères enthousiastes lui proposèrent bien leurs filles en mariage, mais lui préférait choisir seul sa femme: à ce jour, il en a quatre, qui lui ont donné cinq enfants. L'aîné, Quintinou (" petit jeudi ", en créole portugais), a huit ans et se bat bien." Il sera aussi bon que moi ", pense le père. Après chaque tournoi, Mutcha M'Pal revient près de sa famille à Bissora, s'occupe de ses deux rizières et cultive également un peu de blé, de maïs, d'arachide et de haricots.
Argent de poche
Sa notoriété dépassa bientôt les frontières. En 1990, on vint le chercher dans ses champs. Il prit l'avion pour Abidjan, et termina deuxième de la compétition, derrière un Sénégalais. L'arbitre avait sifflé le début du combat alors qu'il procédait à ses rituels d'avant-match. Il fut battu un peu par surprise. L'année suivante, il se classa troisième d'un tournoi à Abidjan, en Côte-d'Ivoire. Un autre mauvais souvenir: en demi-finale, il fractura le bras de son adversaire nigérien, en deux endroits, et fut disqualifié malgré sa victoire. Alberto Pereira, le conseiller technique de Guinée-Bissau, et un Français, Frédéric Rubio, lui enseignèrent les rudiments de la lutte libre olympique, très proche de la technique balante. En 1993, il obtint une médaille d'or à Dakar. Il brilla encore au Caire, en 1994. La même année, aux Jeux de la francophonie à Paris, il termina cinquième. Il visita la capitale française, et ne trouva pas la chose aisée. Avec ses économies, et les 900 francs d'argent de poche qui étaient alloués à chaque participant, il se rendit dans un magasin Tati et acheta des chaussures et des sacs à main pour ses femmes. En mars 1995, il fut appelé dans le cadre du stage préparatoire aux premiers championnats d'Afrique de lutte traditionnelle. Deux jours après le début, il partit chercher un ami dans la brousse. 'Celui-ci avait perdu son fils, et Mutcha resta avec lui pour le consoler. Il disparut trois semaines sans donner de nouvelles, pour ne réapparaître que la veille du départ. A vrai dire, il n'aime guère s'entrainer. Sa carrière risque forcément de s'en ressentir. On lui prédit une retraite précoce. Alors, il retournera combattre dans sa région. Chez les Balantes, il est déjà une légende qu'on raconte aux enfants. Mutcha M'Pal, le roi des lutteurs, qui gagnait au-delà des mers.
Benoît Hopquin
La lutte traditionnelle africaine s'offre ses premiers championnats
Phénomène culturel sur le continent noir, la discipline allie sport et mysticisme. Ses combats sont de véritables fêtes. Populaire surtout dans les campagnes, elle manque cruellement de moyens
Le Monde 27/04/1995
NIGER
Les premiers championnats du continent africain de lutte traditionnelle, qui ont commencé à Niamey (Niger) le 21 avril, se terminent vendredi. Méconnue hors des frontières, cette discipline ancestrale est restée très populaire en Afrique. La lutte est le premier sport dans des pays comme le Niger et le Sénégal. . Les combats sont avant tout l'occasion d'une fête. Lors de véritables tournois, où s'affrontent les champions, l'ambiance qui règne dans les tribunes n'empêche pas les rencontres de garder une vraie dimension sportive.. Le mysticisme n'est pas absent de ces corps à corps que se livrent les athlètes. Forces de la nature, les lutteurs, tous issus des campagnes et pour la plupart illettrés, ont de fermes croyances dans les esprits, ceux qui font gagner ou perdre. Les champions deviennent des héros nationaux, comme Mutcha M'Pal en Guinée-Bissau.
Au cœur de Niamey, l'arène de lutte traditionnelle est gardée jour et nuit. Les organisateurs nigériens ne s'inquiètent pas de la sécurité de ces premiers championnats d'Afrique dans la discipline. Il s'agit avant tout d'empêcher que les athlètes ne s'introduisent secrètement dans l'enceinte et ne procèdent sur place à des rituels recommandés par leur marabout. Malgré cette surveillance, il est de notoriété publique que le sable de l'aire de combat regorge déjà d'ossements d'animaux, d'amulettes et de fétiches enterrés là à toutes fins utiles.
L'anecdote prête à sourire, mais la lutte traditionnelle ne peut se comprendre sans cette dimension mystique, Les hommes qui s'affrontent débordent de muscles et de talismans, Les uns et les autres sont nécessaires pour assurer la victoire. Ces colosses peuvent se retrouver anéantis par un mauvais présage ou la crainte d'un sortilège. Récemment un champion nigérien s'est fait battre contre toute attente : lorsqu'il a vu la nuque de son adversaire recouverte d'une mystérieuse poudre, là même où il portait habituellement sa prise favorite, Badamassi, dit "Commando ", s'est troublé et n'a pas osé toucher cette tête envoûtée. " Ces combats, c'est aussi un affrontement à distance entre les marabouts", constate Alassane Soulé, l'entraîneur du Bénin, un des rares à ne pas trop se fier aux forces surnaturelles: "Si les sorciers avaient vraiment un quelconque pouvoir, l'Afrique serait championne du monde dans tous les sports! " Avec ou sans les esprits, la lutte traditionnelle est une plongée au plus profond de la culture africaine .
A Niamey, dans des tribunes chaque jour pleines à craquer, les combats se succèdent au son des tam-tams. Sogolo, le plus célèbre griot du Niger, accompagne le spectacle de sa lancinante mélopée, prodigue des conseils et improvise les louanges des lutteurs. " Tu es plus beau que Dieu ", " tu es né avant ton père ", fredonne-t-il. A la fin du combat, des femmes se précipitent vers le vainqueur et l'essuient démonstrativement avec leur mouchoir. Mais qu'un lutteur démérite et aussitôt des clowns le miment pour faire rire à ses dépens sans que l'intéressé s'en offusque. Les terrassements sont accueillis par des débordements d'enthousiasme du public, L'exultation du vainqueur et la détresse du vaincu sont pareillement exubérantes. Commenté en direct à la radio, largement retransmis à la télévision, ces championnats d'Afrique marquent une volonté de relance. Restée le sport le plus populaire au Niger et au Sénégal, la lutte traditionnelle avait tendance à dépérir ailleurs. L'accès à l'indépendance des pays qui la pratiquaient l'avait paradoxalement marginalisée un peu plus.
Venue de la brousse, développée par des paysans illettrés, fortement teintée de superstition, cette discipline paraissait indigne des États modernes que les nouveaux responsables entendaient mettre en place. Dès lors, la pratique se cantonnait aux régions les plus isolées. " Nous avons importé des sports d'Europe comme le football et nous avons négligé celui qui était le plus authentiquement africain ", regrette Nicolas Nlong, juge arbitre camerounais et un des artisans du renouveau. Un Français, Frédéric Rubio, a également largement contribué à cette reconquête. Spécialiste de la discipline, il parcourt depuis cinq ans l'Afrique en VRP de la lutte, forme des directeurs techniques nationaux, des arbitres et tente d'établir des structures solides dans tous les pays. " Turcs, Iraniens, Arméniens s'appuient sur leur pratique traditionnelle pour s'imposer en lutte olympique, explique-t-il. Il est cependant important que l'on garde l'environnement culturel afin que les Africains continuent à se reconnaître dans ce sport. "
En taxi-brousse
Au sein d'une commission, Frédéric Rubio a également participé à l'élaboration de règles communes, les techniques de lutte variant jusqu'alors avec les ethnies. Dans le cadre de la coopération française, il assure surtout le financement des projets. "Pour nous, arriver sur place est déjà une victoire. Rien que pour ça, nous mériterions une médaille ", raconte Frédéric Kuma, directeur technique national de l'équipe du Togo. Lui et ses cinq lutteurs ont mis quarante-huit heures pour venir de Lomé en bus et en taxi-brousse. Ils auraient pu ne pas partir, le gouvernement ayant refusé de financer l'expédition. Finalement, le directeur des sports a accordé un prêt de 2 400 francs sur sa cassette personnelle. Le viatique a payé un équipement sommaire et un aller simple. Frédéric Kuma attend fébrilement l'argent de la mission française pour assurer le retour et rembourser son patron. Partie dans les mêmes conditions, la délégation du Tchad n'a même pas réussi à arriver à temps pour les compétitions. Au bout du compte, d'aléas en bisbilles, seuls dix des trente pays conviés ont réussi à faire le déplacement de Niamey. Il n'empêche que la deuxième édition est déjà programmée en décembre 1996, à Abidjan ou Cotonou. La lutte traditionnelle sera également sport de démonstration aux Jeux d'Afrique en septembre à Hararé (Zimbabwe). Un regain de notoriété continental qui ne satisfait pas encore pleinement le Sénégalais Cheikh Thiaré, vice-président de la Confédération africaine de lutte associée: " Pourquoi la lutte traditionnelle africaine ne deviendrait-elle pas une discipline olympique? Après tout, le judo lui aussi a d'abord été un sport régional. "
Benoît Hopquin
Mutcha M'Pal, une légende qu'on raconte aux enfants de Guinée-Bissau
Mutcha M'Pal ne se souvient pas de son premier combat. Aussi loin qu'il remonte dans ses souvenirs, il y voit des corps-à-corps acharnés avec les autres enfants de Campada, son village natal, et des adversaires qui mordent la poussière. Pour un Balante, - c'est le nom d'une ethnie du nord de la Guinée-Bissau-, lutter va de soi. Des joutes ludiques accompagnent chaque événement de la vie, naissance, récolte, mariage, enterrement. La règle en est simple: faire toucher la nuque l'adversaire au sol. Elle génère un art compliqué, exigeant puissance et souplesse. Le jeune Mutcha, né, selon son passeport, vers 1973, possédait les deux. Très vite, il s'est aperçu qu'il était le plus fort. Son 1,90 mètre et ses quelque cent kilos imposaient respect. Et son agilité lui permettait de terrasser de plus grands et de plus lourds lui. Malgré sa corpulence, son apparence ventripotente, il parvenait à se ramasser sous son adversaire et à le porter dans les airs. Il avait surtout ce don inné de deviner l'autre dès la première prise de contact, d'anticiper ses actions pour mieux le dominer. Mutcha M'Pal n'a jamais appris à lire et à écrire, mais a toujours su lutter.
Dès lors, il n'a eu de cesse d'aller plus loin défier des adversaires à sa mesure. Qu'une cérémonie soit annoncée quelque part, et le jeune homme faisait ses préparatifs. Sa mère, Fasenda, s'enfermait de longues heures dans la case familiale, répandait le vin au pied des fétiches, et suppliait les esprits de donner la victoire à son fils. Le marabout et les anciens se rendaient sous l'arbre sacré et dispensaient offrandes et incantations. Mutcha M'Pal se mettait alors en route, couvert d'amulettes et de peintures. A pied, accompagné d'autres jeunes gens, il parcourait des dizaines de kilomètres, chantant, dansant tout le long du chemin. La joyeuse troupe annonçait son entrée dans les villages au son d'une corne. Elle restait là deux jours à s'amuser et à se battre. Mutcha revenait toujours en vainqueur chez sa mère.
Sa réputation s'étendit à toute la région de l'Oio. Ses succès, son arrogance démonstrative, ses chorégraphies provocatrices, sa manière de ruer comme un animal qui va charger, plaisaient au public et faisaient peur à ceux qui devaient l'affronter. Seuls des esprits pouvaient le battre. Une année, il tomba gravement malade. Persuadé qu'un adversaire lui avait jeté un sort, plutôt que d'appeler un médecin, il se fit exorciser. Le marabout lui confia un pendentif, une dent de cochon, afin d'écarter les sortilèges. Il ne le quittera plus. Pour plus de sûreté, il déménagea et s'installa loin des influences néfastes, dans la petite ville de Bissora.
En 1988, à quinze ans, il remportait son premier titre national de lutte, puis un nouveau chaque année. Il devint un des personnages les plus célèbres du pays. Ses combats attiraient des foules de plus en plus nombreuses. Jamais il n'accepta d'argent en cadeau. Un Balante ne le ferait pas. Des pères enthousiastes lui proposèrent bien leurs filles en mariage, mais lui préférait choisir seul sa femme: à ce jour, il en a quatre, qui lui ont donné cinq enfants. L'aîné, Quintinou (" petit jeudi ", en créole portugais), a huit ans et se bat bien." Il sera aussi bon que moi ", pense le père. Après chaque tournoi, Mutcha M'Pal revient près de sa famille à Bissora, s'occupe de ses deux rizières et cultive également un peu de blé, de maïs, d'arachide et de haricots.
Argent de poche
Sa notoriété dépassa bientôt les frontières. En 1990, on vint le chercher dans ses champs. Il prit l'avion pour Abidjan, et termina deuxième de la compétition, derrière un Sénégalais. L'arbitre avait sifflé le début du combat alors qu'il procédait à ses rituels d'avant-match. Il fut battu un peu par surprise. L'année suivante, il se classa troisième d'un tournoi à Abidjan, en Côte-d'Ivoire. Un autre mauvais souvenir: en demi-finale, il fractura le bras de son adversaire nigérien, en deux endroits, et fut disqualifié malgré sa victoire. Alberto Pereira, le conseiller technique de Guinée-Bissau, et un Français, Frédéric Rubio, lui enseignèrent les rudiments de la lutte libre olympique, très proche de la technique balante. En 1993, il obtint une médaille d'or à Dakar. Il brilla encore au Caire, en 1994. La même année, aux Jeux de la francophonie à Paris, il termina cinquième. Il visita la capitale française, et ne trouva pas la chose aisée. Avec ses économies, et les 900 francs d'argent de poche qui étaient alloués à chaque participant, il se rendit dans un magasin Tati et acheta des chaussures et des sacs à main pour ses femmes. En mars 1995, il fut appelé dans le cadre du stage préparatoire aux premiers championnats d'Afrique de lutte traditionnelle. Deux jours après le début, il partit chercher un ami dans la brousse. 'Celui-ci avait perdu son fils, et Mutcha resta avec lui pour le consoler. Il disparut trois semaines sans donner de nouvelles, pour ne réapparaître que la veille du départ. A vrai dire, il n'aime guère s'entrainer. Sa carrière risque forcément de s'en ressentir. On lui prédit une retraite précoce. Alors, il retournera combattre dans sa région. Chez les Balantes, il est déjà une légende qu'on raconte aux enfants. Mutcha M'Pal, le roi des lutteurs, qui gagnait au-delà des mers.
Benoît Hopquin
Meilleures performances lors des 11èmes Championnats de la Réunion de Croche
Les victoires avant la limite sont recherchées par les combattants.
D'ailleurs, elles apportent 4 points techniques au vainqueur (0 au vaincu) tandis qu'une victoire aux points n'apporte que 3 points techniques (1 point au vaincu).
A ce jeu de la vitesse, les plus performants ce dimanche 30 juin ont été :
1- Olivier Elisabeth (champion 2019 des 84kg) avec un étranglement ("prise du sommeil") en 0'27''
2- Roland Macoral (champion 2019 des 59kg) avec une clé de bras en 0'30''
3- Loïc Bijoux (champion 2019 des +100kg) avec une clé de bras en 0'31''.
Parfois, on assiste à une telle domination technique de la part d'un des deux combattants que cela en devient lassant pour le public ou humiliant pour celui qui se fait dominer. Alors, une règle (qui avait été prévue de façon optionnelle dès la rédaction des règles en 2005) a été mise en place : la "supériorité technique". En croche traditionnelle, dès qu'il y a 10 points d'écart, on arrête le combat. En "croche bataille", avec les techniques de percussion en plus, on a fixé le seuil à 20 points d'écart (règle applicable ou pas, selon les organisateurs de la compétition).
Ce dimanche 30 juin 2019, aucun compétiteur n'a réussi à atteindre les 10 points d'écart entraînant la "supériorité technique". On peut néanmoins citer les plus gros écarts du jour. Dans ce type de combat, il faut saluer la valeur technique du vainqueur mais aussi la résistance de perdant :
1- Allan Robert (champion 2019 des 92kg) a battu Didier Robert aux points 9 à 3 (*) : soit 6 points d'écart
2 exaequo - Loïc Bijoux (champion 2019 des +100kg) a battu Nicolas Kaisse aux points 5 à 0 ; Eddy Merrault (84kg) a battu Jean-Ulrich Serveaux aux points 6 à 1 ; Jeremy Gonneau (59kg) a battu Mouhalid Mounirou 5 à 0 : soit 5 points d'écart.
(*) Dans la publication des résultats, les prénoms Allan et Didier avaient été inversés pour le duel entre ces deux messieurs Robert. Je viens de corriger. Y compris pour l'impact sur le podium : Samuel Marlin (2 victoires, 1 défaite) est 2ème de la catégorie; Didier Robert (1 victoire, 2 défaites) est 3ème.
D'ailleurs, elles apportent 4 points techniques au vainqueur (0 au vaincu) tandis qu'une victoire aux points n'apporte que 3 points techniques (1 point au vaincu).
A ce jeu de la vitesse, les plus performants ce dimanche 30 juin ont été :
1- Olivier Elisabeth (champion 2019 des 84kg) avec un étranglement ("prise du sommeil") en 0'27''
2- Roland Macoral (champion 2019 des 59kg) avec une clé de bras en 0'30''
3- Loïc Bijoux (champion 2019 des +100kg) avec une clé de bras en 0'31''.
Parfois, on assiste à une telle domination technique de la part d'un des deux combattants que cela en devient lassant pour le public ou humiliant pour celui qui se fait dominer. Alors, une règle (qui avait été prévue de façon optionnelle dès la rédaction des règles en 2005) a été mise en place : la "supériorité technique". En croche traditionnelle, dès qu'il y a 10 points d'écart, on arrête le combat. En "croche bataille", avec les techniques de percussion en plus, on a fixé le seuil à 20 points d'écart (règle applicable ou pas, selon les organisateurs de la compétition).
Ce dimanche 30 juin 2019, aucun compétiteur n'a réussi à atteindre les 10 points d'écart entraînant la "supériorité technique". On peut néanmoins citer les plus gros écarts du jour. Dans ce type de combat, il faut saluer la valeur technique du vainqueur mais aussi la résistance de perdant :
1- Allan Robert (champion 2019 des 92kg) a battu Didier Robert aux points 9 à 3 (*) : soit 6 points d'écart
2 exaequo - Loïc Bijoux (champion 2019 des +100kg) a battu Nicolas Kaisse aux points 5 à 0 ; Eddy Merrault (84kg) a battu Jean-Ulrich Serveaux aux points 6 à 1 ; Jeremy Gonneau (59kg) a battu Mouhalid Mounirou 5 à 0 : soit 5 points d'écart.
(*) Dans la publication des résultats, les prénoms Allan et Didier avaient été inversés pour le duel entre ces deux messieurs Robert. Je viens de corriger. Y compris pour l'impact sur le podium : Samuel Marlin (2 victoires, 1 défaite) est 2ème de la catégorie; Didier Robert (1 victoire, 2 défaites) est 3ème.
Résultats détaillés dans l'ordre chronologique et vidéos correspondantes (jusqu'à ce que la batterie me lâche)
Croche traditionnelle
Première rotation+100kg : Teddy Richard bat Alain Robert aux points 4 à 2
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=YMyb-aR7-30
+ 100kg : Loïc Bijoux bat Nicolas Kaisse aux points 5 à 0
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=YqChvAR2zCk
100kg/92kg : Samuel Marlin bat Thomas Tarley en 2'47''
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=J-3fyG8VOMo
100kg/92kg : Allan Robert bat Didier Robert aux points 9 à 3
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=uytgrC1zYTI
84kg : Eddy Merault bat Jean-Ulric Serveaux aux points 6 à 1.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Yu0Wb9eezu8
84kg : Olivier Elisabeth bat Florian Mussard en 4'04'' (étranglement)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=0fOPIRfcjvE
71kg/65kg : Fabrice Moinache bat Nicolas Techer en 1'54'' (étranglement)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=nVbg90fW6hk
71/kg/65kg : Stéphane Chane-Po bat Dylan Dambreville en 4'09'' (clé de jambe)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=NEsFUzYFtiI
65kg/59kg : Roland Macoral bat Jeremy Gonneau aux points 2 à 1
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=pKvkxXUH40A
65kg/59kg : Mouhalid Mounirou bat Mathéo Massonel en 2'58'' (clé de bras)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=bFV7zT6cmwc
54kg - moins de 15ans : Simon Domenech bat Warren Odules en 2'10'' (clé de bras)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=NeVESWmUS5k
Dames toutes catégories : Anna Damour bat Julie Hermelin aux points 4 à 1
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=40VzvUOPoY8
Deuxième rotation
+100kg : Antonio Jorre bat Nicolas Kaisse aux points 1 à 0
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=nRNa622KCBE
+100kg : Loïc Bijoux bat Teddy Richard en 0'31'' (clé de bras)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=U_FyR2-x9vI
100kg/92kg : Allan Robert bat Samuel Marlin en 3'05'' (clé de bras)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=ZsYJVRz5hfU
100kg/92kg : Didier Robert bat Thomas Tarley en 3'26'' (clé de bras)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=sdcbGrlhg9A
84kg : Olivier Elisabeth bat Eddy Merault en 0'27'' (étranglement : "prise du sommeil")
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=jkm7NknhjJE
84kg : Florian Mussard bat Jean-Ulrich Serveaux en 1'30'' (clé de bras)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=B1qosKGplH8
71kg/65kg : Fabrice Moinache et Dylan Dambreville font match nul 4 à 4.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=SqstZbALX_c
71kg/65kg : Stéphane Chane-Po bat Nicolas Técher en 1'59'' (étranglement)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=lNe_MNYcm9c
65kg/59kg : Roland Macoral bat Mouhalid Mounirou en 0'30'' (clé de bras)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Alb6Qr0gQYg
65kg/59kg : Jeremy Gonneau bat Mathéo Massonel aux points 5 à 1.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=mu5XdxbzEC4
46kg/42kg 10-12 ans : Nicolas Torpos bat Bryan Gence en 2'40'' (clé de bras)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=ZdqV9KnC4gU
Troisième rotation
+100kg : Antonio Jorre bat Teddy Richard en 3'48'' (étranglement)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=5iD2J4PFg_A
+100kg : Loïc Bijoux bat Alain Robert en 1'13'' (étranglement)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=kCN0SkAhryc
100kg/92kg : Samuel Marlin bat Didier Robert aux points 3 à 0
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=zW5vvrd6jBQ
100kg/92kg : Allan Robert bat Thomas Tarley en 1'55'' (clé de bras)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=wQcTDliJv1k
84kg : Florian Mussard bat Eddy Merault aux points 5 à 1
Vidéo interrompue à cause de la batterie déchargée : https://www.youtube.com/watch?v=2iGaI_HOVUk
84kg : Jean-Ulrich Serveaux bat Olivier Elisabeth en 4'30'' (par abandon : blessure au mollet)
71kg/65kg : Fabrice Moinache et Stéphane Chane-Po font match nul
71kg/65kg : Dylan Dambreville bat Nicolas Techer en 4'53'' (étranglement)
65kg/59kg : Roland Macoral bat Mathéo Massonel en 2'29'' (clé de bras)
65kg/59kg : Jeremy Gonneau bat Mouhalid Mounirou aux points 5 à 0
Quatrième rotation
+100kg : Loïc Bijoux bat Antonio Jorre aux points 1 à 0
+100kg : Nicolas Kaisse bat Alain Robert en 3'17'' (clé de bras)
Cinquième rotation
+100kg : Antonio Jorre bat Alain Robert en 4'18'' (clé de bras)
+100kg : Nicolas Kaisse bat Teddy Richard en 1'27'' (clé de bras)
Croche bataille
77kg/71kg : Fabrice Moinache bat Anthony Gonfo en 1'21'' (clé de bras)
71kg : Sylvirio Legay et Mathéo Massonel font match nul 4 à 4
54kg : Warren Odules bat Simon Domenech en 2'37'' (coupure à la bouche)
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vidéo
dimanche 30 juin 2019
Commentaire Technique suite aux 11° Championnats de la Réunion de Croche
Durant toute la journée du 30 juin, nous avons assisté à des combats
acharnés, allant souvent jusqu'au bout des 5 minutes, et donc des
victoires aux points, prouvant par là que les matches étaient serrés.
Viennent ensuite quelques décisions sur clefs de bras et très peu
d'étranglements. Les Crocheurs deviennent de plus en plus aguerris,
capables de contrer les techniques d'abandon et c'est une bonne chose.
Cependant, mis à part les vainqueurs de chaque poule, les fondamentaux propres à un sport de combat de préhension comme la Croche, ne sont pas toujours respectés:
- des positions en garde haute, rendant vulnérables les possibles attaques de jambes;
- des accrochages sur les poignets, bras et haut du corps improvisés alors qu'ils doivent être la clef pour créer l'ouverture afin de s'imposer, déséquilibrer et faire tomber l'adversaire.
Ces deux types de fondamentaux par exemple doivent impérativement être l'objet d'exercices, de séances d'entraînement précises pour améliorer les bagages technico-tactiques des combattants / combattantes. Le but sera alors de mettre en œuvre des stratégies de combat s'appuyant sur des schémas offensifs, en fonction du potentiel physique et des préférences motrices de chacun, avec également pour objectif d'anticiper et de contrer, à tout moment, les actions de l'adversaire.
Aux Entraîneurs et Crocheurs d'imaginer des thèmes d'entraînement source de progrès, sur la base de fondamentaux et de complexes technico-tactiques capables de faire progresser les membres-combattants/tes de chaque club.
Dès que les moyens le permettront, la Ligue essaiera de mettre en place des stages de perfectionnement.
En attendant, bonnes vacances à tous ... en faisant tout pour conserver la forme et s'entretenir physiquement (footing, muscu, ...).
RDV à la rentrée de septembre ...
Frédéric Rubio
Cependant, mis à part les vainqueurs de chaque poule, les fondamentaux propres à un sport de combat de préhension comme la Croche, ne sont pas toujours respectés:
- des positions en garde haute, rendant vulnérables les possibles attaques de jambes;
- des accrochages sur les poignets, bras et haut du corps improvisés alors qu'ils doivent être la clef pour créer l'ouverture afin de s'imposer, déséquilibrer et faire tomber l'adversaire.
Ces deux types de fondamentaux par exemple doivent impérativement être l'objet d'exercices, de séances d'entraînement précises pour améliorer les bagages technico-tactiques des combattants / combattantes. Le but sera alors de mettre en œuvre des stratégies de combat s'appuyant sur des schémas offensifs, en fonction du potentiel physique et des préférences motrices de chacun, avec également pour objectif d'anticiper et de contrer, à tout moment, les actions de l'adversaire.
Aux Entraîneurs et Crocheurs d'imaginer des thèmes d'entraînement source de progrès, sur la base de fondamentaux et de complexes technico-tactiques capables de faire progresser les membres-combattants/tes de chaque club.
Dès que les moyens le permettront, la Ligue essaiera de mettre en place des stages de perfectionnement.
En attendant, bonnes vacances à tous ... en faisant tout pour conserver la forme et s'entretenir physiquement (footing, muscu, ...).
RDV à la rentrée de septembre ...
Frédéric Rubio
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Résultats des 11èmes Championnats de la Réunion de Croche (30 juin 2019)
Croche traditionnelle
Techniques de préhensionMessieurs seniors + de 100kg
1- Loïc Bijoux (EFC)
2- Antonio Jorre (Ematom 974)
3- Nicolas Kaisse (RUC)
Messieurs seniors 92kg/100kg
1- Allan Robert (La croche L'Etang Saint-Paul)
2- Samuel Marlin (La croche L'Etang Saint-Paul)
3- Didier Robert (Ematom 974)
Messieurs seniors 84kg
1- Olivier Elisabeth (La croche L'Etang Saint-Paul)
2- Florian Mussard (RUC)
3- Jean-Ulric Serveaux (La croche L'Etang Saint-Paul)
Messieurs seniors 65kg/71kg
1- Stéphane Chane-Po (RUC)
2- Fabrice Moinache (Ematom 974)
3- Dylan Dambreville (La croche L'Etang Saint-Paul)
Messieurs seniors 59kg/65kg
1- Roland Macoral (RUC)
2- Jeremy Gonneau (Ematom 974)
3- Mouhalid Mounirou (RUC)
Dames seniors toutes catégories
1- Anna Damour (Team Tiger)
2- Julie Hermelin (RUC)
Messieurs moins de 15 ans 54kg
1- Simon Domenech (Ematom 974)
2- Warren Odules (La croche L'Etang Saint-Paul)
Messieurs 10/12 ans 42kg/46kg
1- Nicolas Torpos (La croche L'Etang Saint-Paul)
2- Bryan Gence (La croche L'Etang Saint-Paul)
Classement par club
1- La croche L'Etang Saint-Paul, de Lino Charlettine
2- RUC, de Jimmy Mahé et Antoine Delpuech
3- Ematom 974, de Fabrice Dijoux
Croche bataille
Techniques de préhension et de percussionMessieurs seniors 71kg
1- Fabrice Moinache (Ematom 974)
2- Anthony Gonfo (La croche L'Etang Saint-Paul)
Messieurs 15/16 ans 71kg
1 exaequo - Sylvirio Legay (La croche L'Etang Saint-Paul) et Mathéo Massonel (La croche L'Etang Saint-Paul)
Messieurs 13/14 ans 54kg
1- Warren Odules (La croche L'Etang Saint-Paul)
2- Simon Domenech (Ematom 974)
dimanche 9 juin 2019
Sport et culture
Depuis 2006, la croche, le “jeu lontan”, est
sorti du “fénoir”. Aujourd’hui, c’est un “sport identitaire de l’île de la
Réunion” (statut reconnu par le CROS-Réunion et la DRJSCS).
La saison sportive 2018-2019 va se conclure à
la fin du mois de juin en présence de plusieurs des athlètes réunionnais qui
sont allés remporter des titres de champions de l’Océan Indien à Maurice en
janvier de cette année.
Erno Iafare et son équipe viendront avec les percussions (tambour, djembé, rouleur ...) faire une démo (maloya et moring à l'honneur).
Le chanteur Babilizion viendra lui aussi pour le dancehall.
Télé Kréol sera présente pour couvrir l'événement et tous les journalistes de la presse écrite sont les bienvenus !
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télévision
samedi 25 mai 2019
Date officielle des Championnats 2019 : dimanche 30 juin.
Notez bien que ce n'est plus le 23 mais le 30 juin que se disputeront les Championnats de la Réunion de Croche 2019. Le dimanche suivant, quoi.
C'est le président de la Ligue de Croche, Lino Charlettine, qui m'a confirmé ça.
Bons entraînements ! On se retrouve tous à Bois de Nèfles dans un mois !
C'est le président de la Ligue de Croche, Lino Charlettine, qui m'a confirmé ça.
Bons entraînements ! On se retrouve tous à Bois de Nèfles dans un mois !
dimanche 19 mai 2019
Annonce des championnats de la Réunion de croche 2019
Les Championnats de la Réunion de Croche 2019, sous réserve de confirmation de la salle, se dérouleront le dimanche 23 juin, au gymnase Win Lime de Bois-de Nèfles Saint-Paul, à partir de 10h et se concluront par un pot de l'amitié vers 17h30.
mardi 26 mars 2019
Préparation mentale en lutte traditionnelle et olympique (Frédéric Rubio)
Pour optimiser la performance des combattants, des techniques centrées sur l’amélioration des habilités mentales peuvent être utilisées. Plaisir, confiance, combativité, performance seront alors les mots clefs pour parfaire ce travail sur soi-même, avec, si possible, l’aide d’un coach possédant de parfaites connaissances et une certaine expérience dans ce domaine. En attendant de pouvoir organiser un stage sur ce thème essentiel pour atteindre un jour le haut niveau sportif, quel que soit le sport de combat pratiqué, voici pour information un premier document.
Préparation mentale lutte : http://lacroche.re/file/Preparation_Mentale_Lutte.pdf
mercredi 20 février 2019
Des luttes traditionnelles en danger : la revivification passe t-elle par l’innovation et/ou l’inscription au PCI UNESCO ?
By Aurélie Épron |18 février, 2019
Crédit photo Lino Charlettine
Aurélie Épron poursuit actuellement son travail d’enquête sur les démarches et processus de revivification, y compris innovants, des luttes traditionnelles. Après ses travaux sur le gouren (lutte bretonne), elle s’intéresse à La Croche réunionnaise.
Lors d’une première rencontre, le 14 février dernier, en présence de Lino Charlettine (responsable Ligue Croche) ainsi que de Jérôme Sanchez et Frédéric Rubio – co-auteurs avec Patrick Blanca d’un rare ouvrage sur la discipline pour lequel les auteurs ont fait un véritable travail d’enquête de terrain sur la mémoire de La Croche (depuis son histoire via archives et témoignages d’anciens pratiquants jusqu’aux techniques et règles qui font sa spécificité) – il a été question de retracer leur démarche de mémoire et de transmission, d’échanger sur les difficultés pour cette discipline à exister sur le marché du sport et des loisirs ainsi que sur les alternatives pour pérenniser à la long terme l’activité.
La reconnaissance doit-elle passer par l’inscription au Patrimoine Mondial de l’UNESCO ? Démarche engagée par d’autres avec plus ou moins de réussite.
Source : http://l-vis.univ-lyon1.fr/des-luttes-traditionnelles-en-danger-la-revivification-passe-t-elle-par-linnovation-et-ou-linscription-au-pci-unesco/
samedi 16 février 2019
Rencontre avec Aurélie Epron
Aurélie ÉPRON, anthropo-historienne des jeux, des sports et
de l'EPS, responsable M2 Egal'aps, duL aboratoire sur les Vulnérabilités
et l'Innovation dans le sport (L-Vis, EA 7428), de l'UFR Staps, Université
Claude Bernard Lyon 1, nous a fait l'honneur de venir à la Réunion pour enquêter sur "la croche", lutte traditionnelle créole réunionnaise.
Cette première réunion de travail a réuni, outre Aurélie Epron :
- Frédéric Rubio, responsable de la formation, spécialiste des luttes africaines, professeur d'EPS spécialiste des sports de combat, co-auteur du livre "La croche lutte traditionnelle réunionnaise" (éd. Azalées, 2006)
- Lino Charlettine, pionnier de la croche en tant que compétiteur de la nouvelle génération, champion de l'océan Indien 2012, et actuel président de la Ligue de Croche de la Réunion
- et Jérôme Sanchez, administrateur du site internet et trésorier de la ligue, co-auteur du livre "La croche lutte traditionnelle réunionnaise" (éd. Azalées, 2006).
D'autres réunions de travail auront lieu dans les prochaines semaines et ces échanges devraient aboutir sur une publication universitaire, sans oublier les nombreux contacts (avec d'autres passionnés qui œuvrent pour les luttes traditionnelles) qui vont émerger de ces rencontres.
Cette première réunion de travail a réuni, outre Aurélie Epron :
- Frédéric Rubio, responsable de la formation, spécialiste des luttes africaines, professeur d'EPS spécialiste des sports de combat, co-auteur du livre "La croche lutte traditionnelle réunionnaise" (éd. Azalées, 2006)
- Lino Charlettine, pionnier de la croche en tant que compétiteur de la nouvelle génération, champion de l'océan Indien 2012, et actuel président de la Ligue de Croche de la Réunion
- et Jérôme Sanchez, administrateur du site internet et trésorier de la ligue, co-auteur du livre "La croche lutte traditionnelle réunionnaise" (éd. Azalées, 2006).
D'autres réunions de travail auront lieu dans les prochaines semaines et ces échanges devraient aboutir sur une publication universitaire, sans oublier les nombreux contacts (avec d'autres passionnés qui œuvrent pour les luttes traditionnelles) qui vont émerger de ces rencontres.
vendredi 8 février 2019
mercredi 6 février 2019
"Préférences Motrices et Sport de Haut Niveau"
Sport de haut niveau : ce qu’il faut savoir à propos des « Préférences Motrices »
Tous les coachs le savent : le sport de haut niveau ne s’improvise pas. Il ne peut faire l’objet de bricolage et doit plutôt recourir, comme dans toutes les activités humaines nécessitant des grandes précisions, à des connaissances scientifiques. Objectif principal : améliorer au mieux la performance sportive de nos athlètes, en vue des grandes manifestations régionales comme les Jeux des Iles, continentales comme les Championnats d’Afrique ou les Jeux Africains, internationales comme les Jeux de la Francophonie, les Jeux du Commonwealth et les Jeux Olympiques de 2020 ou de 2024. Certains entraîneurs ont compris par expérience que chaque individu, jeune, adolescent ou adulte, est un être unique. En effet, chaque sportif est différent de part son bagage génétique, son âge, son sexe, sa morphologie, son potentiel physique et sa manière de s’approprier les apprentissages techniques relatifs à tel ou tel sport. Ainsi, au-delà de certains invariants propres à l’espèce humaine -- nous marchons à peu près tous de la même façon, nous conduisons une voiture pareillement – nous avons, TOUS, des motricités différentes dites préférentielles comme croiser les bras (bras droit ou bras gauche par-dessus), courir en montant ou non les genoux, conduire une balle plutôt avec l’extérieur du pied qu’avec l’intérieur, saisir ou tirer avec la main un objet plus facilement en pronation (paume vers le bas) ou en supination (paume vers le haut), etc … De ce fait, chacun d’entre-nous utilisons des chaînes musculaires préférentielles que nous avons mise en place dès notre naissance et plus précisément lorsque nous nous sommes mis debout, afin de s’équilibrer pour mieux marcher, pour saisir et bien sûr agir dans notre environnement proche. Ces préférences permettent d’être efficaces et peuvent devenir, une fois bien déceler aussi bien chez les jeunes pratiquants que chez les sportifs qui souhaitent se perfectionner et atteindre le haut niveau, les points forts d’un volleyeur, d’une haltérophile, d’un basketteur, d’un boxeur, d’un rugbyman, d’une lutteuse, etc. Par contre, si les apprentissages de l’entraîneur vont à l’encontre de ces préférences, s’il veut à tout prix imposer tel placement d’épaule, de pied ou de tête au moment de l’apprentissage d’un geste technique, cela peut déboucher sur moins d’efficacité et parfois sur des accidents à répétition ; l’entraîneur et le sportif ne comprenant pas alors le pourquoi de cette situation. Les neurosciences comportementales, en tant que Sciences pures peuvent expliquer comment se réalise la gestion des mouvements corporels. Nous savons que dans notre cerveau, la motricité des doigts, de la parole, de la coordination oeil-main ou œil-pied et toutes les autres tâches motrices, sont gérées par le cortex moteur. Le but ici, n’est pas d’expliquer comment fonctionne notre système moteur et comment se mettent en place les programmes moteurs y afférents, mais plutôt de déterminer chez un individu donné, à partir de tests précis, ses diverses préférences motrices, en lien avec la pratique de tel ou tel sport. Voici quelques exemples que certains entraîneurs mauriciens ont probablement constaté au cours de leur carrière : A l’occasion d’un smash de volley-ball, d’un tir de handball ou encore d’un service en tennis, on observe souvent deux types d’action différents. Tel joueur, avec le bras en retrait, aura sur un même plan frontal la ligne des épaules (ceinture scapulaire) et la ligne du bassin (ceinture pelvienne). Les deux ceintures apparaissent alors comme associées. Chez un autre joueur, on observera plutôt une dissociation entre les deux ceintures (genre de vissage) et le geste sera également efficace. Or, contrarier au cours des séances d’entraînement une association ou une dissociation naturelle chez un joueur, en imposant un critère de réussite trop figé lors d’un exercice, c’est proposer un geste technique coûteux en énergie, pouvant à la longue devenir traumatisant (mal au dos, blessure). Au moment d’un lancer franc ou d’un tir en suspension en basket-ball, certains joueurs tirent avec le bras haut, coude à l’aplomb de la main; d’autres ont le bras un peu plus fléchi, coude excentré vers la droite pour un droitier. Dans ces cas-là, suite à des tests, on dira que le premier joueur est de type « vertical », le second de type « horizontal ». De même, en boxe, être de type « vertical » ou « horizontal » peut avoir des conséquences énormes dans la mesure où le dernier cité (horizontal) sera davantage efficace dans les actions en crochet, aussi bien en attaque qu’en défense, mais vulnérable dans des actions en uppercut en provenance de l’adversaire. D’où la nécessité d’un entraînement approprié. En athlétisme, sachant que toute locomotion humaine débute par un déséquilibre du corps, ce déséquilibre peut être enclenché soit par le bassin, soit par les épaules, en fonction des individus. Cela aura une incidence sur la façon de courir des uns et des autres. On parlera alors pour les uns de « marche par le haut » ( les cuisses ne montent pas, la pose du pied se fait pas très loin en avant du bassin), pour d’autres de « marche par le bas » (les cuisses montent et la pose du pied en avant du bassin est génératrice d’amplitude). Dans le cadre d’une éducation athlétique, les coureurs relevant d’une typologie « par le bas » se révèlent être plus à l’aise pour donner une prédominance au cycle avant en course, alors qu’une typologie « par le haut », avec une projection verticale du centre de gravité en avant du polygone de sustentation de l’athlète, entraîne un équilibre mécaniquement instable.
Ces caractéristiques motrices qui se dégagent dès la plus petite enfance au niveau par exemple des appuis plantaires, du placement ou de l’engagement du bassin et des épaules, du positionnement de la tête et en fonction du type de vision mis en jeu, influenceront en permanence les apprentissages et la maîtrise optimale des techniques sportives en haltérophilie, dans les sports de raquettes, en athlétisme, en sports collectifs ou encore en sports de combat. . Par exemple, dans le domaine des sports collectifs ou des sports de combat, il sera intéressant de déceler pour chaque joueur ou combattant, quel est l’œil permettant de capter le maximum d’informations, d’avoir un champ large du terrain, du tapis ou du ring (on parlera alors d’œil dominant, d’œil moteur), l’autre œil sera qualifié d’œil directeur pour une vision à dominante centrale. L’entraîneur pourra alors mieux placer ses joueurs sur le terrain (à droite, à gauche, pour telle ou telle combinaison tactique). En combat, et plus particulièrement en boxe, en judo ou en lutte, il proposera pour son athlète telle manière de se tenir en garde (la tête très légèrement décalée) et des déplacements plutôt dans telle direction pour, par exemple, anticiper davantage les gestes de l’adversaire, mieux se situer dans l’espace, mettre en œuvre plus aisément son ou ses enchaînements technicotactiques favoris. Au-delà de l’observation classique qui permet de savoir si le sportif est droitier ou gaucher dans sa garde, dans ses déplacements ou dans la réalisation de ses gestes techniques, repérer au plus près les préférences motrices, c’est se donner les moyens de concevoir et de proposer des exercices en adéquation avec la typologie profonde de l’individu. Pour cela, il est impératif de faire passer toute une batterie de tests qui permettront de déterminer les préférences motrices des uns et des autres. Pour ce faire, une formation à la conduite de ces tests s’avère indispensable pour rechercher par la suite l’optimisation de la performance chez les sportifs aspirant à de meilleurs résultats. Sans prise de conscience de ces préférences, les progrès seront difficiles à réaliser et la performance ne sera pas au rendez-vous. Car, au-delà de ce travail en vue d’élaborer des exercices et des séances personnalisés, adaptés aux besoins de chaque élève (simple pratiquants, pratiquants confirmés ou sportif appartenant à l’élite nationale), cette démarche permet également de discerner les préférences motrices de ou des adversaires, et donc de repérer au cours d’un match les points forts et également les points faibles de ces derniers.
D’où des stratégies et des conseils appropriés et judicieux de l’entraîneur … pour faire gagner son athlète ou son équipe.
Frédéric Rubio
Tous les coachs le savent : le sport de haut niveau ne s’improvise pas. Il ne peut faire l’objet de bricolage et doit plutôt recourir, comme dans toutes les activités humaines nécessitant des grandes précisions, à des connaissances scientifiques. Objectif principal : améliorer au mieux la performance sportive de nos athlètes, en vue des grandes manifestations régionales comme les Jeux des Iles, continentales comme les Championnats d’Afrique ou les Jeux Africains, internationales comme les Jeux de la Francophonie, les Jeux du Commonwealth et les Jeux Olympiques de 2020 ou de 2024. Certains entraîneurs ont compris par expérience que chaque individu, jeune, adolescent ou adulte, est un être unique. En effet, chaque sportif est différent de part son bagage génétique, son âge, son sexe, sa morphologie, son potentiel physique et sa manière de s’approprier les apprentissages techniques relatifs à tel ou tel sport. Ainsi, au-delà de certains invariants propres à l’espèce humaine -- nous marchons à peu près tous de la même façon, nous conduisons une voiture pareillement – nous avons, TOUS, des motricités différentes dites préférentielles comme croiser les bras (bras droit ou bras gauche par-dessus), courir en montant ou non les genoux, conduire une balle plutôt avec l’extérieur du pied qu’avec l’intérieur, saisir ou tirer avec la main un objet plus facilement en pronation (paume vers le bas) ou en supination (paume vers le haut), etc … De ce fait, chacun d’entre-nous utilisons des chaînes musculaires préférentielles que nous avons mise en place dès notre naissance et plus précisément lorsque nous nous sommes mis debout, afin de s’équilibrer pour mieux marcher, pour saisir et bien sûr agir dans notre environnement proche. Ces préférences permettent d’être efficaces et peuvent devenir, une fois bien déceler aussi bien chez les jeunes pratiquants que chez les sportifs qui souhaitent se perfectionner et atteindre le haut niveau, les points forts d’un volleyeur, d’une haltérophile, d’un basketteur, d’un boxeur, d’un rugbyman, d’une lutteuse, etc. Par contre, si les apprentissages de l’entraîneur vont à l’encontre de ces préférences, s’il veut à tout prix imposer tel placement d’épaule, de pied ou de tête au moment de l’apprentissage d’un geste technique, cela peut déboucher sur moins d’efficacité et parfois sur des accidents à répétition ; l’entraîneur et le sportif ne comprenant pas alors le pourquoi de cette situation. Les neurosciences comportementales, en tant que Sciences pures peuvent expliquer comment se réalise la gestion des mouvements corporels. Nous savons que dans notre cerveau, la motricité des doigts, de la parole, de la coordination oeil-main ou œil-pied et toutes les autres tâches motrices, sont gérées par le cortex moteur. Le but ici, n’est pas d’expliquer comment fonctionne notre système moteur et comment se mettent en place les programmes moteurs y afférents, mais plutôt de déterminer chez un individu donné, à partir de tests précis, ses diverses préférences motrices, en lien avec la pratique de tel ou tel sport. Voici quelques exemples que certains entraîneurs mauriciens ont probablement constaté au cours de leur carrière : A l’occasion d’un smash de volley-ball, d’un tir de handball ou encore d’un service en tennis, on observe souvent deux types d’action différents. Tel joueur, avec le bras en retrait, aura sur un même plan frontal la ligne des épaules (ceinture scapulaire) et la ligne du bassin (ceinture pelvienne). Les deux ceintures apparaissent alors comme associées. Chez un autre joueur, on observera plutôt une dissociation entre les deux ceintures (genre de vissage) et le geste sera également efficace. Or, contrarier au cours des séances d’entraînement une association ou une dissociation naturelle chez un joueur, en imposant un critère de réussite trop figé lors d’un exercice, c’est proposer un geste technique coûteux en énergie, pouvant à la longue devenir traumatisant (mal au dos, blessure). Au moment d’un lancer franc ou d’un tir en suspension en basket-ball, certains joueurs tirent avec le bras haut, coude à l’aplomb de la main; d’autres ont le bras un peu plus fléchi, coude excentré vers la droite pour un droitier. Dans ces cas-là, suite à des tests, on dira que le premier joueur est de type « vertical », le second de type « horizontal ». De même, en boxe, être de type « vertical » ou « horizontal » peut avoir des conséquences énormes dans la mesure où le dernier cité (horizontal) sera davantage efficace dans les actions en crochet, aussi bien en attaque qu’en défense, mais vulnérable dans des actions en uppercut en provenance de l’adversaire. D’où la nécessité d’un entraînement approprié. En athlétisme, sachant que toute locomotion humaine débute par un déséquilibre du corps, ce déséquilibre peut être enclenché soit par le bassin, soit par les épaules, en fonction des individus. Cela aura une incidence sur la façon de courir des uns et des autres. On parlera alors pour les uns de « marche par le haut » ( les cuisses ne montent pas, la pose du pied se fait pas très loin en avant du bassin), pour d’autres de « marche par le bas » (les cuisses montent et la pose du pied en avant du bassin est génératrice d’amplitude). Dans le cadre d’une éducation athlétique, les coureurs relevant d’une typologie « par le bas » se révèlent être plus à l’aise pour donner une prédominance au cycle avant en course, alors qu’une typologie « par le haut », avec une projection verticale du centre de gravité en avant du polygone de sustentation de l’athlète, entraîne un équilibre mécaniquement instable.
Ces caractéristiques motrices qui se dégagent dès la plus petite enfance au niveau par exemple des appuis plantaires, du placement ou de l’engagement du bassin et des épaules, du positionnement de la tête et en fonction du type de vision mis en jeu, influenceront en permanence les apprentissages et la maîtrise optimale des techniques sportives en haltérophilie, dans les sports de raquettes, en athlétisme, en sports collectifs ou encore en sports de combat. . Par exemple, dans le domaine des sports collectifs ou des sports de combat, il sera intéressant de déceler pour chaque joueur ou combattant, quel est l’œil permettant de capter le maximum d’informations, d’avoir un champ large du terrain, du tapis ou du ring (on parlera alors d’œil dominant, d’œil moteur), l’autre œil sera qualifié d’œil directeur pour une vision à dominante centrale. L’entraîneur pourra alors mieux placer ses joueurs sur le terrain (à droite, à gauche, pour telle ou telle combinaison tactique). En combat, et plus particulièrement en boxe, en judo ou en lutte, il proposera pour son athlète telle manière de se tenir en garde (la tête très légèrement décalée) et des déplacements plutôt dans telle direction pour, par exemple, anticiper davantage les gestes de l’adversaire, mieux se situer dans l’espace, mettre en œuvre plus aisément son ou ses enchaînements technicotactiques favoris. Au-delà de l’observation classique qui permet de savoir si le sportif est droitier ou gaucher dans sa garde, dans ses déplacements ou dans la réalisation de ses gestes techniques, repérer au plus près les préférences motrices, c’est se donner les moyens de concevoir et de proposer des exercices en adéquation avec la typologie profonde de l’individu. Pour cela, il est impératif de faire passer toute une batterie de tests qui permettront de déterminer les préférences motrices des uns et des autres. Pour ce faire, une formation à la conduite de ces tests s’avère indispensable pour rechercher par la suite l’optimisation de la performance chez les sportifs aspirant à de meilleurs résultats. Sans prise de conscience de ces préférences, les progrès seront difficiles à réaliser et la performance ne sera pas au rendez-vous. Car, au-delà de ce travail en vue d’élaborer des exercices et des séances personnalisés, adaptés aux besoins de chaque élève (simple pratiquants, pratiquants confirmés ou sportif appartenant à l’élite nationale), cette démarche permet également de discerner les préférences motrices de ou des adversaires, et donc de repérer au cours d’un match les points forts et également les points faibles de ces derniers.
D’où des stratégies et des conseils appropriés et judicieux de l’entraîneur … pour faire gagner son athlète ou son équipe.
Frédéric Rubio
vendredi 25 janvier 2019
Ju-jitsu et croche à Maurice
Nuvin Proag, président de la Mauritius Ju-Jitsu Federation, a proposé d'organiser chaque année (à partir de février 2020) une compétition internationale de ju-jitsu et de croche où Mauriciens, Réunionnais, Malgaches et Seychellois seront invités.
Que tous les compétiteurs et compétitrices intéressés se rapprochent de leurs fédérations respectives pour pouvoir participer dans les deux disciplines amies.
Le ju-jitsu se déclinera en ju-jitsu ne-waza et ju-jitsu fighting; la croche se déclinera en croche traditionnelle et croche bataille.
Que tous les compétiteurs et compétitrices intéressés se rapprochent de leurs fédérations respectives pour pouvoir participer dans les deux disciplines amies.
Le ju-jitsu se déclinera en ju-jitsu ne-waza et ju-jitsu fighting; la croche se déclinera en croche traditionnelle et croche bataille.
jeudi 24 janvier 2019
Les combats qu'on aimerait voir en "croche bataille"
Messieurs 100kg : les Mauriciens Tusar Goodory et Jeff Ravina contre les Réunionnais Loïc Bijoux (invaincu) et Mathieu "le Kraken" Grondin (champion de l'IOFC et combattant professionnel de MMA).
Messieurs 84kg ou 77kg : Jonathan Charlot (double champion d'Afrique et l'un des 5 meilleurs mondiaux en ju-jitsu) contre tous les adversaires possibles dont le récent double champion de l'océan Indien Eric Rivière.
Messieurs 71kg : Wilfrid Sellaye contre le Mauricien Rayan Proag (vice-champion d'Afrique), contre Johan Esther (victorieux aux points en croche bataille contre Antoine Delpuech) mais aussi contre les Malgaches et Mauriciens issus de la lutte dont Lalaina Rakotoarison et Gilbert Emilie.
Messieurs 65kg ou 71kg: Stéphane Chane-Po (double champion OI), Antoine Delpuech (finaliste du Contenders et multiple champion de croche), Lewis Bordier (double champion de croche et vétéran de l'IOFC), etc.
Messieurs 59kg : Le nakmuay mauricien Davesh Boodoo (champion de l'océan Indien de croche bataille) contre le samboïste Roland Macoral (champion de France espoir) pour une revanche et tout autre combattant de valeur prêt à relever le défi.
Messieurs 50kg : Le Mauricien Shane Deschambeaux face à des adversaires de son poids
Dames 50 kg : Ranini Cundaswamy triple championne du monde de muay thaï et multiple championne de croche face à la Malgache Dina Tsilavina Miora (combinant lutte te boxe française) et la Mauricienne Dessica Arsène.
Dames 65 et 59 kg : La Mauricienne Chandrine Perrine (double championne d'Afrique 2016 du ju-jitsu ne-waza et de ju-jitsu fighting) est l'une des deux seules athlètes qui ont réussi à battre "la référence" Ranini Cundasawmy avant la limite (en "croche traditionnelle"). L'opposition logique serait qu'elle affronte l'autre, la Réunionnais qui a remporté les Jeux des Îles de l'Océan Indien 2015 : Gaëlle Shun Chuen.
Messieurs 84kg ou 77kg : Jonathan Charlot (double champion d'Afrique et l'un des 5 meilleurs mondiaux en ju-jitsu) contre tous les adversaires possibles dont le récent double champion de l'océan Indien Eric Rivière.
Messieurs 71kg : Wilfrid Sellaye contre le Mauricien Rayan Proag (vice-champion d'Afrique), contre Johan Esther (victorieux aux points en croche bataille contre Antoine Delpuech) mais aussi contre les Malgaches et Mauriciens issus de la lutte dont Lalaina Rakotoarison et Gilbert Emilie.
Messieurs 65kg ou 71kg: Stéphane Chane-Po (double champion OI), Antoine Delpuech (finaliste du Contenders et multiple champion de croche), Lewis Bordier (double champion de croche et vétéran de l'IOFC), etc.
Messieurs 59kg : Le nakmuay mauricien Davesh Boodoo (champion de l'océan Indien de croche bataille) contre le samboïste Roland Macoral (champion de France espoir) pour une revanche et tout autre combattant de valeur prêt à relever le défi.
Messieurs 50kg : Le Mauricien Shane Deschambeaux face à des adversaires de son poids
Dames 50 kg : Ranini Cundaswamy triple championne du monde de muay thaï et multiple championne de croche face à la Malgache Dina Tsilavina Miora (combinant lutte te boxe française) et la Mauricienne Dessica Arsène.
Dames 65 et 59 kg : La Mauricienne Chandrine Perrine (double championne d'Afrique 2016 du ju-jitsu ne-waza et de ju-jitsu fighting) est l'une des deux seules athlètes qui ont réussi à battre "la référence" Ranini Cundasawmy avant la limite (en "croche traditionnelle"). L'opposition logique serait qu'elle affronte l'autre, la Réunionnais qui a remporté les Jeux des Îles de l'Océan Indien 2015 : Gaëlle Shun Chuen.
Performances remarquables et commentaires de certains combats
Ranini Cundasawmy (BMA, île Maurice) déjà détentrice du record de "croche bataille" depuis 2016 (établi aux championnats nationaux de Maurice) avec une victoire aux points 32 à 1 au terme des 5 minutes de combat, est devenue la 1ère championne de l'océan Indien de croche bataille en établissant un nouveau record : victoire par "supériorité technique" 20 à 0 en 3 minutes seulement (soit 1 point toutes les 9 secondes en moyenne ou encore : 33 à 0 si le combat avait duré l'intégralité des 5 minutes).
Si le coup avait été volontaire, Devesh Boodoo aurait été disqualifié et la victoire aurait été donnée "avant la limite" à Roland Macoral.
Mais, dans le cas présent, après avoir donné un point de pénalité, l'arbitre a consulté le tableau de points et, comme Davesh Boodoo menait 15 à 6, la victoire lui a été accordée "aux points".
PS : Cette situation n'est pas sans rappeler le combat Expédito Valin vs Wilfrid Sellaye à l'IOFC (île de la Réunion ... mais en pancrace)
La Croche - Championnats de l’Océan Indien : Un duel Maurice-Réunion
By Kevin Manoo
Vendredi 11 janvier 2019
La quatrième édition des Championnats de l’Océan Indien de Croche se tiendra à Maurice le 19 janvier prochain au gymnase de La Tour Koenig (à Pointe aux Sables). C’est la troisième fois que cette compétition se déroulera sur le sol mauricien après 2012 et 2014. Avec le forfait de Madagascar, on assistera à un duel Maurice-Réunion. La compétition concerne la croche traditionnelle (techniques de préhension) et la croche bataille (techniques de préhension et de percussion). Plus d’une cinquantaine de participants sont attendus.
La triple championne du monde de Muay Thaï (WKF 2016 en 50kg, WMF 2017 en 46kg Pro-Am, et WMF 2018 en 48kg Am) Ranini Cundasawmy, est considérée comme l’une des meilleures chances de médaille d’or. Elle concourra chez les moins de 50 kg. La compétition est ouverte aux jujitsukas, judokas et lutteurs mauriciens.
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Roland Macoral (RUC, Réuion) et Davesh Boodoo (BMA, Maurice) ont vu leur combat interrompu par "arrêt technique" suite à un coup de genou involontaire dans la coquille; Roland Macoral ne pouvant pas reprendre le combat.Si le coup avait été volontaire, Devesh Boodoo aurait été disqualifié et la victoire aurait été donnée "avant la limite" à Roland Macoral.
Mais, dans le cas présent, après avoir donné un point de pénalité, l'arbitre a consulté le tableau de points et, comme Davesh Boodoo menait 15 à 6, la victoire lui a été accordée "aux points".
PS : Cette situation n'est pas sans rappeler le combat Expédito Valin vs Wilfrid Sellaye à l'IOFC (île de la Réunion ... mais en pancrace)
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Wilfrid Sellaye (justement) est le premier à remporter un succès en moins d'une minute en croche bataille toutes catégories confondues avec sa victoire en 0'38'' (alors qu'il menait 3 à 1) pour le titre de champion de l'Océan Indien 2019.
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Source de l'image : https://sport.defimedia.info/la-croche-championnats-de-locean-indien-un-duel-maurice-reunion?fbclid=IwAR26dRfFFnDO9uAsym1FkvnooNQGSEQ5pvbMv-f0ZQ-8KhAN0oXa-g86Em4La Croche - Championnats de l’Océan Indien : Un duel Maurice-Réunion
By Kevin Manoo
Vendredi 11 janvier 2019
La quatrième édition des Championnats de l’Océan Indien de Croche se tiendra à Maurice le 19 janvier prochain au gymnase de La Tour Koenig (à Pointe aux Sables). C’est la troisième fois que cette compétition se déroulera sur le sol mauricien après 2012 et 2014. Avec le forfait de Madagascar, on assistera à un duel Maurice-Réunion. La compétition concerne la croche traditionnelle (techniques de préhension) et la croche bataille (techniques de préhension et de percussion). Plus d’une cinquantaine de participants sont attendus.
La triple championne du monde de Muay Thaï (WKF 2016 en 50kg, WMF 2017 en 46kg Pro-Am, et WMF 2018 en 48kg Am) Ranini Cundasawmy, est considérée comme l’une des meilleures chances de médaille d’or. Elle concourra chez les moins de 50 kg. La compétition est ouverte aux jujitsukas, judokas et lutteurs mauriciens.
dimanche 20 janvier 2019
Tous les podiums
Dames toutes catégories :
1- Lakshana GOODORY (Mauritius Ju-Jitsu Federation)
2- Nivesha BRAMBODARY (Bambous Martial Arts)
Messieurs moins de 18 ans :
1-Dylan DAMBREVILLE (Ligue de Croche de la Réunion)
2- Ryan RAKOTODRAZAKA, Michale JOURNAL, Hans INDURJEET
Messieurs 59kg :
1- Roland MACORAL (Ligue de Croche de la Réunion)
2- Muqtadir BHUGALOO (Mauritius Ju-Jitsu Federation)
Messieurs 65kg :
1- Stéphane CHANE-PO (Ligue de Croche de la Réunion)
2- Shandill RAMGUTTY (Mauritius Ju-Jitsu Federation)
3- Nikeith BRAMBODARY (Bambous Martial Arts)
Messieurs 71kg :
1- Wilfrid SELLAYE (Ligue de Croche de la Réunion)
Messieurs 77kg :
1- Eric RIVIERE (Ligue de Croche de la Réunion)
2- Adil DOOKEE (Mauritius Ju-Jitsu Federation)
Messieurs 100kg :
1- Jeff RAVINA (free lance)
2- Tusar GOODORY (Mauritius Ju-Jitsu Federation)
Et pour la toute première fois au niveau Océan Indien, en croche bataille (techniques de préhension et de percussion) :
Dames toutes catégories :
1- Ranini CUNDASAWMY (Bambous Martial Arts)
2- Nivesha BRAMBODARY (Bambous Martial Arts)
Messieurs 59kg :
1- Davesh BOODOO (Bambous Martial Arts)
2- Roland MACORAL (Ligue de Croche de la Réunion)
3- Neil Kumar BOODOO (Bambous Martial Arts)
Messieurs 65kg :
1- Stéphane CHANE-PO (Ligue de Croche de la Réunion)
2- Nikeith BRAMBODARY (Bambous Martial Arts)
3- Shandill RAMGUTTY (Mauritius Ju-Jitsu Federation)
Messieurs 71kg :
1- Wilfrid SELLAYE (Ligue de Croche de la Réunion)
2- Deetesh Goordoyal (Bambous Martial Arts)
3- Dylan DAMBREVILLE (Ligue de Croche de la Réunion)
Messieurs 77kg :
1- Eric RIVIERE (Ligue de Croche de la Réunion)
2- Adil DOOKEE (Mauritius Ju-Jitsu Federation)
Messieurs 100kg :
1- Tusar GOODORY (Mauritius Ju-Jitsu Federation)
2- Jeff RAVINA (free lance)
Classement par équipe
1- Ligue de Croche de la Réunion : 8 médailles d'or, 1 d'argent et 1 de bronze
2- Mauritius Ju-Jitsu Federation : 2 médailles d'or, 5 médailles d'argent et 1 de bronze
3- Bambous Martial Arts : 2 médailles d'or, 4 médailles d'argent et 2 de bronze
Les nouveaux champions de l'Océan Indien de croche sont ...
... en croche traditionnelle (techniques de préhension) :
- Dames toutes catégories : Lakshana GOODORY (Mauritius Ju-Jitsu Federation)
- Messieurs moins de 18 ans : Dylan DAMBREVILLE (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 59kg : Roland MACORAL (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 65kg : Stéphane CHANE-PO (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 71kg : Wilfrid SELLAYE (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 77kg : Eric RIVIERE (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 100kg : Jeff RAVINA (Maurice)
et pour la toute première fois, en croche bataille (techniques de préhension et de percussion) :
- Dames toutes catégories : Ranini CUNDASAWMY (Bambous Martial Arts)
- Messieurs 59kg : Davesh BOODOO (Bambous Martial Arts)
- Messieurs 65kg : Stéphane CHANE-PO (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 71kg : Wilfrid SELLAYE (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 77kg : Eric RIVIERE (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 100kg : Tusar GOODORY (Mauritius Ju-Jitsu Federation)
- Dames toutes catégories : Lakshana GOODORY (Mauritius Ju-Jitsu Federation)
- Messieurs moins de 18 ans : Dylan DAMBREVILLE (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 59kg : Roland MACORAL (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 65kg : Stéphane CHANE-PO (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 71kg : Wilfrid SELLAYE (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 77kg : Eric RIVIERE (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 100kg : Jeff RAVINA (Maurice)
et pour la toute première fois, en croche bataille (techniques de préhension et de percussion) :
- Dames toutes catégories : Ranini CUNDASAWMY (Bambous Martial Arts)
- Messieurs 59kg : Davesh BOODOO (Bambous Martial Arts)
- Messieurs 65kg : Stéphane CHANE-PO (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 71kg : Wilfrid SELLAYE (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 77kg : Eric RIVIERE (Ligue de Croche de la Réunion)
- Messieurs 100kg : Tusar GOODORY (Mauritius Ju-Jitsu Federation)
samedi 19 janvier 2019
La Ligue de Croche de la Réunion conserve son titre lors des 4èmes Championnats de l'Océan Indien de Croche
La journée de compétition s'est déroulée en trois temps au gymnase de Pointe aux Sables, sur l'île Maurice.
1) compétition de croche traditionnelle
2) compétition de ju-jitsu ne-waza pour les jeunes de la MJJF
3) compétition de croche bataille.
L'équipe de la Ligue de Croche de la Réunion a récolté pas moins de 10 médailles (8 en or, 1 en argent et 1 en bronze) pour conserver son titre de meilleure équipe de l'océan Indien.
Elle devance les deux équipes mauriciennes au palmarès très très serré :
- MJJF (Mauritius Ju-Jitsu Federation) : 2 médailles d'or, 5 d'argent et 1 de bronze
- et BMA (Bambous Martial Arts - muay thaï, boxe cambodgienne, etc.) : 2 médailles d'or, 4 d'argent et 2 de bronze.
La 4ème édition des Championnats de l'Océan Indien de Croche étaient initialement prévue à Madagascar mais a dû être reportée (de mi-2018 à fin-2018) puis finalement déplacée (à Maurice).
Un très grand merci à Nuvin Proag, Denis Douce et toute l'équipe de MJJF pour avoir organisé cette rencontre internationale au pied levé. Merci aussi à Patrick et Ranini Cundasawmy et à tous leurs combattants. Sans oublier des lutteurs ou judokas free lance, comme Jeff Ravina.
Nuvin Proag et Lino Charlettine se sont mis d'accord pour pérenniser ce type de rencontre internationale mixant le ju-jitsu et la croche. Un projet de compétition annuelle à Maurice, avec en plus Madagascar et les Seychelles devrait prochainement voir le jour.
A suivre !
Merci à tous : cadres, compétitrices et compétiteurs et arbitres, sans oublier monsieur le maire de Pointe aux Sables venu nous rendre visite.
Résultats détaillés.
Croche traditionnelle
Techniques autorisées : toutes les projections, toutes les immobilisations et positions de contrôle, toutes les clés articulaires (sauf sur les doigts) et tous les étranglements.
Dames
Toutes catégories : Lakshana Goodory (MJJF) bat Nivesha Brambodary (BMA) aux points 7 à 1
Messieurs
"Jeunes" (15-16 ans) 71kg : Dylan Dambreville (Réunion) vainqueur par forfait de Ryan Rakotodrazaka, Michael Journal et Hans Indurjeet.
59kg : Roland Macoral (Réunion) bat Muqtadir Bhugaloo (MJJF) aux points 4 à 1
65kg : Stéphane Chane-Po (Réunion) et Shandil Ramgutty (MJJF) font match nul 1 à 1
Shandil Ramgutty (MJJF) bat Nikeith Brambodary (BMA) en 32 secondes alors qu'il était mené 0 à 1
Stéphane Chane-Po (Réunion) bat Nikeith Brambodary (BMA) avant la limite alors qu'il menait 2 à 0.
Finale : Stéphane Chane-Po (Réunion) bat Shandil Ramgutty (MJJF) en 1'07''.
71kg : Wilfrid Sellaye (Réunion) champion
77kg : Eric Rivière (Réunion) bat Adil Dookee (MJJF) aux points 2 à 1.
100kg : Jeff Ravina (free lance) bat Tusar Goodory (MJJF) en 17 secondes alors qu'il menait 1 à 0.
Remarque : C'est le nouveau record de vitesse pour l'île Maurice. Au niveau océan Indien, seuls les Réunionnais Loïc Bijoux (en 0'13'') et Mathieu "le Kraken" Grondin (en 0'07'') ont fait plus rapide dans cette catégorie de poids.
Croche bataille
Techniques autorisées : les mêmes que la croche traditionnelle en préhension + les percussions avec les poings, les pieds et les tibias; les genoux au corps selon l'accord des coachs et des combattants.
Deux versions ont été utilisées ce jour, après consultation des coachs et des combattants eux-mêmes :
- "soft touch" (à la touche, ou encore "éducative") c'est-à-dire sans recherche de KO
- "full contact" (avec recherche de KO, entre autres avec usage des coups de genoux au corps)
Dames
50kg : Ranini Cundasawmy (BMA) bat Nivesha Brambodary (BMA) par supériorité technique 20 à 0 en 3 minutes.
Messieurs
59kg : Roland Macoral (Réunion) bat Neil Kumar Boodoo (BMA) par soumission en 2'43'' alors qu'il menait 7 à 4.
Davesh Boodoo (BMA) bat Roland Macoral (Réunion) aux points 15 à 6 (suite à un arrêt technique : coup de genou involontaire dans la coquille).
Davesh Boodoo (BMA) bat Neil Kumar Boodoo (BMA) aux points 15 à 10.
65kg : Stéphane Chane-Po (Réunion) bat Shandill Ramgutty (MJJF) en 3'31'' alors que le score était de 4 à 4.
Nikeith Brambodary (BMA) bat Shandill Ramgutty (MJJF) par forfait.
Stéphane Chane-Po (Réunion) bat Nikeith Brambodary (BMA) en 2'37'' alors qu'il était mené 2 à 4.
71kg : Wilfrid Sellaye (Réunion) bat Deetesh Goordoyal (BMA) en 0'38'' alors qu'il menait 3 à 1.
Deetesh Goordoyal (BMA) bat Dylan Dambreville (Réunion) aux points 15 à 10.
77kg : Eric Rivière (Réunion) bat Adil Dookee (MJJF) aux points 20 à 7.
100kg : Tusar Goodory (MJJF) bat Jeff Ravina (free lance) aux points 6 à 3
Quelques images (vidéos à suivre sur Youtube) :
1) compétition de croche traditionnelle
2) compétition de ju-jitsu ne-waza pour les jeunes de la MJJF
3) compétition de croche bataille.
L'équipe de la Ligue de Croche de la Réunion a récolté pas moins de 10 médailles (8 en or, 1 en argent et 1 en bronze) pour conserver son titre de meilleure équipe de l'océan Indien.
Elle devance les deux équipes mauriciennes au palmarès très très serré :
- MJJF (Mauritius Ju-Jitsu Federation) : 2 médailles d'or, 5 d'argent et 1 de bronze
- et BMA (Bambous Martial Arts - muay thaï, boxe cambodgienne, etc.) : 2 médailles d'or, 4 d'argent et 2 de bronze.
La 4ème édition des Championnats de l'Océan Indien de Croche étaient initialement prévue à Madagascar mais a dû être reportée (de mi-2018 à fin-2018) puis finalement déplacée (à Maurice).
Un très grand merci à Nuvin Proag, Denis Douce et toute l'équipe de MJJF pour avoir organisé cette rencontre internationale au pied levé. Merci aussi à Patrick et Ranini Cundasawmy et à tous leurs combattants. Sans oublier des lutteurs ou judokas free lance, comme Jeff Ravina.
Nuvin Proag et Lino Charlettine se sont mis d'accord pour pérenniser ce type de rencontre internationale mixant le ju-jitsu et la croche. Un projet de compétition annuelle à Maurice, avec en plus Madagascar et les Seychelles devrait prochainement voir le jour.
A suivre !
Merci à tous : cadres, compétitrices et compétiteurs et arbitres, sans oublier monsieur le maire de Pointe aux Sables venu nous rendre visite.
Résultats détaillés.
Croche traditionnelle
Techniques autorisées : toutes les projections, toutes les immobilisations et positions de contrôle, toutes les clés articulaires (sauf sur les doigts) et tous les étranglements.
Dames
Toutes catégories : Lakshana Goodory (MJJF) bat Nivesha Brambodary (BMA) aux points 7 à 1
Messieurs
"Jeunes" (15-16 ans) 71kg : Dylan Dambreville (Réunion) vainqueur par forfait de Ryan Rakotodrazaka, Michael Journal et Hans Indurjeet.
59kg : Roland Macoral (Réunion) bat Muqtadir Bhugaloo (MJJF) aux points 4 à 1
65kg : Stéphane Chane-Po (Réunion) et Shandil Ramgutty (MJJF) font match nul 1 à 1
Shandil Ramgutty (MJJF) bat Nikeith Brambodary (BMA) en 32 secondes alors qu'il était mené 0 à 1
Stéphane Chane-Po (Réunion) bat Nikeith Brambodary (BMA) avant la limite alors qu'il menait 2 à 0.
Finale : Stéphane Chane-Po (Réunion) bat Shandil Ramgutty (MJJF) en 1'07''.
71kg : Wilfrid Sellaye (Réunion) champion
77kg : Eric Rivière (Réunion) bat Adil Dookee (MJJF) aux points 2 à 1.
100kg : Jeff Ravina (free lance) bat Tusar Goodory (MJJF) en 17 secondes alors qu'il menait 1 à 0.
Remarque : C'est le nouveau record de vitesse pour l'île Maurice. Au niveau océan Indien, seuls les Réunionnais Loïc Bijoux (en 0'13'') et Mathieu "le Kraken" Grondin (en 0'07'') ont fait plus rapide dans cette catégorie de poids.
Croche bataille
Techniques autorisées : les mêmes que la croche traditionnelle en préhension + les percussions avec les poings, les pieds et les tibias; les genoux au corps selon l'accord des coachs et des combattants.
Deux versions ont été utilisées ce jour, après consultation des coachs et des combattants eux-mêmes :
- "soft touch" (à la touche, ou encore "éducative") c'est-à-dire sans recherche de KO
- "full contact" (avec recherche de KO, entre autres avec usage des coups de genoux au corps)
Dames
50kg : Ranini Cundasawmy (BMA) bat Nivesha Brambodary (BMA) par supériorité technique 20 à 0 en 3 minutes.
Messieurs
59kg : Roland Macoral (Réunion) bat Neil Kumar Boodoo (BMA) par soumission en 2'43'' alors qu'il menait 7 à 4.
Davesh Boodoo (BMA) bat Roland Macoral (Réunion) aux points 15 à 6 (suite à un arrêt technique : coup de genou involontaire dans la coquille).
Davesh Boodoo (BMA) bat Neil Kumar Boodoo (BMA) aux points 15 à 10.
65kg : Stéphane Chane-Po (Réunion) bat Shandill Ramgutty (MJJF) en 3'31'' alors que le score était de 4 à 4.
Nikeith Brambodary (BMA) bat Shandill Ramgutty (MJJF) par forfait.
Stéphane Chane-Po (Réunion) bat Nikeith Brambodary (BMA) en 2'37'' alors qu'il était mené 2 à 4.
71kg : Wilfrid Sellaye (Réunion) bat Deetesh Goordoyal (BMA) en 0'38'' alors qu'il menait 3 à 1.
Deetesh Goordoyal (BMA) bat Dylan Dambreville (Réunion) aux points 15 à 10.
77kg : Eric Rivière (Réunion) bat Adil Dookee (MJJF) aux points 20 à 7.
100kg : Tusar Goodory (MJJF) bat Jeff Ravina (free lance) aux points 6 à 3
Quelques images (vidéos à suivre sur Youtube) :
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